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Communiqué: Le BDP-Gabon Nouveau rejette les législatives de décembre 2006 comme nulles et non avenues et condamne avec fermeté la collusion entre Albert Bernard Bongo et sa nouvelle recrue Pierre Mamboundou

Quelle humiliation ! Quelle prostitution des consciences !
                                                                           
Le mensonge et la duperie sont toujours premiers en tout et ils entraînent les sots de leur apparence continue. Mais la vérité arrive toujours la dernière et tard, boitant sur les béquilles du temps.

Le mensonge est superficiel et ceux qui le côtoient sont ceux qui tombent dans sa trappe. On dit au village que le discernement vit retiré en son for intérieur pour se faire davantage estimer des sages et des honnêtes gens.

Et donc, Mamboundou a menti au peuple. Du coup, il a rejoint l’autre camp. Au passage, il a oublié qu’une opposition digne de ce nom, dans un état dictatorial, ne peut céder au premier éternuement de son roi. Nous allons donc finalement devoir apprendre à notre feu opposant radical que dans un état comme celui de bongo, seule l’hostilité peut pousser à vaincre des montagnes que malheureusement le rapprochement ou l’amitié ne peuvent soulever.

La flatterie d’un pouvoir aussi vil est plus dangereuse que la haine car celle-ci pousse à révéler les défauts que l’autre dissimule ou exprime à des fins douteuses. Bongo a toujours tiré plus de services à promettre la démocratie aux  » opposants  » qu’en la leur permettant. Il suffit à ce titre de constater la litanie d’accords de démocratisation qu’Omar Bongo a signé avec ses  » opposants « , accord jamais réalisés :

23 mars – 19 avril 1990 : une conférence nationale se tient qui aboutit à accord national sacré visant à une démocratisation immédiate. Omar Bongo temporise, joue les  » démocrates « , puis trouve des failles juridiques, les exploite au vu et au su des fameux opposants, et paf ! Retour en arrière de 10 ans et fabrication d’une constitution sur mesure remettant fondamentalement en cause les acquis de la conférence nationale. Aucun gain démocratique n’est obtenu.

5-27 septembre 1994: signature des Accords de Paris, avec encore une fois, des promesses de transparence, de démocratisation et de bonnes gouvernance de la part d’Omar Bongo, devant des opposants obnubilés qui prennent pour argent comptant les paroles d’Omar Bongo et de ses spires. Mais, aux élections législatives des 15 et 29 décembre 1996, et aux présidentielles du 6 décembre 1998,  aucun des principes des Accords de Paris n’est respecté par Omar Bongo. La Fraude est massive et le trucage exorbitant. Retour donc, à la case départ, encore une fois.
 
26 septembre 2003 : Signature de la fameuse Trêve sociale entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Les diverses revendications appelées pourtant à cor et à cri par la société récoltent les promesses et le saupoudrage habituel de la part de bongo, juste le temps de calmer le jeu, et tout de suite après, hop ! Retour à la case départ. Quand on regarde le Gabon aujourd’hui, on voit qu’aucun des principes retenus dans le cadre de cette fameuse trêve sociale ne s’est inscrit dans la durée. 
19 avril 2006 : Pierre Mamboundou, célèbre  » opposant radical  » rencontre enfin Omar Bongo. Au lieu de plaider pour des sujets d’intérêt national, l’opposant radical se fait plutôt mou et, contre toute attente, réclame des dédommagements à titre personnel. Mais pour tromper le peuple, il fait des conférences de presse au cours desquelles il dit que les accords avec Bongo vont permettre la transparence électorale. Une mise en scène est aussitôt mise en place qui aboutit aux fameux Accords d’Arambo de mai 2006, que Mamboundou s’empresse de présenter comme une victoire de l’opposition gabonaise. Mais, surprise totale, aux fameuses élections législatives de décembre 2006, les accords d’Arambo ne passent pas le test. Comme à son habitude, le régime Bongo se taille une victoire de taille, ne laissant que des miettes au fameux opposant  » radical  » devenu ramolli par les millions de CFA de dédommagement que Bongo avait déversés dans son compte personnel. Le bruit court que entre 400 et 500 millions de francs CFA ont suffi pour ramollir Mamboundou avant l’élection. Ce qui explique son silence post-électoral vu que, pour une fois, on n’a pas eu droit aux fameuses conférences de presse incendiaire et Mamboundou, comme Mba Abesssole avant lui, est plutôt devenu un habitué du Palais du bord de mer.

