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A élections imbéciles, classe politique imbécile : Notes sur les animaux démocratueurs qui assassinent le Gabon depuis 40 ans

Imbécile: Qualifie une personne stupide, qui manque d’intelligence. 
Synonymes: abruti, andouille, âne, arriéré, bête, buse, con, corniaud, cornichon, couillon, crétin, cruche, débile, ganache, idiot, ignorant, incapable, noix, ramolli, sinoque, stupide, taré.
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On ne peut aujourd’hui que constater le drame. Avec les insipides élections législatives tenues dans ce pays en décembre 2006, le Gabon s’est donc désormais enlisé dans le simulacre et la théâtralité où le faux se joue sur la scène politique avec des acteurs tellement animalisés que leurs prestidigitations diaboliques ne trompent plus personne. Au Gabon, il y a tout simplement une classe politique faite de bêtes sauvages, bêtes qui se sont mis dans la tête que faire de la politique c’est se contenter de bouffer, et que pour bouffer, il faut sacrifier tout un pays à l’autel des aspirations personnelles qui sont devenues la marque particulière de la classe politique gabonaise.

Quel gâchis donc que de voir un si beau pays noyé dans un sous-développement inexplicable, alors même que les solutions à la mal vie gabonaise sont si simples, si banales. Elles passent toutes par des principes simples :

– Etat de droit : le Gabon n’en est pas un. Il est plutôt une jungle mafieuse où le roi imbécile Omar Bongo dicte sa loi au gré de ses humeurs animalières

– Démocratie : le Gabon  n’en est pas une. Nous sommes en face d’une dictature avérée, monarchisée, incontrôlable qui compte bien se perpétuer au détriment des aspirations fondamentales de tout un peuple.

Le pays nommé Gabon se meurt donc à petit feu et sa mort a un nom, ou si l’on veut, des noms. La liste de ceux qui, en toute complicité, ont tué et continuent à tuer le Gabon  se résume aujourd’hui à quatre diablotins imbécilisés : Omar Bongo, Paul Mba Abessole, Pierre Mamboundou et Zacharie Myboto.

Imbécile No. 1 – Omar Bongo : Que dire de plus sur ce fléau vivant, cette peste ambulante qui gangrène le Gabon depuis 40 ans ? Depuis le jour où il est né, Omar Bongo a été marqué du sceau de l’imbécilité. Pas de n’importe quelle imbécilité, s’il vous plaît ! Il a été marqué du genre d’imbécilité congénitale qui ne se soigne pas. Né imbécile, il mourra imbécile.  Malheureusement, au passage, il aura contaminé toute la nation de son imbécile animalité, au point que, 40 ans après son arrivée au pouvoir, le Gabon est tombé malade de cette imbécilité chronique qui défait les nations. Pauvre Gabon !
Comment le Gabon en est-il arrivé à ce tourment qui le ronge ? Une seule réponse : Omar Bongo.

D’abord, il faut voir que quand quelqu’un naît dans le faux, il ne peut vivre que par le faux. Omar Bongo est un faussaire à grande échelle qui n’a jamais rien fait de bon, ni de vrai dans sa vie. Regardez son parcours : on dit de lui qu’il est né dans une brousse quelque part à Lewai le 30 décembre 1935, mais personne n’a jamais vu l’original de l’acte de naissance d’Omar Bongo. Et ce 31 décembre 2006, on nous a dit que le vieillard tout croulant que Bongo est devenu, un vieillard qui ne sait même plus ce qu’il fait, étant devenu tout gaga et s’évanouissant à tout bout de champs au pied de podiums de par le monde, vient de fêter son anniversaire et n’aurait ainsi que 71 ans ! Mon ?il ! Mais la fausseté dans laquelle vit l’animal Bongo ne s’arrête pas là. Omar Bongo est le seul Africain que l’on connaisse qui ait eu, toute sa vie, honte de mentionner le nom de son père (ancien esclave) en public. Toute sa vie, Omar Bongo a caché au monde qui son père était, préférant ainsi vivre dans la fausseté et se faire Omar là où il est pourtant né Albert-Bernard selon ses propres dires. C’est dire qu’au départ, l’animal Bongo ne savait déjà pas qui il était vraiment.

