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Le BDP-Gabon Nouveau dit « non » à toute idée de participation au gouvernement Bongo

Pour diffusion immédiate

Montclair, NJ (BDP-Gabon Nouveau, 21 janvier 2002) ? Le BDP-Gabon Nouveau dit « non » à toute idée de participation, de près ou de loin, à un gouvernement Bongo, refuse la main tendue de Bongo et réitère qu’une telle participation ne sera possible, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain.

Nous pensons que le régime Bongo est foncièrement incapable de se réformer et qu’entrer dans un gouvernement Bongo aujourd’hui c’est accepter d’aller participer au pillage du Gabon au profit d’un régime qui, en 35 ans de gestion, s’est montré inacceptablement incompétent dans sa gestion corrompue des biens de la nation. Ce n’est donc pas en situation de minorité au sein d’un système pourri que les Gabonais bien intentionnés pourront aider à résoudre les problèmes immédiats du Gabon sur le plan politique et économique. Entrer dans un système comme celui-là c’est se rendre complice, donc coupable, du pillage de notre nation.

Nous pensons que le gouvernement et l’Assemblée nationale qui sortiront des élections législatives de décembre 2001/janvier 2002 seront totalement illégaux et illégitimes car ces élections ont vu plusieurs articles cruciaux de la constitution et du code électoral gabonais violés, ce qui a privé la majorité des Gabonais du droit constitutionnel de voter dans des conditions acceptables de transparence.

Par ailleurs, le peuple lui-même, au vu de la désorganisation et du désordre volontaires entretenus par le régime Bongo afin de garantir frauduleusement sa victoire, a signifié son désaveu à ce régime en boycottant les élections par une très grave et forte abstention de 80%, ce qui enlève toute crédibilité au régime en place.

Nous pensons que l’idée de « consensus » et d' »ouverture » post-électoraux actuellement prônée par le régime Bongo est une autre machination savamment préparée par lui et son complice Paul Mba Abessole en vue de ramener le Gabon à un système de parti unique. Nous pensons que si consensus il y avait, ce consensus aurait dû se faire avant les élections, pas après. Un consensus pré-électoral aurait eu l’avantage de placer le pays dans la voie de la réforme consensuelle et de garantir aux yeux de la nation et du monde une élection dont l’issue aurait été acceptable pour tous.

Or, le régime Bongo avait refusé tout au long de l’année 2001 de composer avec l’opposition et d’accepter ses propositions de transparence. Ce n’est pas après une élection aussi ignominieuse et scandaleuse que doit se faire le consensus. Le consensus n’est possible aujourd’hui que si le régime Bongo annulait en bonne et due forme l’élection et se mettait sur la table de négociations avec l’opposition pour ramener la légalité au Gabon par une nouvelle élection en juin 2002 et la formation d’un gouvernement d’union nationale à la suite de cette nouvelle élection.

Omar Bongo et son régime sont donc, à nos yeux, frappés d’illégalité et d’illégitimité. Les élections législatives de décembre 2001/janvier 2002 ont été les plus illégales et anticonstitutionnelles qui n’aient jamais étés organisées au Gabon.

Parce que le droit de vote des Gabonais a été bafoué en toute impunité, le BDP-Gabon Nouveau, qui se réclame d’un patriotisme républicain dans lequel le respect de la constitution tient une place sacrée, ne peut accepter de donner quelque crédit que ce soit aux propositions bongoïstes car ce serait-là reconnaître une certaine légitimité à ce régime vieux de 35 ans.

Au vu de l’histoire récente et ancienne du Gabon, dans laquelle le régime Bongo s’est distingué par l’arbitraire et l’illégalité, le BDP-Gabon Nouveau déclare donc qu’il n’y a plus aucune légalité au Gabon et que le Gabon est aujourd’hui un pays sans Etat, sans gouvernement, sans parlement et sans droit ni loi.

Nous déclarons également que le régime Bongo a plus que jamais démontré ce n’est pas par les urnes, la légalité, le consensus ou la négociation que les conditions légales de la transparence et de l’état de droit s’instaureront au Gabon.

Parce que notre peuple a été cruellement lésé dans ses droits constitutionnels et humains les plus fondamentaux par le régime Bongo, et qu’il est impossible pour ce peuple d’obtenir gain de cause en combattant l’illégalité bongoïste par une légalité qui n’existe point au Gabon, le peuple gabonais se réserve le droit, désormais, d’utiliser tous les moyens possibles pour se faire rétablir dans ses droits et dans sa suprême souveraineté.

Pour le BDP-Gabon Nouveau et le Comité Directeur,

Dr. Daniel Mengara, Coordinateur

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052, USA
Tel: (973) 655-5143 (Jour)
Tel: (973) 233-1651 (nuit)
Fax: (973) 233-1652
Fax: (973) 655-7909
Email: bdp@bdpgabon.org

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