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Communiqué Final et Déclaration de la Conférence de presse du BDP-Gabon Nouveau du samedi 17 novembre à Libreville

(BDP-Gabon Nouveau, 22 novembre 2007) – Le BDP-Gabon Nouveau a organisé le samedi 17 novembre 2007 une conférence de presse inédite au cours de laquelle les membres de la Coordination nationale du mouvement ont exposé aux journalistes et au public un certain nombre de faits relatifs au récent voyage des membres de la Coordination nationale du BDP à New York et au refus du Dr. Daniel Mengara, président du BDP-Gabon Nouveau, de rencontrer Omar Bongo lors de son dernier voyage à New York en septembre dernier. Cette allocution a été lue devant journalistes par Monsieur Paskhal Nkoulou, Coordonnateur de la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau au Gabon.
COORDINATION GENERALE
COORDINATION NATIONALE

Déclaration de presse, Conférence de presse du BDP-Gabon Nouveau du samedi 17 novembre 2007

Mesdames et messieurs les journalistes

Chères militantes et militants du BDP-GABON NOUVEAU

Chers amis.

L’obligation d’objectivité et la nécessité de transparence nous amènent aujourd’hui à porter des précisions sur l’abondant développement fait par la presse et la rumeur sur le refus par le Président du BDP-GABON NOUVEAU, le Dr Daniel MENGARA, de rencontrer Monsieur BONGO ONDIMBA lors de son dernier séjour à New York au mois de septembre.

Evidement, nous aborderons aussi les autres points de la vie politique économique et sociale du Gabon, ce d’autant plus que la période de rentrée scolaire est un moment privilégié pour prendre le pouls de la société.

Nous mettrons également  à profit cette rencontre avec la presse pour dénoncer les violations des droits humains dont sont victimes les membres de la Coordination Nationale du BDP-Gabon Nouveau et le refus des autorités gabonaises de renouveler le passeport du président MENGARA.

Les détails de notre voyage aux USA occupant les feux de l’actualité, je vais donc commencer par vous faire l’inventaire des évènements qui ont jalonné le  processus de la rencontre avortée de NEW YORK.
 
En effet, sans verser dans le sensationnel dénué de tout sens de la dignité, un peu comme on l’a vu avec la version ridiculement tronquée et sans déontologie journalistique publiée par le journal le NGANGA, nous voulons par soucis de rigueur, de transparence, de vérité, et de fidélité à notre ligne politique, vous exposer l’ensemble des motifs qui ont conduit le BDP-GABON NOUVEAU à dénoncer puis rejeter la sollicitation de rencontre adressée à notre mouvement par OMAR BONGO ONDIMBA.

Mais auparavant un petit détour pour vous présenter l’entrée en scène des différents personnages qui ont joué un rôle dans le processus de la rencontre avortée de NEW YORK.

Le premier présenté sera l’évêque Steve Mike JOCKTANE, de sa double identité d’évêque et de conseiller personnel de BONGO ONDIMBA, il utilisera d’ailleurs l’une et l’autre de ses cartes professionnelles, c’est selon les nécessités.  Nous clarifierons cette duplicité dans quelques instants.

Mais, pour bien comprendre cette histoire, il faut au préalable noter deux périodes distinctes de la vie du BDP, c’est-à-dire la période avant juillet 2007 et la période après juillet 2007.
Avant juillet 2007, les membres de la coordination nationale que nous sommes faisaient partie du BDP-Démocrate. Après juillet 2007, et notamment après notre dissolution du BDP-Démocrate et notre retour au BDP-Gabon Nouveau en juillet, nous sommes redevenus des membres du BDP-Gabon Nouveau. Les deux mouvements avaient des idéologies radicalement différentes et nous avions, en juillet dernier dans une déclaration à la presse, fait l’état des lieux pour expliquer comment nous avions été entraînés malgré nous dans l’aventure du BDP-Démocrate par les frères BESSACQUE (voir Chronologie).

Ceci pour dire que c’est en tant que membres du BDP-Démocrate que nous avions fait la connaissance, en janvier 2007, de l’évêque Mike JOCKTANE. Nous l’avions rencontré alors que les membres de la Coordination Nationale du BDP-Démocrate que nous étions s’organisaient déjà pour dénoncer les méfaits des frères BESSACQUE et leur complicité avec Landry BONGO, ceci après que nous avions découvert leur supercherie. Nos préparatifs visaient déjà, à cette époque, la dissolution pure et simple du BDP-Démocrate parce que nous ne nous sentions plus d’humeur à continuer à faire croire à un mouvement créé sur la base de la supercherie et du mensonge. En faisant donc la connaissance de Steve Mike JOCKTANE, nous finissons au cours de nos entretiens par nous mettre d’accord qu’il faut arriver à dire la vérité à monsieur BONGO ONDIMBA pour qu’il sache que, contrairement à ce que lui et quelques personnes de son entourage pensaient, toutes les promesses qui lui avaient été faites par les frères BESSACQUE sur leur capacité à faire disparaître le BDP-Gabon Nouveau n’avaient été que des supercheries, arnaques et escroqueries cautionnées par son propre fils Landry BONGO et le ministres MBA OBAME.