Comment alors s’étonner qu’il soit arrivé au pouvoir en 1967 par un truandage par lequel, après avoir assassiné Léon Mba avec la complicité de la France, il s’est autoproclamé président du Gabon ? Comment s’étonner également qu’il ait tout de suite ficelé les rênes du pouvoir en instituant le parti unique en 1968 ? Quand on regarde le parcours de l’animal Bongo, on voit tout de suite que c’est une bête qui n’a aucune confiance en soi. Incapable de gagner démocratiquement une élection, il est allé depuis 1967 de faux en faux, de fraude en fraude. Il n’y a qu’un imbécile chronique qui puisse croire que sa nation l’aime quand il est seul à se présenter à une élection et quand il se fabrique des résultats de 99% dans un pays qui pourtant l’aurait  » vomi  » comme un ?uf pourri. Il n’y a qu’un malade mental qui puisse se bercer de l’illusion de la légitimité quand sa présence à la tête d’un état comme le Gabon n’a jamais été validée par le processus démocratique. Sous le monopartisme qu’il avait institué par peur de la sanction populaire, le nabot à talons-dames n’avait cessé de se caresser de l’illusion de cet amour avec la nation gabonaise qu’il était pourtant seul à vivre. Emmuré dans son imbécilité chronique, comment aurait il pu comprendre qu’un homme avec des couilles ne triche pas ?

Qu’Omar Bongo soit un malade mental ne surprend personne. Qui d’autre qu’un malade mental oserait sillonner le pays, se proclamant vainqueur d’élections qu’il n’a jamais gagnées ? Incapable, donc, de vivre de vérité, il s’est, à l’époque du retour au multipartisme en 1990, reconverti en démocratueur invétéré, spécialiste de l’escroquerie politique.  C’est ainsi que d’élection en élection, à la tête d’un état véritablement mafieux, il a tué l’espoir des Gabonais de voir un jour la démocratie s’instaurer dans leur pays. S’il y a donc une certitude aujourd’hui, cette certitude est que les élections présidentielles de Novembre 2005 et les législatives de décembre 2006 ont été l’ultime consécration non pas de la grandeur d’un homme, mais plutôt de l’imbécilité d’un animal. Il n’y a qu’un animal qui puisse, devant les meurtrières misères que vivent les Gabonais, continuer à dilapider les ressources de l’état à des fins personnelles, alors qu’on lui répète chaque jour que 60% de ses compatriotes vivent comme des animaux, c’est-à-dire bien en dessous du seuil de pauvreté dans un pays qui pourtant passe pour l’un des plus riches en Afrique.

La prise en otage du Gabon par les animaux que sont Omar Bongo et sa cour d’escrocs ventrus ne fait donc plus de doute. Que ceux qui en doutaient encore se rendent à la seule évidence possible aujourd’hui : rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir. Né sans couilles dignes de ce nom, incapable de s’assumer comme un homme, Omar Bongo ne peut vivre que par le faux.

Regardez bien le bonhomme. Etant né petit de taille, il est même incapable d’assumer sa petitesse. On le voit partout obligé de se hisser sur des chaussures à hauts talons, espérant ainsi tromper le monde. Quelle désolation, quelle pitié pour cette erreur de la nature qui va même jusqu’à falsifier sa taille de nabot ! Voilà donc un homme qui ne s’aime pas et qui vit son image comme une maladie ! Comment alors s’étonner qu’il veuille, empli de ranc’urs comme il est, se venger sur l’humanité !  Aveugle aux réalités de la vie, le voilà qui ne cesse de clamer à qui veut l’entendre qu’il a fait de bonnes choses pour le Gabon. Et pourtant, il est incapable de lire un simple discours à la tribune de l’ONU pour expliquer le Gabon à la communauté internationale. Il faut donc plus que jamais que les Gabonais se rendent compte que le mal du Gabon se trouve dans Omar Bongo, cet animal dont l’incompétence s’est vue à l’ONU où, ayant perdu les papiers de son discours, il a été incapable de sortir autre chose de sa bouche qu’un honteux français petit nègre  » pétrole y en a assez « .