Ainsi, même après 17 ans que Sieur Mamboundou a pu dissimuler sa combine avec Bongo, la vérité a fini par démasquer le faux opposant radical, à l’instar de  tous les autres bedonnants qui l’ont précédé à l’autel du bongoïsme où se fait la corruption des âmes.

Les Anglo-Saxons usent du fameux proverbe qui dit :  » Fool me once, shame on you ; fool me twice, shame one me  » (Trompe-moi une fois, honte à toi ; trompe-moi deux fois, honte à moi). Alors, ou bien les opposants gabonais resteront à jamais d’éternels imbéciles qui croiront continuellement aux bonnes volontés de Bongo, ou bien cette imbécilité cacherait en fait la plus grosse machination politique qu’aucun pays au monde n’ait jamais pu organiser.

Mais à supposer qu’on laisse le bénéfice du doute à nos opposants convivialisés, la question reste tout de même posée. Jusqu’à quand les fameux opposants gabonais comprendront-ils enfin qu’avec Bongo, il n’y a point d’accord qui puisse tenir et que Bongo ne cède jamais quand on le caresse dans le sens du poil ? Les échecs des interminables litanies d’accords signés et des interminables lignées d’opposants entrés au-dedans pour soi-disant travailler le régime de l’intérieur ne suffit-il pas encore à montrer qu’Omar Bongo n’a jamais cédé quoique ce soit sans y être forcé ? Ces échecs ne suffisent-ils pas pour montrer aux Gabonais que rien de bon ne peut plus arriver au Gabon avec Omar Bongo au pouvoir et que la seule manière de se défaire du régime Bongo consiste tout simplement à le foutre dehors par la force, vu qu’il ne partira pas de son bon vouloir ? La preuve, Omar Bongo s’est déjà déclaré candidat pour 2012, une manière de dire que ni Mamboundou, ni Mba Abessole ne pourront espérer être présidents avant la mort de Bongo. Et comme Bongo veut céder le pouvoir à son rejeton d’Ai Bongo, on comprend dès aujourd’hui que les fameux opposants ont échangé leurs convictions avec le confort d’un matérialisme qui traduit clairement la fin du combat politique pour eux. Marionnettes du régime ils ont été, marionnettes du régime ils resteront. Ils continueront à offrir aux Gabonais le triste spectacle de la figuration politique, vu qu’ils n’auront été, en définitive, que de simples figurants dans la pièce théâtrale indigeste servie au peuple par Omar Bongo. Acteurs d’un simulacre déshonorant, ils se pervertiront pour devenir, avec Bongo, les bourreaux d’un peuple qu’ils ont pourtant juré de défendre.

Alors,

Que l’éminent et le prolixe verbeux Pierre Mamboundou n’ait pas compris que dans une telle nasse, celle de Bongo, la privation est généralement très utile car, tant que les prétendants (opposants du ventre) sont maintenus dans leurs espérances (avoir le miang ou devenir roi), ils le servent avec le plus grand zèle. La mécanique du bongoïsme a pour principe qu’il n’y a pas de marchandise moins chère que celle qui s’achète par l’espoir d’une récompense (d’où la pléthore de mesures individuelles qui suivent les conseils de ministres ou les lendemains d’élections. La récente promotion de Mamboundou à la chefferie de l’opposition conviviale au parlement l’illustre bien. C’est à rire rouge !
 
Comme dans un film de science fiction, nous voulions bien comprendre que  » le sot n’apprécie personne par ignorance du bon et par instinct du pire « , mais en quoi Mamboundou a-t-il pu trouver du bien en Bongo après que celui-ci ait, soi-disant, tenté de l’assassiner ? A moins d’être dans le film Matrix, version Ndéndé-Léwaï, cette contradiction ne peut s’expliquer que par les contes de Mvett où le possible et l’impossible se confondent. Comprenez ici que les gesticulations oppositionnelles du Sieur Mamboundou sont totalement antinomiques, c’est-à-dire nulles !
 
