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Sit-in devant l’ambassade du Gabon à Washington le 16 décembre

Pour diffusion immédiate
Montclair, 11 décembre 2002 ? Le BDP-Gabon Nouveau, mouvement gabonais d’opposition en exil invite les Gabonais de tous bords politiques résidents à Washington, DC, mais aussi ceux qui résident au Canada ou aux USA et qui peuvent se déplacer, à se joindre au sit-in de travail qui sera organisé devant l’ambassade du Gabon à Washington, DC le lundi 16 décembre 2002, à 11 heures.
Le Dr. Daniel Mengara, Coordinateur du mouvement et Premier ministre du gouvernement de salut national du Gabon en exil, prendra part à cette manifestation pour transmettre aux Gabonais présents le message d’espoir et de renouveau que tous attendent, et leur expliquer pourquoi il est nécessaire aujourd’hui, pour le bien le plus urgent du Gabon, qu’Omar Bongo quitte immédiatement le pouvoir, ou qu’il en soit chassé, par tous les moyens possibles.
L?objet du sit-in est de commencer, en préparation des actions de terrain qui se feront bientôt, des prises de contact avec les Gabonais de tous bords politiques, mais surtout de lancer un message fort au régime illégal d’Omar Bongo et de lui demander de :
– choisir, une bonne fois pour toutes, entre une réforme sincère dans un cadre de réconciliation nationale propice à la paix et le départ immédiat du pouvoir par tous les moyens possibles. A ce titre, les Gabonais exigent des réformes immédiates dans le cadre d’un grand débat national qui devra aboutir, entre autres, à un référendum sur la constitution, la réduction draconienne des pouvoirs du président de la république quel qu’il soit, et l’autonomie politique et financière des organes électoraux et judiciaires. Le référendum devra ainsi aboutir sur une dissolution totale des institutions actuelles et à la tenue d’élections générales immédiates devant signaler un nouveau départ pour le Gabon.
– arrêter d’organiser, sans réformes préalables entérinées par le peuple gabonais, des élections manioc au Gabon qui ne servent qu’à donner, par une corruption officielle et institutionnalisée, des postes aux requins politiques qui l’aident à survivre au pouvoir, sans préoccupation aucune pour le peuple gabonais qui est en passe de devenir aujourd’hui l’un des plus pauvres d’Afrique malgré les immenses richesses qu’a accumulées notre pays depuis les années 70.
– cesser la dérive autocratique dans laquelle son régime est actuellement lancé, dérive qui vise non seulement à ramener le monopartisme au Gabon, mais aussi à tout simplement prendre en otage toutes les institutions de la république, et donc le Gabon tout entier, en toute impunité. Au Gabon, les libertés des médias et les libertés politiques et civiles des Gabonais n’existent presque plus, à cause du retour du régime Bongo à une dictature similaire à celle d’avant 1989.
– s’ouvrir à un dialogue immédiat avec le peuple gabonais dans le cadre d’une réforme concertée non seulement pour éviter au Gabon l’expérience de la Côte d’Ivoire, mais aussi pour asseoir notre pays en exemple dans une Afrique où le pluralisme politique est devenu un simulacre de démocratie à cause de régimes corrompus comme celui d’Omar Bongo, qui s’intéressent plus à voir leurs ventres pousser qu’à servir leurs peuples.
– arrêter d’utiliser l’argent du Gabon pour financer les campagnes électorales et les salaires payés aux membres de son parti le PDG, un parti qui aujourd’hui confond ses caisses avec celles de l’état et qui, à cause de nominations politiques fantaisistes, ponctionne chaque année près de 40% de la masse salariale de la fonction publique gabonaise.
– de se rendre à l’évidence que 35 ans, c’est trop et ça suffit, surtout quand on sait que le régime Bongo est un régime essoufflé et sans idées, qui ne sait plus exactement ce qu’il fait à la tête de l’état, et ne fait que recycler les mêmes têtes vides de régime en régime, alors même qu’il faudrait à un gouvernement compétent 5 ans seulement pour accomplir ce que le régime d’Omar Bongo n’a pu faire en 35 ans.
Les Gabonais disent désormais que sans la satisfaction immédiate de ces exigences de réforme, le régime Bongo devra choisir entre le départ volontaire immédiat dans un contexte de réconciliation nationale et le risque de se voir chassé du pouvoir par les multiples rebellions qui ne manqueront pas de surgir si rien n’est fait dans l’immédiat pour à la fois libéraliser le contexte politique au Gabon pour désamorcer le blocage politique actuel du pays et alléger les souffrances socio-économiques des Gabonais par une politique économique ambitieuse porteuse d’espoir, de renouveau et de progrès.
Le BDP-Gabon Nouveau invite donc les Gabonais qui le peuvent à rejoindre leurs compatriotes devant l’ambassade du Gabon à Washington, DC le lundi 16 décembre 2002 à 11 heures, pour lancer haut et fort ce message de ras-le-bol au régime Bongo et pour amorcer un processus de changement au Gabon qui redonnera toute sa dignité à notre peuple par l’idéologie du Bongo Doit Partir, pour la construction d’un Gabon nouveau.
Pour tout contact :
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052, USA
Tel: (973) 655-5143 (jour)
Tel: (973) 233-1651 (nuit et jour)
Fax: (973) 233-1652
Fax: (973) 655-7909
Email: bdp@bdpgabon.org

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