Mais on le voit partout, se pavanant dans le luxe des hôtels parisiens, à la manière des parvenus qui, n’en croyant pas leurs yeux, se donnent à la luxure la plus totale, car ils savent qu’ils n’ont pas mérité ces bonnes choses dont ils se repaissent comme des porcs. Ainsi, n’ayant jamais rien gagné ni obtenu par l’honnêteté, ayant peur de la démocratie et foncièrement incapable de gérer le petit pays d’un million d’habitants qu’est le Gabon, c’est avec des discours faux et des faux-semblants qu’Omar Bongo croit qu’on gouverne un pays. Au passage, la misère du Gabon ne cesse d’augmenter, même à une époque où le prix du baril de pétrole a presque triplé. Triste sort que celui du Gabon. Les revenus pétroliers triplent, mais les mêmes misères continuent, parce que les surplus pétroliers se sont évanouis dans les poches du dictateur : pourquoi nourrir les Gabonais alors que Monsieur l’animal Bongo a besoin de s’acheter un nouveau Mystère 20, d’offrir un  nouveau Yacht de luxe à la salope qu’il est allé ramasser au Congo ? Les Gabonais ont faim ? Bon, qu’ils attendent les élections de 2012. Puisque Bongo, 7 ans avant les élections, s’est déjà déclaré candidat, il utilisera l’argent du contribuable pour distribuer quelques cuisses de dindons à la nation. Et avec cela, il achètera le vote des Gabonais. Piètre personnage que cet Omar bongo !

Le BDP-Gabon Nouveau maintient donc plus que jamais que la seule solution pour un vrai changement au Gabon passe par la révolution. Toute honte bue, le criminel qu’est Omar Bongo ne mérite d’autre sort que celui qui a été réservé à Saddam Hussein. Il faut plus que jamais que la nation gabonaise s’apprête à tordre le cou ce fossile d’une autre époque, à ce poulet contaminé par l’imbécilité qu’on appelle Omar Bongo. Mieux, ce peuple tant meurtri par le dictateur doit s’apprêter  à trainer son cadavre dans les routes trouées du Gabon. Cette tâche est urgente car il faut arrêter ce malade mental avant qu’il ne mène la civilisation gabonaise à l’extinction la plus totale.

Imbécile No. 2 – Paul Mba Abessole : Autre imbécile de taille qui a cru qu’on pouvait changer un fruit pourri de l’intérieur. Alors qu’il avait tout pour réussir sans faille un coup de force révolutionnaire, Paul Mba Abessole se contenta de la petitesse qui fait non pas les grands hommes, mais les petits lécheurs de fesses. Ayant été le seul opposant avec le potentiel de dévaster la citadelle du pouvoir fossilisé d’Omar Bongo, il ne sut jamais aller jusqu’au bout de la logique d’opposition, préférant raser la nuit les murs de la honte, pour ensuite devenir le patron des lécheurs de fesses d’Omar Bongo.  Mon Dieu !

Oui, nous disons bien  » mon Dieu  » car voilà une bête qui fut homme de Dieu avant de se transformer en rapace de la pire espèce. Ayant été prêtre, et profitant de son statut d’homme de Dieu, il trompa impitoyablement le peuple avec des discours de salut et de terre promise. Mais en cachette, il complotait la mort du Gabon avec celui qu’il appelait pourtant le Satan du Gabon. Du coup, de compromissions en trahisons, Paul Mba Abessole finit par dévoiler son jeu. Il préféra abandonner son froc de saint homme diseur de bonnes paroles pour le remplacer par les grosses pajeros 4×4. Quand un homme est capable de tromper Dieu le père lui-même en portant la robe de prêtre juste pour se remplir les poches avec l’argent de son peuple, il faut le considérer comme un ennemi du peuple.