Ce qui est sûr, par contre, est que Mamboundou et ses acolytes viennent de nous démontrer en version claire que, être un homme politique officiel au Gabon est synonyme d’être un homme sans couilles. Autrement dit, ces opposants gesticulateurs ont servi à la population un plat indigeste qui a démontré une bonne fois pour toutes qu’on ne peut pas être opposé à Albert Bernard Bongo et faire de la politique au Gabon. Faire de la politique au Gabon veut donc, en définitive, dire : fermer sa gueule ou faire semblant de s’opposer tout en se remplissant les poches sous la tutelle directe ou indirecte d’Omar Bongo. Point. Il s’agit tout simplement d’aller à la soupe et de se remplir le ventre comme tout le monde.

Il en demeure donc aujourd’hui que Mamboundou sentait le mensonge à distance. Qui d’intelligent aurait pu croire aux logorrhées insipides et démagogiques de Monsieur Mamboundou à la veille et au lendemain de ses accords avec son nouveau patron Albert Bernard Bongo ? Autoproclamé chef de l’opposition avec un statut formel qu’Omar Bongo s’est empressé de démentir dans les médias, voilà un Pierre Mamboundou humilié qui ose encore continuer ses mensonges. Mamboundou a eu le culot de faire croire aux Gabonais qu’il pouvait continuer le radicalisme tout en reconnaissant la légitimité d’Albert Bernard Bongo, et ceci malgré les maintes fraudes et crimes commis par le dictateur pour se maintenir au pouvoir depuis l’assassinat de Léon Mba. Pour Mamboundou et ses acolytes, il fallait donc se présenter aux législatives de 2007 pour conforter l’opposition gabonaise ? Et quel piètre réconfort : un score médiocre de 8 députés pour l’UPG et 16 au total pour toute l’opposition !

En arriver là, finalement, c’est prendre les citoyens et l’opinion publique générale pour des demeurés. Que Monsieur Mamboundou et tous les autres apprentis opposants sachent donc, dès aujourd’hui,  que la loi doit exprimer la volonté du corps social via les institutions. À lire les plaidoyers du leader de l’opposition depuis ces derniers mois, il va sans dire que leur contenu et l’esprit de leur rédaction se placent, malheureusement, à plusieurs décades en arrière des textes de lois contre lesquels il s’est toujours érigé car, si l’opposition qu’il prétend mener avait un peu de mémoire, voici, point par point, les incohérences qui démontrent le cynisme de ses discours depuis toujours :

 1- Que Mamboundou ait plaidé pour des mesurettes telles la hausse du point d’indice ou encore l’assainissement du registre des fonctionnaires en traquant les fonctionnaires fantôme devrait en effet être vu comme un acte honorable. Mais, ce que Mamboundou a oublié de dire, c’est que lui-même est un fonctionnaire fantôme. Il suffit de revoir sous quel matricule et sous quel statut il a commencé à servir le Gabon pour savoir quel a été son évolution jusqu’à nos jours. Pire, comment se fait-il que Mamboundou se soit tout d’un coup retrouvé aujourd’hui, paradoxalement, le confident politique de l’opposition auprès d’Albert Bernard Bongo, l’homme qu’il honnissait pourtant encore il y a à peine un an ?

