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Rapport Transparency International: Le Gabon 74e pays le plus corrompu du monde

25 octobre 2004 (BDP presse) Selon un rapport de Transparency International publié le 20 octobre 2004, le Gabon serait classé 74e sur les 145 pays inclus dans ce rapport. Le Gabon serait donc ainsi le 74e pays le plus corrompu du monde, arrivant bien loin derrière bon nombre de pays africains comme le Botswana (arrivé 31e, le Botswana serait ainsi le pays le moins corrompu en Afrique), la Tunisie (39e), l’Afrique du Sud (44e).

Bien que le Gabon paraisse moins corrompu que des pays de la sous-région comme Le Cameroun (129e), le Congo-Brazzaville (114e) ou le Congo-Kinshasa (133e), ce résultat est loin d’être flatteur. Le cas du Gabon est assez atypique vu qu’avec ses revenus (Le PIB par habitant du Gabon en 2003 était de 5,500 dollars) et une population aussi faible (à peine 1,2 million d’habitants), le Gabon devrait mieux s’en tirer que cela. Le Gabon se trouve théoriquement en position économique nettement plus avantageuse que des pays comme le Cameroun (16 millions d’habitants pour un PIB par habitant de 1,800 dollars), le Congo-Brazzavile (3 millions d’habitants pour 700 dollars par tête) ou le Congo-Kinshasa (58 millions d’habitants pour un revenu par habitant de 700 dollars en termes de PIB). Mais la réalité est toute différente. Le Cameroun émerge de plus en plus comme le moteur économique de la sous-région centrafricaine, obtenant des résultats économiques fort remarquables pour un pays 16 fois plus peuplé que le Gabon. Autrement dit, le classement du Cameroun à la 129e place des pays les plus corrompus semble, au vu des conditions économiques des deux pays, plus excusable que celui du Gabon.

La réalité gabonaise, malheureusement, est que le pays croule sous le poids d’une corruption incontrôlée qui sévit à tous les niveaux de l’appareil d’état et qui envahit en même temps le secteur privé vu que les hommes politiques du Gabon sont également ceux qui contrôlent explicitement ou implicitement la plupart des compagnies établies au Gabon. Omar Bongo lui-même est connu, selon le Sénat américain, comme quelqu’un qui s’accapare, à titre personnel, d’au moins 10% de la rente pétrolière du Gabon. Avec sa famille et ses complices du régime, on les retrouve un peu partout dans la plupart des compagnies de la place, qu’ils utilisent soit pour surfacturer l’état, soit pour blanchir de l’argent sale tiré tant de la fausse monnaie, du traffic de drogue et d’armes que du détournement pur et simple de deniers publics. Il n’est donc pas étonnant de voir Omar Bongo et sa famille devenir les plus gros propriétaires fonciers du Gabon (voir cet article), non seulement en termes de lotissements urbains acquis malhonnêtement, mais aussi en termes de permis d’exploitation de bois.

Ceci se passant dans un contexte sans foi ni loi où les membres du régime se servent à qui dit mieux, l’on comprend pourquoi au fil des années le Gabon recule au lieu d’avancer. La corruption est le pire ennemi de toute économie et celle du Gabon en souffre depuis que Bongo est arrivé au pouvoir en 1967. La 74e place qu’occupe le Gabon dans le classement actuel ne peut donc réjouir les Gabonais. Le Gabon ne doit pas ce rang à de quelconques mesures anti-corruption qu’aurait prise le régime pour punir à la fois les corrupteurs et les corrompus. Si cela avait été le cas, il y a belle lurette qu’Omar Bongo et ses complices seraient en prison. Ce classement exprime donc, plus que tout autre chose, un échec: celui du bongoïsme.

Voici ci-dessous le rapport de TRansparency International (Vous pouvez lire ou télécharger la version PDF de ce rapport en cliquant ici):
Transparency International
Indice de perceptions de la corruption 2004

La corruption sévit dans 60 pays et constitue un véritable fléau dans le secteur public, indique TI

L’Indice de perceptions de la corruption 2004 de Transparency International classe un nombre record de 146 pays ; la plupart des pays producteurs de pétrole connaissent généralement un niveau de corruption élevé

Londres, le 20 octobre 2004 — « La corruption dans les projets publics à grande échelle constitue un obstacle majeur au développement durable qui entraîne une perte importante de fonds publics dont ont besoin aussi bien les pays développés que les pays en développement pour l’éducation, les soins de santé et la réduction de la pauvreté », a déclaré aujourd’hui Peter Eigen, président de Transparency International, à l’occasion de la publication de l’Indice de perceptions de la corruption (IPC) 2004.