17 ans après son retour triomphal au Gabon en 1989, Paul Mba Abessole est aujourd’hui l’un des animaux les plus imbécilisés de la classe politique gabonaise. Ayant lamentablement échoué comme opposant, il a choisi la facilité de l’enrichissement mafieux. S’étant donc fait le complice des meurtrissures du Gabon depuis 17 ans, il mérite d’être classé au firmament des animaux qui ont tué le Gabon. Un autre cou, donc, qu’il faudra tordre car Paul Mba Abessole est probablement le deuxième plus grand faussaire politique du Gabon, pas très loin derrière Omar Bongo. Il faudra donc un jour piquer son gros ventre avec  une aiguille, ventre qui ne cesse de grossir mais qu’il faut de toute urgence dégonfler pour en extirper les grumes, milliards et autres corruptions qui ont fait de Paul Mba Abessole, en seulement 17 ans, l’un des animaux les plus riches du Gabon aujourd’hui. Comme Omar Bongo, Mba Abessole a construit sa fortune non seulement par le meurtre des Gabonais, mais aussi par l’usage du faux et de la mesquinerie animalière. Or, toute personne qui, pour son intérêt personnel, tue son peuple est un animal qui n’a aucun droit au salut. Un faussaire en valant donc un autre, Mba Abessole est désormais lui aussi marqué au fer rouge pour crimes contre le Gabon, au même titre qu’Omar Bongo.

Oui, pour ceux qui ne l’avaient pas encore compris, Omar Bongo avait utilisé Mba Abessole pour venir dégonfler la révolte des Gabonais qui menaçait de faire sauter le régime Bongo au début des années 90. Et aujourd’hui, le ventre du prêtre défroqué en dit long sur les amitiés de son  » papa  » nabot, lui qui sait tant récompenser ses  » enfants « .

Imbécile No. 3 – Pierre Mamboundou : A imbécile, imbécile et demi. Pourquoi rester sur la touche quand on peut nager dans l’imbécilité comme tout le monde ? Voilà un opposant  » radical  » que Bongo a vaincu sans avoir à livrer bataille.  La grosse bouche de Pierre Mamboundou s’est tue le jour où, un certain 21 mars 2006, Omar Bongo y a fourgué quelques millions de CFA. Du coup, le  » radical  » opposant s’est convivialisé, et on le surprend aujourd’hui déguisé du costume rouge de  » chef de l’opposition  » nommé par Omar Bongo. Ce n’était donc, après tout, qu’un combat pour le CFA, un combat pour le ventre. Pourquoi le ventre de Paul Mba Abessole devait-il grossir alors que celui de Mamboundou restait vide ? Il fallait réparer cette injustice ! Apparemment, face à la force du CFA, les cartons rouges que l’on voulait jeter par-ci par-là sur le chemin de Bongo ont vite été rengainés. Mamboundou ne semble pas s’être trop fait prier pour rejoindre le camp des imbéciles qui tuent le Gabon. Mamboundou, comme tous les autres animaux, attendait l’opportunité de se rallier aux idéaux du ventre qui ont animalisé la classe politique gabonaise depuis 40 ans. L’opportunité lui aura donc été donnée par Bongo suite à la vraie fausse attaque du siège de l’UPG le 21 mars 2006, attaque  qui mena aux fameuses  » négociations  » du 19 avril 2006 qui permirent à Mamboundou de passer officiellement du camp des radicaux au camp des conviviaux. Oh, on oubliait, Mamboundou est un républicain, qui respecte les lois de la république, même quand ces lois disent,  » oh toi, Mambound, tu ne seras jamais président du Gabon ; ne vois-tu pas que la loi républicaine au Gabon c’est Bongo ? »