2- Mamboundou accuse un véritable décalage d’époques dans sa vision des rapports Nord – Sud (Occident – Afrique) en parlant de fuite des cerveaux dans un contexte qui ne convient pas. Si Mamboundou est convaincu que c’est l’augmentation du point d’indice, ou encore que c’est son niveau dérisoire qui cause la migration des énergies vives du Gabon vers l’étranger,  c’est que Mamboundou circonscrit l’essentiel de l’avenir de son pays à ce piètre indice matériel. Ce qu’il a oublié de mentionner c’est la raison fondamentale qui, au-delà de la mal-vie généralisée qui sévit au Gabon,  justifie le départ des élites gabonaises : le traumatisme qui résulte de la gestion opaque du pays et la destruction des aspirations fondamentales d’un peuple. L’occident est un monde qui attire parce que, en occident, les opportunités et les droits des citoyens sont beaucoup mieux garantis dans un contexte où le débat démocratie et les protections juridiques et constitutionnelles régulent acceptablement la vie des citoyens, c’est-à-dire là où la qualification est, dans un contexte d’état de droit, le seul verrou pour accéder au minimum vital et décent. Donc, réduire la motivation des jeunes Gabonais qui préfèrent s’exiler à une question d’indice salarial, c’est méconnaître au plus profond de soi les dégâts profonds que la politique d ‘Albert Bernard Bongo a pu causer à plusieurs générations depuis son intrusion au pouvoir.

3- Que monsieur Mamboundou sache que si, lui, s’est précipité au palais pour plonger tête la première dans la marmite aux bongoCFAs au détriment du vrai combat à mener, là ne sont pas les aspirations des prétendus cerveaux Gabonais qu’il feint de défendre. Il ne fait que jouer la même symphonie que son parrain Albert Bernard Bongo qui a passé tout son règne à faire semblant de résoudre les problèmes des Gabonais en corrompant leurs consciences par la distribution de promesses d’argent ou d’augmentation des salaires, comme dans un cartel. On se souvient encore de cette  » jeunesse sacrée  » du Grand Camarade, jeunesse que le dictateur s’est pourtant empressé d’écraser à chaque fois qu’elle osait vociférer ses aspirations en vue d’un état de droit. Il n’a jamais supporté la clairvoyance des intellectuels dans le monde flou au sien duquel il patauge. Pour que Mamboundou soit tombé aussi bas, c’est qu’il est vraiment devenu un  » has been  » comme on dit. C’est à un homme vaincu que nous avons affaire aujourd’hui.

4- On se pose alors des questions : Où est l’homme ‘grand de taille’ qui regardait le nain de haut et qui doutait de la compétence des acteurs des institutions ? Où est l’homme qui donnait l’impression d’avoir compris que la thérapie du mal gabonais ne tenait pas de mesurettes symptomatiques (indice, fonctionnaires fantômes, SMIG etc…), mais de la suppression de sa vraie cause, c’est-à-dire le système aux manettes de l’état, ce système que le BDP a baptisé du nom de bongoïsme?
Mais au BDP nous ne lui tiendrons rigueur qu’à moitié car pour avoir érigé toute sa carrière d’opposant en se confinant dans son bled à Ndendé, coincé dans un arrière-pays sans routes, on comprend qu’il ait eu du mal à intégrer les vraies aspirations des élites du Gabon, qui sont loin d’être motivées par des traitements de mépris coutumiers au bongoïsme. Les élites attendent la démocraties, pas des miettes qui leur sont jetées par un régime criminel. Les miettes, c’est le saupoudrage des cuisses de dindons et des bières distribuées lors des élections, ce sont les kilomètres de route commencées à l’occasion des élections, mais vite abandonnés après, ce sont des points d’indice salariaux augmentés et établis comme une panacée sans tenir compte des causes fondamentales de l’arriération économique gabonaise. On en passe.

Mais allons plus loin :

5- Après les résultats rendus publics par le CENAP en cette période électorale,

– Que diront les adeptes du Mamboundisme bongoïsé, devant l’hégémonie du parti d’Albert Bernard Bongo (83-104/120 pour la mouvance bongoïste contre 16 pour l’  » opposition « , et peut-être même juste 9 pour l’opposition si on retire de ce total les 7 députés de Myboto, qui ne sont que des bongoïstes déguisés) ?

– Quelle sera la marge d’influence objective qu’auront l’UPG et son leader à l’Assemblée avec ce maigre effectif on ne peut plus cachectique dans ce parloir truffé de faux-semblants et d’opportunistes véreux ?

– Comment le Mamboundisme pourra-t-il faire fléchir, de par ses injonctions caduques, la logique du parti dominant, une logique qui n’a plus de lettres muettes ?