« Si nous espérons atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, qui sont de réduire de moitié le nombre de personnes vivant dans la pauvreté extrême d’ici 2015, les gouvernements doivent s’attaquer sérieusement à la corruption dans l’adjudication des marchés publics », a souligné M. Eigen. TI estime que les sommes perdues en pots-de-vin versés lors de la passation des marchés publics s’élève au moins à 400 milliards de $US par an à l’échelle mondiale.

Parmi les 146 pays, 106 atteignent un score de moins de 5 sur 10 dans le nouvel Indice que publie aujourd’hui Transparency International, la plus grande organisation internationale non gouvernementale vouée à la lutte contre la corruption dans le monde entier. Soixante pays obtiennent moins de 3 sur 10 (10 représentant l’absence de corruption), ce qui indique que la corruption y est endémique. La corruption est perçue comme étant la plus aiguë au Bangladesh, en Haïti, au Nigeria, au Tchad, au Myanmar, en Azerbaïdjan et au Paraguay, tous des pays dont le score est inférieur à 2.

« La corruption dépouille les pays de leur potentiel », a poursuivi M. Eigen. « Comme le montre l’Indice de perceptions de la corruption 2004, les pays riches en pétrole comme l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Ecuador, l’Indonésie, l’Iran, l’Irak, le Kazakhstan, la Libye, le Nigeria, la Russie, le Soudan, le Tchad, le Venezuela et le Yémen affichent tous des scores extrêmement bas. Dans ces pays, la passation de marchés publics dans le secteur pétrolier est corrodée par la disparition des revenus qui aboutissent dans les poches des dirigeants de sociétés pétrolières occidentales, d’intermédiaires et de fonctionnaires locaux. »

TI incite vivement les gouvernements occidentaux à obliger leurs sociétés pétrolières à divulguer les droits, redevances et autres sommes qu’elles versent aux gouvernements et aux sociétés pétrolières nationales des pays hôtes. « L’accès à cette information vitale réduira les possibilités de camoufler le versement de pots-de-vin pour décrocher des contrats pétroliers, pratique qui a terni l’industrie pétrolière des économies en transition et d’après-guerre », a fait remarquer M. Eigen.

« L’avenir de l’Irak dépend de la transparence dans le secteur pétrolier », a-t-il ajouté. « Le besoin urgent de financer la construction d’après-guerre accroît l’importance d’exiger une transparence rigoureuse dans la passation de tous les marchés. Sans mesures strictes visant à lutter contre les pots-de-vin, la reconstruction de l’Irak sera anéantie par un détournement inutile de ressources vers une élite corrompue. »

Selon Rosa Inés Ospina Robledo, vice-présidente de TI : « Partout dans le monde, les bailleurs de fonds internationaux et les gouvernements nationaux doivent être plus soucieux de garantir la transparence dans les marchés publics en introduisant des clauses de lutte contre la corruption pour tous les projets majeurs », a-t-elle déclaré à Bogota, Colombie, aujourd’hui. « Il faut imposer des sanctions sévères aux sociétés prises en flagrant délit de versement de pots-de-vin, y compris la perte de contrat et l’inscription sur une liste noire pour de futures invitations à soumissionner. »

Les soumissions devraient comprendre des critères d’adjudication objectifs et la divulgation publique du processus tout entier. Il faut réduire au minimum les exceptions aux appels d’offres ouverts, il faut les expliquer et les consigner puisque les appels d’offres restreints et la passation de marchés par entente directe sont particulièrement sujets à la manipulation et à la corruption. Des organismes de surveillance indépendants et la société civile doivent contrôler la passation de marchés publics.

« Les entreprises des pays de l’OCDE doivent remplir leurs obligations en vertu de la Convention de l’OCDE contre la corruption et cesser de verser des pots-de-vin dans leur pays et à l’étranger », a déclaré Rosa Inés Ospina Robledo. « Avec la multiplication des lois sur la lutte contre la corruption, la gouvernance d’entreprise et les codes de conformité anti-corruption, les dirigeants n’ont aucune excuse pour verser des pots-de-vin ».

L’Indice de perceptions de la corruption est un indice composite basé sur des sondages qui reflètent la perception des milieux d’affaires et d’analystes pays, tant résidents que non-résidents. L’Indice de cette année se fonde sur 18 enquêtes fournies à Transparency International entre 2002 et 2004 et réalisées par 12 organismes indépendants.