Contrairement à ce que l’ancien opposant devenu, comme Mba Abessole, faussaire, a voulu faire croire au peuple, les accords qui résultèrent de la  » rencontre historique  » du 19 avril 2006 étaient simples : Mamboundou avait accepté de  » réintégrer la République « , pour utiliser la phrase bien connue des imbéciles politiques gabonais passés maîtres dans l’art du théâtre des danseurs de valse acrobatique. Ainsi, Mamboundou avait non seulement accepté de réintégrer la République, mais aussi de rattraper le temps perdu côté CFA. Voilà pourquoi au sommet des revendications de Mamboundou se situait le  » dédommagement  » de l’UPG. On comprend alors  que ce  » dédommagement  » voulait en fait dire dédommagement à titre personnel de celui qui, juste quelques deux ou trois mois auparavant, se déclarait encore président élu du Gabon. Mais comme le CFA a une logique que même la logique ne comprend pas, les résultats du  » dédommagement  » ne se firent pas attendre. Mamboundou annonçait peu après à grandes pompes que le parti qui juste un an avant se disait pauvre et sans moyens, parti qui de surcroit venait de perdre toute sa fortune dans l’élection présidentielle de novembre 2005, se déclarait soudain capable de présenter 120 candidats aux élections législatives de décembre 2006. Wow ! D’où venait tout d’un coup tout ce argent qui allait permettre au parti de Mamboundou de présenter 120 candidats aux législatives ? L’UPG avait-il tout d’un coup gagné au loto ? Une manière de dire que l’UPG, à peine une année après l’élection présidentielle, venait de faire le plein  de ses caisses, par les bonnes générosités miraculeuses du Omar récemment  » ondimbé  » par les grâces ancestrales de son père.

Comment alors s’étonner que les protestations de Mamboundou et de l’UPG aient soudainement baissé en intensité, jusqu’à totalement disparaître aujourd’hui alors même qu’Omar Bongo vient encore une fois de ridiculiser la fameuse opposition ? La verve verbale d’antan a fait place, chez Mamboundou et l’UPG, à la docilité. Le Gabon est enfin une démocratie, oyé ! Puisque Mamboundou n’a pas protesté, oyé ! Bongo le nabot de Lewai a été élu démocratiquement oyé ! Et il a battu Mamboundou aux législatives oyé ! Tout est donc beau et joli en pays gabonais. Quel drame pour notre pauvre pays !

Et Mamboundou, devenu grand politicien avec les poches pleines, de se pavanner fièrement par-ci et par-là. Il a gagné personnellement un poste de député et son parti en a huit en tout ! Bravo grand manitou d’opposant. Quel beau score démocratique ! Et voilà donc comment se renouvelle le drame des Gabonais. Ils se sont toujours fait trahir par des  » animaux  » qui n’ont jamais poursuivi d’autre idéal que celui de leur ventre. On se pose des questions. Comment un leader politique, ou un opposant digne de ce nom peut-il accepter sans broncher l’insulte qui lui a été faite lors de ces dernières législatives, insulte qui consiste à dire qu’on serait CHEF de l’opposition et PREMIER parti de l’opposition parce qu’on a ? 8 députés (vous avez bien lu, nous parlons bien de huit députés) à l’Assemblée  nationale ? Mon Dieu ! N’y a-t-il plus d’honneur au Gabon ? Il n’y a qu’au Gabon qu’un leader politique imbécilisé par l’argent de la corruption peut se satisfaire d’un résultat aussi médiocre. Si huit députés sur 120 font d’un parti le PREMIER parti de l’opposition et si toute l’opposition n’a pu remporter que 16 postes de députés sur 120, alors il faut conclure à un drame national. Mamboundou, en se satisfaisant sans broncher de ce résultat plus que médiocre, prouve donc à suffisance qu’au Gabon,  il n’y a plus d’opposition.