Et cette même logique cynique et satanique voudrait que, à la moindre réponse satisfaisant, juste pour la forme, aux doléances de leur nouvelle recrue Pierre Mamboundou, l’ascenseur soit retourné aux bongoïstes sous forme de discours démagogiques envers les pauvres citoyens, juste pour les calmer et les détourner du vrai débat pour l’alternance ? Tel sera le jeu permanent auquel les Gabonais assisteront et participeront désormais malgré eux, car il n’y a plus de doute aujourd’hui qu’il y ait collusion entre Mamboundou (l’opposant spectre jadis  » radical « ) et la dictature d’Albert Bernard Bongo. 

Mais comme il leur est de tradition, ils trouveront certainement une fuite à vue pour justifier auprès de la population leurs places à la table des convives du palais’.. C’est vraiment triste !

6- Les dirigeants de l’UPG auraient organisé une marche de protestation contre certains partis inféodés à Albert Bernard Bongo et qui leur auraient floué des sièges, tiens ! Cela les étonne encore dans le Gabon d’aujourd’hui ? Où ont-ils vécu au cours de ces 17 dernières années, sur Mars ? Ils sont surpris de vivre la traditionnelle fraude électorale du bongoïsme qui, pourtant, est pain quotidien au Gabon à chaque élection ! L’enfermement de Mamboundou à Ndendé serait-il pire que l’exil du BDP en occident ? Que le BDP ignore les réalités du Gabon pourrait être excusable: le mouvement n’est pas activement visible sur le terrain. Mais que les Upégistes, qui se présentent comme des hommes de terrain, ignorent tout de tout ce qui se passe sous leur nez et se réveillent toujours au dernier moment pour condamner la fraude qu’ils ont eux même contribuer à valider est un fait étonnant. Ou ils sont tous lunatiques à l’UPG, ou alors le miang que Bongo leur a distribué leur a tourné la tête !

En tous cas, c’est la preuve tangible que les citoyens politiciens qui se présentent sous l’identifiant UPG n’ont jamais vraiment visé des élections démocratiques dans un contexte sain. Ils se sont contentés de jouer les figurants, avec comme récompense ultime du miang à gogo que Bongo a enfoncé dans la gorge du grand Mambound pour le faire taire à jamais. Ah ces Upégistes ! Ils devraient pourtant comprendre, si tant soit peu ils étaient des opposants sincères, que Sous bongo et ses transfuges, opposants d’hier et alliés d’aujourd’hui, aucune entreprise politique ne sera bénie par la justice. Tout est et sera toujours truqué parce que lui-même est arrivé là et ne reste là que par maints truquages.
 
Et voilà donc Mamboundou haussé au rang de chef de l’opposition gabonaise par des subterfuges bongoïstes. C’est à vomir de honte ! Il s’agit bien de la scène 1 de l’acte II après  » Mba Ossone « .
 
Encore plus naïf, le Mambound et ses acolytes, dira-t-on tout simplement.
 
7- Les partis de l’opposition conviviale pour ne pas dire de connivence auraient revendiqué le report des élections ? Mais pourquoi faire ? Qu’est-ce que cela aurait changé à la scène ? Devant les irrégularités tant constatées sur la méthode et la valse d’incompétence entre le ministère de l’intérieur et la CENAP, bien avant les urnes, pourquoi les prétendus opposants ont-ils maintenu leur présence aux urnes s’ils estimaient qu’il y avait vice de fond et de forme ?
 
De deux choses l’une : soit il s’agissait de remuer leur même épouvantail d’opposition, pourtant bien convivialisée et donc  » waste of time « , soit ils pensaient plutôt que le partage du butin n’était pas bien équitable entre eux? les vampires. C’est bien connu au Gabon, on gueule beaucoup pour mieux partager le gâteau, mais on reste ensemble pour ne pas perdre sa part. Bongo et Mamboundou, c’est  » papa  » et  » gamin « . Il n’y a aucune autre traduction à ce spectacle.

8- Le coup fatal et unique à la république manioc, c’est l’invalidation de la candidature d’Assélé en prétendant des irrégularités. Permettons-nous de rire !!!!! AAAkiéh !