On se souviendra que les frères BESSACQUE et nous tous avions été exclus du BDP-GABON NOUVEAU en 2004 après la trahison orchestrée par les frères BESSACQUES en 2004 à notre insu (Voir Rapport BDP). Suite donc à notre découverte de toute la supercherie, nous voulions que tout le monde sache qui a fait quoi et qui était responsable de quoi !  Nous étions déterminés à dévoiler au grand jour toutes les machinations des frères BESSACQUE et leur complicité avec Landry BONGO.  Notre volonté de rendre publique la dissolution du BDP-DEMOCRATE va donc nous conduire à adresser une correspondance à monsieur BONGO ONDIMBA, dans laquelle nous lui exprimions nos regrets par rapport à la dilution de notre discours politique par les frères BESSACQUES, frères qui l’ont remplacé par des chantages et autres manœuvres orchestrées depuis 2003 pour escroquer de l’argent à Monsieur BONGO et à son entourage. Nous voulions laver notre nom de cette souillure et rétablir notre dignité. Nous voulions d’un combat politique propre et non pas d’une situation de parasitisme politique qui aurait compromis nos idéaux de démocratie pour le Gabon. Disons pour finir que cette démarche engagée avec Mike JOCKTANE s’inscrivait dans le sens de celle effectuée à notre sortie de prison en 2003 auprès de Monseigneur Basile MVE pour signifier notre désarroi face à tant d’intolérance de la part du régime BONGO. Nous ignorions totalement à cette époque que Mike JOCKTANE était aussi Conseiller de BONGO.

Après plus de trois mois d’échanges, l’évêque, qui cachait toujours son statut de Conseiller de Bongo, finira par nous avouer qu’il ne pouvait pas se permettre de se mettre à dos le fils de BONGO et que quoi que nous décidions de faire, il faut que l’on s’attende à une  riposte de Landry BONGO. Cependant, si jamais l’occasion lui était donnée, il plaiderait pour que Monsieur BONGO ONDIMBA puisse accorder une audience aux membres du BDP-Démocrates que nous étions encore à cette époque.

Notre relation avec cet homme était donc restée à ce stade. Mais, toujours résolus de faire connaître la vérité, nous décidions, entretemps, de faire amende honorable et d’aller reconnaître et avouer notre naïveté au Président MENGARA pour solliciter notre retour au BDP-GABON NOUVEAU, exactement comme nous l’avions toujours souhaité après la découverte des supercheries des frères BESSACQUE. Le Président du BDP-Gabon Nouveau se montra très compréhensif et accepta de nous réintégrer. Nous tournions donc ainsi définitivement la page de l’humiliante période du BDP-DEMOCRATE. Sa dissolution sera confirmée au cours de la conférence de presse que nous avions animée le 28 juillet dernier. Nous étions donc, de par cette dissolution, de nouveau membres du BDP-GABON NOUVEAU à compter de juillet 2007.

Mesdames et Messieurs, ce rappel sur les circonstances de notre rencontre avec JOCKTANE s’imposait pour vous permettre de bien comprendre la suite du récit.

Après la conférence de presse du 28 juillet 2007, nous poursuivons nos activités politiques conformément aux orientations du Président Daniel MENGARA et ce, dans le respect de l’idéologie du BDP-GABON NOUVEAU, qui, nous vous le rappelons, recherche la démocratisation du Gabon par tous les moyens possibles.

C’est donc avec surprise que nous recevons le lundi 17 septembre 2007, un appel téléphonique de Steve Mike JOCKTANE nous demandant de le rejoindre à 16 heures au ministère de la défense où, selon lui, le ministre d’Etat souhaitait nous rencontrer sans tarder. Notons qu’après le mois d’avril 2007, nous n’avions plus eu de contacts réguliers avec l’évêque JOCKTANE. En fait, après juillet 2007, il n’y avait plus eu de contact du tout avec lui concernant ce genre d’activités vu que la nécessité d’aller devant BONGO ne se justifiait plus. Nous avions dit la vérité que nous voulions lui dire devant journalistes le 28 juillet et nous avions dissout le BDP-DEMOCRATE, exactement comme nous avions voulu le faire dès le départ, audience avec BONGO ou pas. Nos intentions étaient donc, de ce point de vue, transparentes.