Les pays obtenant un score supérieur à 9, qui ont donc un très faible niveau de corruption perçu, sont principalement des pays riches, à savoir la Finlande, la Nouvelle-Zélande, le Danemark, l’Islande, Singapour, la Suède et la Suisse. « Mais les pays les plus pauvres, qui pour la plupart se retrouvent dans la moitié inférieure de l’Indice, sont ceux qui ont le plus grand besoin de soutien dans la lutte contre la corruption », a souligné M. Eigen.

Compte tenu des données provenant de sources utilisées tant pour l’Indice 2003 que pour celui de 2004, on note une augmentation du niveau de corruption perçu par rapport à l’an dernier pour le Bahreïn, Belize, Chypre, la République dominicaine, la Jamaïque, le Koweït, le Luxembourg, Maurice, Oman, la Pologne, l’Arabie saoudite, le Sénégal et Trinité-et-Tobago.

À partir des mêmes sources, une diminution du niveau de corruption est perçue en Autriche, au Botswana, en République tchèque, au Salvador, en France, en Gambie, en Allemagne, en Jordanie, en Suisse, en Tanzanie, en Thaïlande, en Ouganda, dans les Émirats arabes unis et en Uruguay.

L’Indice ne comprend que les pays ayant fait l’objet d’au moins trois enquêtes. Par conséquent, de nombreux pays ? y compris ceux qui peuvent être parmi les plus corrompus ? ne figurent pas dans l’Indice parce qu’il n’existe tout simplement pas suffisamment de données d’enquête.

Le professeur Johann Graf Lambsdorff de l’Université Passau en Allemagne a coordonné les travaux statistiques de l’Indice avec les conseils de spécialistes internationaux. 

Contacts médias pour l’IPC 2004

Tableaux 1: TI Indice de perceptions de la corruption 2004

Ce tableau a été compilé pour Transparency International à l’Université de Passau. Pour plus d’informations sur les données et la méthodologie, merci de consulter les

Transparency International
Indice de perceptions de la corruption 2004
<><><><><>  
Rang du pays