Le fait que Mamboundou se montre satisfait de ce résultat plus que honteux ne peut alors que trahir une seule chose : son accord avec Bongo avait prévu, et ceci avait été annoncé publiquement par Mamboundou lui-même, de faire de lui le chef de l’opposition, avec un titre formel qui allait lui assurer, selon l’accord, une survie pécuniaire  » digne « . Du coup, une seule conclusion s’impose : Mamboundou n’a pas été élu député à Ndendé. Il a été nommé député par Bongo, au même titre que son compère Zacharie Myboto, qui aurait récolté sept députés pour son parti. Huit députés pour Mamboundou et sept pour Myboto ont donc suffi pour convaincre nos  » opposants  » du caractère démocratique du Gabon ? Et c’est avec seize députés que l’opposition va pouvoir démanteler le régime  Bongo de l’intérieur ? Anwa ! ne nous faites pas rire, s’il vous plaît.

Et demain, le gaillard Mamboundou, les poches bien pleines et le ventre bien gros, dira comme Mba Abessole que c’est de l’intérieur qu’il va vaincre le régime Bongo. Anwa !

Et demain encore, avec ses malheureux huit députés, Mamboundou ira faire sur la place publique des discours fiers, comme s’il y avait fierté dans une telle humiliation ? Mais qu’est-ce que donc que cette connerie ? Anwa !

Frères, regardez bien : Un faussaire démocratueur de plus est né. Vive Mamboundou Ondimba (N’appellent-ils pas tous Omar Bongo  » papa  » ?). Du coup, on comprend que Pierre Mamboundou, tout comme Mba Abessole, n’étaient que les pions d’une grosse machination bongoïstes vivant à dégonfler la pression de la révolution au Gabon. Paul Mba Abessole a sauvé Bongo dans la décennie de 1990 à 2000. la décennie de 2001 à 2012 est celle où Bongo se sera servi de son joker Pierre Mamboundou pour dégonfler les dernières velléités insurrectionnelles des Gabonais. Et voilà donc le Gabon sans opposition. Bien fait messieurs les animaux, bien fait messieurs les imbéciles. Bien fait.

Imbécile No. 4 – Zacharie Myboto : Anwa ! Ce n’est même pas la peine de parler de cet imbécile qui pue l’imbécilité à mille lieues. Il n’y a qu’un imbécile qui puisse croire qu’après avoir été pendant près de 40 ans le complice en tout de l’animal Bongo, l’animal Myboto soit devenu opposant au régime qu’il a lui-même contribué à créer. Tout le monde le sait, Myboto est allé dans l’  » opposition  » de façade pour essayer de rallier pour le compte de son régime les quelques âmes perdues du Gabon qui voulaient à tout prix se trouver un messie, et qui ont cru le temps d’une élection que cet animal s’était reconverti en homme. Mais comme on le voit et comme on le verra, il est difficile, quand on nait animal, de devenir humain par la suite. Animal Myboto a été, animal il restera. Au pays des imbéciles, on ne se fait pas soudainement génie. Myboto est depuis toujours un fruit pourri. Donc, un autre cou à tordre.

Analyse

Ces noms que nous avons mis en exergue ne sont que la face visible de l’iceberg de la bestialité politique au Gabon. Omar Bongo, dans son animalité chronique, a transformé la classe politique gabonaise en bêtes dont le seul but est aujourd’hui l’enrichissement personnel. La fameuse opposition s’est donc petit à petit liquéfiée dans cette boue contaminée, au détriment d’un peuple miséreux alors même que les moyens de soigner cette misère sont là, mais confisqués par une classe politique animalisée.

A ceux donc qui criaient par monts et par vaux que Mamboundou était un vrai opposant et qu’il savait ce qu’il faisait, nous posons la question suivante : qu’est-ce que Mamboundou a accompli de politique qui dépasse ce que Mba Abessole a accompli dans le passé ? Rien.