A l’heure convenue, donc, nous sommes au ministère de la défense. De la confidence que nous livre JOCKTANE, nous comprenons que cet appel à un rapport avec le déplacement de BONGO aux USA dans le cadre de l’Assemblée Générale des Nations Unies à NEW YORK.

Après nous avoir conduits dans le bureau de monsieur ALI BONGO, Steve Mike JOCKTANE fait les présentations. Puis le ministre d’Etat à la défense prend la parole. Il est arrêté dans son développement par sa secrétaire particulière qui lui annonce l’arrivée du ministre d’Etat à l’Intérieur, monsieur André MBA OBAME, lui aussi convié à la réunion. Poursuivant son développement, ALI BONGO ONDIMBA nous dit qu’il s’est entretenu avec Monsieur BONGO et que ce dernier serait disposé à mettre à profit son séjour aux USA pour rencontrer le Président MENGARA.

Il insistera sur la nécessité de favoriser le dialogue entre les acteurs politiques. A sa suite, le ministre d’Etat à l’intérieur nous partagera son expérience et tracera quelques pistes pour permettre à une telle procédure de réussir. Il avouera qu’il avait dû se mettre à l’écart des autres initiatives parce qu’il n’acceptait pas le marchandage des frères BESSACQUE. Il devait conclure son propos en disant que faire de la politique c’est bien, mais il faut la faire avec des gens avec lesquels on peut de temps à autre discuter.

Prenant la parole, le Coordonnateur National monsieur PASKHAL NKOULOU commencera par leur présenter les mandats de représentants nationaux du BDP-GABON NOUVEAU datés du mois de juillet, pour bien montrer à ses interlocuteurs que la Coordination Nationale était là comme BDP-GABON NOUVEAU et non plus comme BDP-DEMOCRATE. Son intervention laconique se bornera à fixer ses compétences qui se limitent à répondre à un appel du régime pour écouter et ensuite informer le Président MENGARA qui décide de répondre ou pas à l’invitation en conformité avec l’idéologie du mouvement. Il confirmera que le BDP-GABON NOUVEAU ne se refuse pas à rencontrer qui que ce soit qui en ferait la demande en bonne et due forme et que le mouvement a toujours donné un accord de principe à ce niveau si le régime en faisait la sollicitation de manière officielle. Cependant, cet accord de principe a toujours fait l’objet de préalables relatifs au contenu thématique de la rencontre, aux délais de préparation et de consultation laissés au BDP, au caractère de transparence publique de toute rencontre BDP-Pouvoir et au sérieux de l’approche.

Notez que l’idéologie du BDP-GABON NOUVEAU a toujours été claire et linéaire. Cette idéologie nous interdit de solliciter une rencontre avec le pouvoir vu que nous n’avons rien à négocier avec lui. Par contre, si c’est le pouvoir qui sollicite une rencontre pour négocier une fin honorable ou la possibilité de démocratiser immédiatement le Gabon, le mouvement a toujours laissé la porte ouverte à une possibilité de rencontre allant dans ce sens, mais dans le respect absolu des préalables en place depuis toujours.

Reprenant la parole, l’évêque JOCKTANE insistera sur l’urgence de régler rapidement les questions d’organisation et propose que la délégation quitte le Gabon pour les USA le vendredi 21 septembre 2007.

Il s’avancera même jusqu’à dire que nous étions disposés à nous départir de la dénomination et à reconfigurer le site du BDP-GABON NOUVEAU, ce qui nous sembla étonnant vu que nous venions à peine de devenir BDP-GABON NOUVEAU. Ce à quoi le Coordonnateur National, un peu embarrassé par ce culot de l’évêque, répondra que les représentants nationaux du BDP-GABON NOUVEAU n’ont ni la compétence ni le pouvoir de prendre de tels engagements, encore moins de reconfigurer le site du BDP-GABON NOUVEAU dont la gestion est faite aux Etats-Unis par les soins directs du Comité Directeur. D’ailleurs, ceux qui avaient fait cette promesse de destruction du BDP à BONGO dans le passé, qu’il s’agisse de Siméon Ekoga ou des frères BESSACQUE, n’ont jamais pu réaliser cet exploit. Paskhal NKOULOU rappellera donc que ce sont de telles initiatives ou paroles non mesurées qui sont à l’origine des nombreux échecs enregistrés dans les précédentes tentatives de rencontrer le Président MENGARA et que la seule manière pour BONGO de rencontrer le leader du BDP consiste à faire preuve de sérieux dans la démarche.