 Pays

 Note de l’IPC 2004 *

 Intervalle de Confiance **

 Sources utilisées***
1

 Finlande
 9,7

 9.5 – 9.8

 9
2

 Nouvelle-Zélande
 9,6

 9.4 – 9.6

 9
3

 Danemark
 9,5

 9.3 – 9.7

 10
Islande
 9,5

 9.4 – 9.7

 8
5

 Singapour
 9,3

 9.2 – 9.4

 13
6

 Suède
 9,2

 9.1 – 9.3

 11
7

 Suisse
 9,1

 8.9 – 9.2

 10
8

 Norvège
 8,9

 8.6 – 9.1

 9
9

 Australie
 8,8

 8.4 – 9.1

 15
10

 Pays-Bas
 8,7

 8.5 – 8.9

 10
11

 Royaume-Uni
 8,6

 8.4 – 8.8

 12
12

 Canada
 8,5

 8.1 – 8.9

 12
13

 Autriche
 8,4

 8.1 – 8.8

 10
Luxembourg
 8,4

 8.0 – 8.9

 7
15

 Allemagne
 8,2

 8.0 – 8.5

 11
16

 Hong Kong
 8,0

 7.1 – 8.5

 13
17

 Belgique
 7,5

 7.1 – 8.0

 10
Irlande
 7,5

 7.2 – 7.9

 10
Etat-Unis
 7,5

 6.9 – 8.0

 14
20

 Chili
 7,4

 7.0 – 7.8

 11
21

 La Barbade
 7,3

 6.6 – 7.6

 3
22

 France
 7,1

 6.6 – 7.6

 12
Espagne
 7,1

 6.7 – 7.4

 11
24

 Japon
 6,9

 6.2 – 7.4

 15
25

 Malte
 6,8

 5.3 – 8.2

 4
26

 Israël
 6,4

 5.6 – 7.1

 10
27

 Portugal
 6,3

 5.8 – 6.8

 9
28

 Uruguay
 6,2

 5.9 – 6.7

 6
29

 Oman
 6,1

 5.1 – 6.8

 5
Emirats arabes unis
 6,1

 5.1 – 7.1

 5
31

 Botswana
 6,0

 5.3 – 6.8

 7
Estonie
 6,0

 5.6 – 6.7

 12
Slovénie
 6,0

 5.6 – 6.6

 12
34

 Bahrayn
 5,8

 5.5 – 6.2

 5
35

 Taiwan
 5,6

 5.2 – 6.1

 15
36

 Chypre
 5,4

 5.0 – 5.8

 4
37

 Jordanie
 5,3

 4.6 – 5.9

 9
38

 Qatar
 5,2

 4.6 – 5.6

 4
39

 Malaisie
 5,0

 4.5 – 5.6

 15
Tunisie
 5,0

 4.5 – 5.6

 7
41

 Costa Rica
 4,9

 4.2 – 5.8

 8
42

 Hongrie
 4,8

 4.6 – 5.0

 12
Italie
 4,8

 4.4 – 5.1

 10
44

 Koweït
 4,6

 3.8 – 5.3

 5
Lituanie
 4,6

 4.0 – 5.4

 9
Afrique du Sud
 4,6

 4.2 – 5.0

 11
47

 Corée du Sud
 4,5

 4.0 – 4.9

 14
48

 Seychelles
 4,4

 3.7 – 5.0

 3
49

 Grèce
 4,3

 4.0 – 4.8

 9
Suriname
 4,3

 2.1 – 5.8

 3
51

 République Tchèque
 4,2

 3.7 – 4.9

 11
Le Salvador
 4,2

 3.3 – 5.1

 7
Trinidad et Tobago
 4,2

 3.6 – 5.2

 6
54

 Bulgarie
 4,1

 3.7 – 4.6

 10
Maurice
 4,1

 3.2 – 4.8

 5
Namibie
 4,1

 3.5 – 4.6

 7
57

 Lettonie
 4,0

 3.8 – 4.3

 8
Slovaquie
 4,0

 3.6 – 4.5

 11
59

 Brésil
 3,9

 3.7 – 4.1

 11
60

 Belize
 3,8

 3.4 – 4.1

 3
Colombie
 3,8

 3.4 – 4.1

 10
62

 Cuba
 3,7

 2.2 – 4.7

 4
Panama
 3,7

 3.4 – 4.2

 7
64

 Ghana
 3,6

 3.1 – 4.1

 7
Mexique
 3,6

 3.3 – 3.8

 11
Thaïlande
 3,6

 3.3 – 3.9

 14
67

 Croatie
 3,5

 3.3 – 3.8

 9
Pérou
 3,5

 3.3 – 3.7

 8
Pologne
 3,5

 3.1 – 3.9

 13
Sri Lanka
 3,5

 3.1 – 3.9

 8
71

 Chine
 3,4

 3.0 – 3.8

 16
Arabie Saoudite
 3,4

 2.7 – 4.0

 5
Syrie
 3,4

 2.8 – 4.1

 5
74

 Biélorussie
 3,3

 1.9 – 4.8

 5
Gabon
 3,3

 2.1 – 3.7

 3
Jamaïque
 3,3

 2.8 – 3.7

 6
77

 Bénin
 3,2

 2.0 – 4.3

 3
Egypte
 3,2

 2.7 – 3.8

 8
Mali
 3,2

 2.2 – 4.2

 5
Maroc
 3,2

 2.9 – 3.5

 7
Turquie
 3,2

 2.8 – 3.7

 13
82

 Arménie
 3,1

 2.4 – 3.7

 5
Bosnie Herzégovine
 3,1

 2.7 – 3.5

 7
Madagascar
 3,1

 1.8 – 4.4

 4
85

 Mongolie
 3,0

 2.6 – 3.2

 3
Sénégal
 3,0

 2.5 – 3.5

 6
87

 Repub. Dominicaine
 2,9

 2.4 – 3.3

 6
Iran
 2,9

 2.2 – 3.4

 5
Roumanie
 2,9

 2.5 – 3.4

 12
90

 Gambie
 2,8

 2.2 – 3.4

 5
Inde
 2,8

 2.6 – 3.0

 15
Malawi
 2,8

 2.2 – 3.7

 5
Mozambique
 2,8

 2.4 – 3.1

 7
Népal
 2,8

 1.6 – 3.4

 3
Russie
 2,8

 2.5 – 3.1

 15
Tanzanie
 2,8

 2.4 – 3.2

 7
97