Par ailleurs, qu’a réellement accompli Mamboundou en tant qu’opposant qui puisse mériter crédit ? Rien.

Primo, Mamboundou n’a jamais atteint la carrure politique de Mba Abessole et ne l’atteindra sans aucun doute jamais.  Secundo, quelle évolution politique positive peut on citer qui pourrait conforter les Gabonais et leur prouver que le Gabon est désormais une démocratie grâce à Mamboundou ? Aucune ! La preuve : Mamboundou a présenté ses négociations avec Bongo comme la chose qui allait garantir la transparence électorale au Gabon. Or, une élection législative vient de se tenir qui contredit fondamentalement une telle assertion. Le scrutin législatif de décembre 2006 a été la copie conforme de toutes les autres élections gabonaises : les mêmes fraudes, les mêmes tares, les mêmes imbécilités. Le seul constat évident reste le suivant : en participant à des élections perdues d’avance, Mamboundou et tous les margoulins de la fameuse  » opposition  » gabonaise ont tout simplement validé les fraudes électorales de Bongo, sur la base d’ententes secrètes dont le but était de tout simplement bouffer le Gabon sur le dos du peuple. Nous avons vécu au Gabon depuis 1990 ce que l’on peut appeler une grosse escroquerie politique.  En effet, il n’y a rien qui puisse permettre de dire le contraire. La preuve :

– la constitution issue de la conférence nationale de 1990 était démocratique.  Depuis, Omar Bongo l’a changée pour en faire une constitution sur mesure lui assurant une hégémonie politique totale sur le pays. Donc, pour le Gabon, impossibilité totale d’un changement par les urnes. Et vu que le dictateur s’est déjà porté candidat pour l’élection présidentielle de 2012, on peut déjà donc prévoir que, si Bongo est  » réélu  » en 2012, le Gabon sera le seul pays au monde à avoir eu le même président pendant 52 ans (en 2012, Bongo aura fait 45 ans au pouvoir ; sept ans de plus feront en tout 52 ans).

– La fraude aux élections présidentielles n’a fait que s’amplifier.  » Elu  » en 1993 avec 51% des voix, Omar Bongo fut  » réélu  » en 1998 et 2005 avec 66% et 79% des voix respectivement. Donc, le Gabon a connu une régression fondamentale totale sur le plan démocratique. Ce qui revient à dire que de démocratie, il n’y en a pas dans un Gabon où Bongo s’octroie les scores électoraux qu’il veut.

– Sur le plan de la représentativité de l’opposition à l’assemblée nationale, on voit qu’il n’y pas non plus d’amélioration. 11 sièges en 2001 et 16 sièges en 2006. Est-ce vraiment pour ceci que ce bat l’opposition gabonaise, surtout quand on sait que ces scores sont une énorme régression par rapport aux législatives de 1990, où l’opposition avait quand-même pu conquérir 54 des 120 postes de députés à l’Assemblée nationale. Donc, partir de 54 députés en 1990 à 16 députés en 2006 ne peut pas être vu comme une victoire pour la démocratie. C’est une hécatombe.

Hécatombe car si l’on fait un décompte chronologique, on voit que l’opposition a obtenu 54 sièges aux législatives de 1990,  35 sièges aux législatives de 1996, 11 sièges en 2001 et seulement 16 sièges en 2006. Voilà ce qu’on appelle une érosion démocratique, pas une progression. L’opposition de Mamboundou n’est donc pas une opposition viable vu que Mamboundou, au plus fort de la contestation politique au Gabon, a fait pire que Mba Abesssole et Agongjo en 1990, qui avaient obtenu respectivement 17 et 19 députés chacun. 2006 est donc une année sombre pour le Gabon puisqu’elle voit la mort de l’opposition interne. Par ailleurs, ces postes de députés qui ressemblent plus à des nominations politiques ne peuvent  convaincre personne du caractère démocratique des élections au Gabon. La preuve : en 2006, pour avoir fait campagne contre son patron Omar Bongo, Mba Abessole devenu mauvais élève l’a payé au prix fort. Bongo a nommé Eyegue Ndong député pour punir un Mba Abessole qui regrette aujourd’hui amèrement sa désinvolture. Par contre, Myboto et Mamboundou, bons élèves de  » papa « , ont été, avec leurs partisans les plus proches, récompensés par des  » élections-nominations  » qui leur assureront désormais le pain pendant cinq ans. Il n’y a donc jamais eu quelque crédibilité que ce soit dans le système électoral gabonais car il n’y a, dans le c’ur des Gabonais, aucun amour pour l’animal Bongo. Le régime ne s’impose que parce que c’est un régime de dictature et parce qu’en face, il n’y a qu’une opposition alimentaire qui aime à faire du bruit pour solliciter  » sa part « .