 Il se pose donc, devant la lecture de cette déclaration, un problème d’interprétation selon que l’on est nanti ou démuni. On pourrait se demander si ce n’est pas fait exprès !

Mais nous analysons :

La sagesse veut que l’homme qui représente les institutions au nom du peuple, ou que l’homme qui se revendique défendre une certaine probité des idéaux institutionnels via une idéologie opposée au dérapage, et qui constate que ces édifices semblent perdre de leur valeur sacrée, doit se demander si ceux qui les représentent le font dignement !

 Donc, si la Présidente de la cour constitutionnelle s’indignait réellement des irrégularités de certaines candidatures comme celle d’Assélé, ce n’est pas uniquement à celle d’Asselé qu’elle devrait s’arrêter ! Faute de braver la valeur des institutions de son pays, elle aurait pu épargner au pays ce vil spectacle en allant compléter sa formation en lisant  » la sociologie du droit  » d’Henry Lévy-Bruhl où il évoque brillamment la  » théorie de l’abus du droit « .  De là, notre constitutionaliste aurait pu peut-être commencer à comprendre que s’il y avait des candidatures à invalider, ce n’est sûrement pas uniquement celle d’Assélé qui ne fait pas plus de mal aux Gabonais en flouant, soi-disant, un siège à l’UPG de Mamboundou, mais toutes les élections qui ont maintenu son jules et tous ses acolytes au pouvoir depuis 1967, n’en déplaise aux serviteurs de l’omerta. Une loi dans laquelle semblent exceller nos plaisantins représentants des institutions.

Faire croire aux Gabonais que la Présidente de la cour constitutionnelle a disqualifié un vieux lion comme Assélé au profit d’une profane de l’UPG, c’est commencer à faire avaler la pilule infecte qui ferait croire aux Gabonais que les institutions mises en place par Albert Bernard Bongo fonctionnent sans partialité. C’est ce que nous appelons saupoudrage au BDP. Seuls les neuneux resetront crédules devant une telle mise en scène. On applaudira la fameuse Présidente de la Cour constitutionnelle le jour où elle foutra un coup de talon dans les couilles d’Omar Bongo, pour lui signifier son illégalité quadragénaire. En attendant ce jour, que la Présidente constitutionaliste à rebours nous épargne de telles vomissures.

 Mais c’est vrai qu’au Gabon, longtemps notre Présidente a estimé que Bongo est, en quelque sorte, le centre d’un monde fermé dans lequel il est souverain et seul maître à bord, ce qui veut dire qu’il peut agir à sa guise sous la seule réserve des lois et des règlements qu’il dicte lui-même. Mais Madame la Présidente de la cour constitutionnelle, si vous êtes logique avec vous-même et avec ce qui devrait être vos acquis intellectuels, vous devriez comprendre que le pouvoir qui vous est conféré, s’il a été fait sous le sceau de l’esprit juste, doit vous rappeler que les repères républicains ne trouvent leur force et leur bienveillance que dans le sens que leurs garants leur donnent. C’est-à-dire déclarer d’abord l’invalidité d’Albert Bernard Bongo pour qu’aucune autre irrégularité ne soit plus possible au Gabon.

Pour vous aider davantage, nous vous rappelons les trois maximes latines qui devraient régir l’esprit de votre corps de métier, c’est-à-dire l’esprit des institutions d’un Etat digne (civitas) : honeste vivere , alterum non laedere, suum cuique tribuere. Autrement dit : vivre honorablement, ne pas nuire à son prochain et accorder à chaque citoyen ce qui lui est dû.
Par conséquent, avoir la responsabilité de gardien des institutions est plutôt considéré comme une pratique honorable, voire un art d’exercer la justice sur un socle moral.

Mais :

– Madame la Présidente de la cour, quelle morale croyez-vous faire passer en invalidant un invalide du PDG et en validant un invalide de l’UPDG (UPG/PDG) ?