 Algérie
 2,7

 2.3 – 3.0

 6
Liban
 2,7

 2.1 – 3.2

 5
Macédoine (A.R. de Yougoslavie)
 2,7

 2.3 – 3.2

 7
Nicaragua
 2,7

 2.5 – 3.0

 7
Serbie et Monténégro
 2,7

 2.3 – 3.0

 7
102

 Erythrée
 2,6

 1.6 – 3.4

 3
Papouasie nouvelle Guinée
 2,6

 1.9 – 3.4

 4
Philippines
 2,6

 2.4 – 2.9

 14
Ouganda
 2,6

 2.1 – 3.1

 7
Vietnam
 2,6

 2.3 – 2.9

 11
Zambie
 2,6

 2.3 – 2.9

 6
108

 Albanie
 2,5

 2.0 – 3.0

 4
Argentine
 2,5

 2.2 – 2.8

 11
Libye
 2,5

 1.9 – 3.0

 4
Autorité Palestinienne
 2,5

 2.0 – 2.7

 3
112

 Equateur
 2,4

 2.3 – 2.5

 7
Yémen
 2,4

 1.9 – 2.9

 5
114

 Congo, République du
 2,3

 2.0 – 2.7

 4
Ethiopie
 2,3

 1.9 – 2.9

 6
Honduras
 2,3

 2.0 – 2.6

 7
Moldavie
 2,3

 2.0 – 2.8

 5
Sierra Léone
 2,3

 2.0 – 2.7

 3
Ouzbékistan
 2,3

 2.1 – 2.4

 6
Venezuela
 2,3

 2.2 – 2.5

 11
Zimbabwe
 2,3

 1.9 – 2.7

 7
122

 Bolivie
 2,2

 2.1 – 2.3

 6
Guatemala
 2,2

 2.0 – 2.4

 7
Kazakhstan
 2,2

 1.8 – 2.7

 7
Kirghizstan
 2,2

 2.0 – 2.5

 5
Niger
 2,2

 2.0 – 2.5

 3
Soudan
 2,2

 2.0 – 2.3

 5
Ukraine
 2,2

 2.0 – 2.4

 10
129

 Cameroun
 2,1

 1.9 – 2.3

 5
Irak
 2,1

 1.3 – 2.8

 4
Kenya
 2,1

 1.9 – 2.4

 7
Pakistan
 2,1

 1.6 – 2.6

 7
133

 Angola
 2,0

 1.7 – 2.1

 5
Congo, Repub. Démocratique 
 2,0

 1.5 – 2.2

 3
Côte d’Ivoire
 2,0

 1.7 – 2.2

 5
Géorgie
 2,0

 1.6 – 2.3

 7
Indonésie
 2,0

 1.7 – 2.2

 14
Tadjikistan
 2,0

 1.7 – 2.4

 4
Turkménistan
 2,0

 1.6 – 2.3

 3
140

 Azerbaïdjan
 1,9

 1.8 – 2.0

 7
Paraguay
 1,9

 1.7 – 2.2

 7
142

 Tchad
 1,7

 1.1 – 2.3

 4
Myanmar
 1,7

 1.5 – 2.0

 4
144

 Nigeria
 1,6

 1.4 – 1.8

 9
145

 Bangladesh
 1,5

 1.1 – 1.9

 8
Haïti
 1,5

 1.2 – 1.9

 5
Notes
* Note de l’IPC fait référence aux perceptions du degré de corruption tel que le ressentent les milieux d’affaires, les universitaires et les analystes de pays. Il s’étend de 10 (haut niveau de probité) à 0 (corruption élevée).
** Intervalle de confiance fournit une échelle des valeurs possibles de la note de l’IPC. Ceci reflète la possible variation de la note d’un pays, en fonction de la précision de la mesure. Nominalement, avec 5% de probabilité la note est au-dessus de cet intervalle et avec 5% elle se trouve en dessous. Cependant, surtout lorsque seulement peu de sources (n) sont disponibles, cet intervalle de confiance est inférieur à 90%.
*** Sources utilisées renvoie au nombre d’enquêtes réalisées pour évaluer la performance d’un pays. Au total, 18 enquêtes et analyses d’experts ont été utilisées avec un minimum de 3 par pays pour être inclus dans l’IPC.

**** Abréviations:
BEEPS: Business Environment and Enterprise Performance Survey
CU: Columbia University
EIU: Economist Intelligence Unit
FH: Freedrom House, Nations in Transit
II: Information International
IMD: World Competitiveness Report of the Institute for Management Development
MDB: A Multinational Development Bank
MIG: Merchant International Group
PERC: Political and Economic Risk Consultancy, Hong Kong
TI/GI: Gallup International on behalf of Transparency International
WEF: Global Competitiveness Report of the World Economic Forum
WMRC: World Markets Research Centre

questions fréquemment posées et le document framework à ou www.icgg.org

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