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Rompre avec le régime putride des Bongo est un devoir national

Tsir?Ella-Nguéma
Bordeaux
Au Gabon ou partout ailleurs dans le monde, toute chose moralement juste est et sera bonne à faire.

Signer un pacte ou faire appel aux puissances occidentales pour entériner le glas des dictateurs dans le monde entier, et au Gabon en particulier n’est pas de l’ingérence, ce n’est qu’une question des Droits de l’Homme.

En effet, Albert Pike a écrit: ? Lucifer, Dieu de lumière et Dieu du bien, lutte pour l’humanité contre Adonaï, dieu des ténèbres et du mal ». Les bons principes de tolérance et de fraternité de la Franc-maçonnerie en prennent là, un sacré coup.

Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre écrivent dans leur livre « les frères invisible » : « ? Pour développer les étonnantes qualités : ubiquité, dissimulation, manipulation, intimidation, trafic d’influences, délits d’opinions’ » « Les fils de la lumière » goûtent plutôt à l’obscurité.

La logique de la politique dictatoriale d’Omar Bongo veut inexorablement que tout changement au Gabon rime obligatoirement avec guerre civile. Cette politique confond toute entreprise d’alternance crédible à une atteinte à une paix négative imposée de force à une population Gabonaise spoliée de tous ses espoirs de vie décente.
Parler de démocratie au Gabon des Bongo, pardon…au Gabon d’Omar Bongo est une occultation criminelle de la vérité. Qu?est ce qui représenterait les piliers de cette prétendue démocratie ?,

-La falsification de la constitution ou la confiscation des droits civiques des citoyens ?,
-Les menaces verbales et physiques des familles des opposants ou la corruption de la paix ?,
-La prostitution des valeurs cardinales ou l’animalisation des représentants de l’État ?

« Dans un environnement carcéral exemplifié par la prison, la paix y existe aussi, mais la liberté est nulle part », comme quoi paix ne veut pas dire absence de prison.
Autrement dit, paix au royaume du mépris des institutions n’est que paix négative. La liberté inaliénable du peuple Gabonais est confisquée dans les textes taillés à la mesure des souhaits d’Omar Bongo: Détruire à tout prix le Gabon pendant son règne pour que les générations futures ne puissent y vivre.

Le refus obstiné d’Omar Bongo de préparer rationnellement des options viables de succession crédible démontre une fois de plus la logique jusqu’au-boutiste appliquée par ce régime nécropolitique médiocre et incapable d’initier des propositions concrètes ou incitatrices aux prémices réelles de changement, le vrai changement. La gageure de la guerre tribale comme repli primitif sécuritaire reste dévolue et ancestrale. Omar Bongo devrait comprendre que la belle époque du rituel de sacrifice (Agneaux blancs, Poulets, F?tus humains, Adultes’) pratiqué par des chefs traditionnels, dans le seul et unique but d’ethniciser et de mourir au pouvoir, est révolue et inefficace à l’heure de la mondialisation des paramètres de viabilité d’un État et sa nation.

Le sacrifice humain de tout un peuple est obscurci dans le cas précis du Gabon par le fait qu’Omar Bongo marchande la paix au Gabon contre le sang et la liberté de tout le peuple gabonais, ceci dans l’éventualité naturelle où il doit quitter le siège. Un siège qui lui a été prêté par ce même peuple (si élections véritables il y eut) pour un temps déjà dépassé, non seulement par l’âge de pré retraite de ses propres enfants, et en tant que Président auto-proclamé du Gabon, un pays qui mérite autre chose que du bricolage politique inefficace et destructeur.

Nous pensions encore que la honte pouvait rappeler à la raison, en vain!

Cette bêtise par abus de pouvoir et incompétence notoire est la problématique que nous devons résoudre de toutes nos énergies.

Voilà pourquoi nous disons à tous les compatriotes épris du sens des valeurs de la loi constitutionnelle, épris du bonheur de l’avenir de nos enfants et de notre si cher Gabon, que :

– Se lever de son lit,
– Sortir de chez-soi,
– Et se diriger vers un bureau de vote à Omar Bongo, est un acte assassin et génocidaire envers nos enfants.

Pour une fois sortez de vos tripes le courage que manifesterait même un animal en danger : Le réflexe de survie.

Toute chose moralement juste est bonne à faire:

– Aller voter en république « manioc », pardon… en république d’Omar Bongo n’a jamais rien apporté et n’apportera rien au Gabon si ce n’est la fin de ce pays.
– Dire « NON » à Omar Bongo, pardon… dire non à un dictateur n’a rien de déshonorant, au contraire! Il faut demander la transparence des élections AVANT le vote!
– Rester chez soi le 27 Novembre en priant pour que Dieu vous débarrasse de cette politique est une chose que vous redevront vos enfants,
– Créer le blocus du pays pour empêcher l’élection est une chose que vous redevront vos enfants, car sans transparence il n’y a pas d’élection,
– Empêcher le vote par tous les moyens possibles est un devoir national que vous redevront vos enfants, ne les condamnez pas à 45 ans de bongoïsme, et 100 ans de dynastie des Bongo,
– Et si vous êtes sommés d’aller voter par une contrainte quelconque, ne donnez pas votre vote au diable; le diable lui-même ne saura pas que vous lui avez craché au visage!
– S?ils ont mis en marche leur ignoble machine d’intimidation et de corruption pour acheter vos consciences en vous donnant quelques CFA labiles (car vous n’en ferez rien d’honorable pour vos enfants), dépensez-les sans vous soumettre ni vendre votre âme au diable: restez chez vous.
– Transmettez la méthode à vos parents âgés ou jeunes qui iront voter. Mais dites-le leur comme si vous partagiez un trésor familial, car sauver le Gabon c’est rendre cette élection nulle et non avenue.

Toutes ces indications sont moralement justes, et par conséquent bonnes à faire, pour le bien de notre pays et donc de nos enfants.

Une élection présidentielle pour la énième fois sans justice ni morale, pour le même et permanent candidat, est une question de malades mentaux qui n’ont aucune projection d’un avenir sans eux. Ils se veulent et se voient éternels, mais ils oublient que la nature a ses lois. Et, de par ces lois, on lira bien un jour sur une épitaphe :

« Ci-gît la politique de la médiocrité et de la haine ». Amen!

Heureux seront tous les opprimés physiques et moraux de 40 ans de confusion entre Soi et l’État.

Triste que de terminer un aussi long et égoïste règne avec une note aussi noircie par le faux et la culture du faux.

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