– Madame la Présidente de la cour des maîtresses d’Omar, euh ! pardon, de la cour constitutionnelle d’Omar, les Gabonais aimeraient vous amener aux questions suivantes :

9- Dans un pays comme celui dont vous avez le guidon de la constitution, le Gabon,

– À qui la loi doit-elle, d’abord, s’appliquer si ce n’est à celui qui est censé l’incarner ou la représenter symboliquement ? (Nous vous soufflons la réponse, juste au cas où le CFA vous aurait embrumé l’esprit. Réponse = Albert Bernard Bongo)

– Quand la loi rentrera-t-elle en vigueur pour incarcérer Albert Bernard Bongo après toutes ses fraudes et tous ses crimes ? (Réponse = Quand le BDP vous surprendra bientôt enfourchée sur vous savez quoi? d’Omar Bongo. Nous n’osons pas utiliser le mot qui vous sied bien, Madame, car vous en êtes vraiment une quand vous mettez les intérêts d’un amant croulant devant ceux du peuple).

– Qu’arrive-t-il quand une loi régulièrement votée est appliquée pour certains et pas pour l’autre ? (Réponse = on donne une mallette d’argent)

– Que dites-vous de ces lois organiques ou constitutionnelles taillées aux mensurations d’une seule et même personne très naine et rehaussée uniquement par des talons dames kilométriques depuis plusieurs décennies ? (Réponse = Elles permettent aux pleutres et aux tonneaux creux de vivre des excréments du roi incompétent).

 – Quel siège, finalement, devez-vous invalider au Gabon ? (Réponse = votre amant de toujours, Omar Bongo, qui ne doit plus vous servir à grand-chose de ce côté-là, tout croulant comme il est devenu).

Autrement dit, quel est le code référent du fonctionnement des institutions de l’Etat gabonais ? Comment osez-vous vous satisfaire de ces théories de l’abus et de l’arbitraire qui tuent le Gabon, Madame la Présidente ?

 Ces questions peuvent se prolonger infiniment dans un pays où le dirigeant règne depuis près de quatre décennies alors que ses équipes se succèdent sans le moindre succès.
 
Et si vous pensez qu’Albert Bernard Bongo ne doit pas lui-même être invalidé, c’est que malgré votre formation probablement valable, vous devez confondre, Madame la Présidente de la cour, l’homme OB jouissant naturellement de ses droits subjectifs et le citoyen OB affranchi à la suprématie des institutions de l’Etat gabonais et par conséquent assujetti au droit objectif.  L’on ne saurait trop vous rappeler l’obligation qui est vôtre de faire respecter les institutions dont vous l’avez fait le garant, si lui, ne peut y parvenir à cause d’une animalité qui lui fait confondre sa personne avec celle de l’état. Non, Madame, l’état ce n’est pas Omar Bongo. L’Etat, c’est le peuple, et ce peuple n’en veut plus.  D’où la posture illégitime de votre protégé.
 Et pour finir avec vous, Madame la Présidente de la cour des (in)validations, voici en quelques remarques non diffamatoires, une contradiction qui fait pâlir votre lecture des lois institutionnelles :

Vous invalidez le candidat Assélé pour des irrégularités à sa charge. Bien !

Mais alors, que dites-vous donc du compte-rendu qui suit et qui a été fait sur le Gabon par des autorités internationales crédibles il y a quelques mois :

  » Le Gabon est une république dominée par une présidence forte et le Parti Démocratique Gabonais (PDG), au pouvoir depuis 1968. Le Gabon a une population de 1.3 millions habitants. Le 27 novembre 2005, le leader du PDG, El Hadj Omar Bongo Ondimba, président depuis 1967, a été réélu pour un mandat de sept ans dans une élection entachée d’irrégularités.  »

Il ne s’agit là que d’un rapport sur les droits de l’homme, et qui dit droits de l’homme dit les droits fondamentaux d’une politique qui se veut démocratique.

Et qu’en faites-vous ? Vous occultez, n’est-ce pas ?

Pourtant, rien qu’en vous soulignant l’Article Premier des principes et des droits fondamentaux, stipulés dans la constitution gabonaise, aucun de ses alinéas n’a trouvé de suite ni de sens dans la vie des Gabonais. C’est là que votre verve devrait se manifester.