Qu’on ne vienne donc pas nous dire, au BDP ici, que c’est parce qu’on est au Gabon sur le terrain qu’on fait de la vraie politique. Où a conduit la soi-disant politique de terrain de Pierre Mamboundou ? En quoi le Gabon aura-t-il progressé démocratiquement grâce à l’action politique de l’opposition interne ? On voit plutôt que c’est grâce à la complicité de cette opposition interne qu’Omar Bongo a pu consolider son pouvoir.  Mamboundou et tous les autres margoulins, au lieu de forcer Bongo à démocratiser par des actions insurrectionnelles, se sont entêtés à participer à des élections perdues d’avance. Et aujourd’hui, Bongo utilise leur participation comme la preuve de l’état démocratique du Gabon, dans un pays où pourtant tout le monde sait que Bongo ne peut pas gagner une élection démocratiquement organisée. Bref, qu’ont fait ces politichiens qui ont prétendu faire de l’opposition sur le terrain au Gabon ? Rien.

Qu’on ne nous dise plus que la vraie opposition c’est celle qui se trouve au Gabon. Il n’y en a plus. Qu’on ne nous dise pas qu’être à l’étranger est une tare: ceux qui font de l’opposition au Gabon depuis 17 ans n’ont rien apporté de bon, à ce que nous sachions. le but d’une vraie opposition, c’est prendre le pouvoir, pas de se contenter de huit députés. Huit députés, c’est de l’alimentaire et rien d’autre, de l’animalité. C’est parce que ces imbéciles n’étaient pas de vrais opposants qu’ils ont nagé dans la convivialité et l’alimentaire et le résultat se fait sentir aujourd’hui. Ils ont hésité à prendre les responsabilités qui étaient les leurs en se réfugiant derrière de faux discours de paix, de sagesse, prétendant vouloir éviter des bains de sang alors qu’ils avaient peur pour leur propre vie, leur propre ventre. Ils ont donc fini par vendre le Gabon à ses ennemis, à la clique de mafieux que dirige l’animal Bongo. Le BDP-Gabon Nouveau ne fera pas la même erreur.

Qu’on ne nous dise donc plus d’abandonner nos idées de révolution au Gabon. Ce pays a connu trop de misères pour l’abandonner aux malfrats qui le ravissent et le violent actuellement. Il faut en finir avec cette classe politique imbécile, avec ces animaux sauvages. Pour le BDP-Gabon Nouveau donc, il n’y a qu’une seule conclusion possible : ce n’est pas par les urnes que les Gabonais se débarrasseront de l’animal Bongo.  Il va falloir tout simplement que ceux qui veulent le vrai changement au Gabon s’associent au type d’actions insurrectionnelles que nous planifions, actions qui seules seraient capables de démanteler la dictature d’Omar Bongo.

Maintenant qu’il est établi sans ambigüité que le Gabon est l’otage des forces du mal alliées, il n’y a plus qu’une seule action possible : la révolution, par tous les moyens possibles.

Attelons-nous-y donc ensemble, pour que vive le Gabon.

BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052
USA
Tél./Fax: 973-447-9763

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