N’avez-vous pas honte d’avoir inféodé le judiciaire à l’exécutif, d’où les détournements et les meurtres non élucidés, laissant ainsi libre cour aux exactions criminelles de ce régime animalier, notamment la prison d’opinion, l’autorisation de sortie du territoire masquée sous des formes multiples quand un Gabonais demande un visa pour la France, les citoyens mis sur écoutes téléphoniques, les refus de délivrance de passeports aux opposants exilés, les licenciements ou mutations sauvages pour délit d’opinion. On en passe.

C’est aussi là que votre serment juridique aurait dû exceller !
 
10- Et pour revenir à la nouvelle recrue de la cour du roi incompétent, Mamboundou, nous ferons plus tard le ratio entre les avantages de son mea-culpa et le niveau de vie des Gabonais dans les 5 ans qui vont arroser et caresser son affranchissement au palais des horreurs d’Omar Bongo, sauf si, au passage, le Mamba le prive de ses caisses de CFA retirées du palais du bord de mer à la veille de chaque élection. Mamboundou n’avait pas compris que le début du fonctionnement d’une démocratie est marqué par certains fondamentaux, et pour ne rappeler que quelques-uns :

– La réduction drastique et logique du pouvoir de nuisance du Président de la république.  Ceci est nécessaire au Gabon pour prévenir des dérives autoritaires telles celles vécues sous Omar Bongo.

– Rendre indépendants la Cour constitutionnelle et la Commission électorale, ainsi que le Conseil Nationale de la Communication, et confier leur gestion à des membres légitimement élus, et non pas nommés par quelqu’autorité que ce soit.

– Mesures punitives impitoyables contre la corruption politique, y compris contre les distributeurs de bières et de cuisses de dindons à des fins électoralistes.

Rien que ces quelques paramètres auraient déjà suffi à démocratiser un peu plus le Gabon et à faire respecter le verdict des urnes. Mais lisez un peu plus les textes du BDP-Gabon Nouveau : ils regorgent de propositions de réformes capables de changer le Gabon du jour au lendemain et de le mettre sur la pente du développement durable, pour le plus grand bien de ses populations.
 Mais la réalisation de ces fondamentaux a, bien entendu, un facteur vectoriel commun, c’est la réforme profonde de l’état, la réforme constitutionnelle exigée par le BDP et reconnue dans toutes les démocraties dignes. 

Aussi, et sachez que, l’honneur et le pouvoir dont doivent jouir les hommes d’état n’ont aucune marque ethnique ni aucun caractère inné, sauf que tous ces acteurs politiques gabonais à la solde d’Omar l’ont à jamais imprégné de ces tares sous son règne putride.

Du coup, ces valeurs qui doivent servir de socles et de piliers pour une nation qui veut s’élever n’ont plus de sens ni pour les générations de maintenant, c’est-à-dire vos propres enfants, ni pour celles qui suivent, et ni même pour vous-mêmes. Quel drame séculaire !
 
Dans une nation où règne un chef dédaigneux des institutions, ceux qui sont épris de sagesse pour élever cette nation réservent toujours l’autre moitié du sens de la loi que mère nature amplifie sagement pour terrasser le mal. Terrasser le mal bongoïste se doit donc de devenir aujourd’hui l’aspiration fondamentale de tous les Gabonais. Telle est la finalité du BDP Gabon-Nouveau.

C’est à ce titre que le BDP-Gabon Nouveau rejette avec la plus vive énergie les actes de collusion qui sont entrain de se signer entre Albert Bernard Bongo et sa nouvelle recrue Pierre Mamboundou, sur le dos, encore une fois, des Gabonais plus que jamais paupérisés. Tous ceux qui, aujourd’hui, s’allient pour tuer le Gabon, valident la fraude et les crimes trouveront sur leur chemin, à la manière du Mamba, le BDP-Gabon Nouveau étendu sur leur passage, pour leur barrer le chemin. Attention donc à la virulente morsure du Mamba !
 
Tsir’Ella-Nguéma
Porte Parole du BDP-Gabon Nouveau

BDP-Gabon Nouveau
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Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

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