 Intervenant à son tour, le Secrétaire National du BDP-GABON NOUVEAU, Monsieur REKOULA Orphée confirmera que l’accord de principe qui existe au BDP-GABON NOUVEAU et confirmé par le Président MENGARA n’est pas une ruse politique, et que, par principe, la porte reste ouverte à des discussions si le régime sollicitait ces discussions. Donc, si les conditions préliminaires que le mouvement a toujours posées sont satisfaites, le Président MENGARA répondra sans doute positivement à l’invitation de Monsieur BONGO.

Les ministres d’Etat Ali BONGO et André MBA OBAME feront remarquer que la perspective d’une légalisation et l’évolution normale de notre mouvement nous commandent de changer de dénomination et que l’invitation faite au président MENGARA n’avait pas pour objectif d’amener le BDP à se rallier au PDG.

Le ministre d’Etat leva la séance, et il fut convenu que nous nous retrouverons aussitôt que nous aurons la réponse du Président MENGARA.

La délégation du BDP se retira et les émissaires de la majorité restèrent en concertation.

A peine sortis du bâtiment de la défense, nous informons le président MENGARA en laissant un message sur son répondeur, message que nous ferons suivre d’un courriel. Deux heures après l’envoi des messages, nous recevons un appel du président MENGARA. Nous lui faisons le récit de l’entretien que nous avons eu avec les deux ministres d’Etat.  Le tour de la question fait, le président MENGARA décida d’envoyer par courriel les conditions qui rendraient possible la rencontre à New York sollicitée par le régime.      
 
Mardi 18 septembre, nous récupérons la lettre de préalables du Président MENGARA et la remettons à l’évêque Mike JOCKTANE pour qu’il la transmette aux ministres d’Etat Ali BONGO ONDIMBA et André MBA OBAME. Sur place, il nous remettra bizarrement un formulaire de demande de passeport que nous devons remplir sur le champ alors même que les préalables n’ont pas encore été évacués.

Pourtant, ces préalables étaient clairs. Ils indiquaient que la rencontre ne serait pas possible si, notamment:

1) La transparence publique de la rencontre n’était pas assurée par des communiqués officiels à l’endroit du peuple Gabonais, ceci pour éviter les secrets qui compromettent ;
2) Les membres de la Coordination Nationale ne rencontraient pas BONGO en personne avant son départ pour les USA pour s’assurer de vive voix que c’est bien lui-même qui a demandé la rencontre ;
3) Le contenu thématique de la discussion n’était pas précisé ;
4) Des délais suffisants n’étaient pas donnés au BDP pour préparer une telle rencontre ;

Or, au vu du temps court qui restait entre le départ de Bongo et les préparatifs de la rencontre, et malgré l’existence de ces préalables du BDP qui rendaient déjà la rencontre presqu’impossible, le régime Bongo par l’intermédiaire de l’évêque, continua à s’obstiner à vouloir obtenir l’entrevue entre le président MENGARA et OMAR BONGO.

Mercredi 19 septembre, donc, en matinée, l’évêque nous appelle à son bureau et nous donne nos passeports déjà établis en deux jours seulement. Nous lui demandons la suite réservée à la lettre de préalables du Président MENGARA. Il nous dira qu’il n’a pas pu voir les deux ministres d’Etat, mais qu’il fera tout pour que l’on se retrouve ce soir pour faire le point. Ce qui n’empêche pas de préparer le voyage sur les USA, avait-il conclu

Mercredi 19 septembre, en soirée, deuxième appel de l’évêque, il invite le coordonnateur national monsieur NKOULOU à le retrouver aux feux tricolore du carrefour NZENG AYONG, la, il lui remet une chemise contenant des ordres de mission et une somme de 90.000 francs CFA correspondant au montant des frais de visa à l’ambassade des Etats-Unis. De nouveau, nous lui reposons la question sur la suite réservée aux préalables posés par le président MENGARA. Il se contentera de nous dire que les ministres ont convenu d’une rencontre avec la Coordination Nationale jeudi soir après le conseil des ministres.

Jeudi 20 septembre, nous passons l’entretien à l’ambassade des USA et obtenons le visa, nous informons l’évêque et lui disons que nous attendons la réunion avec les ministres parce que nous devons communiquer les conclusions de cet entretien au président MENGARA, que la suite donnée  à la lettre du président MENGARA était déterminante pour garantir la présence du BDP à NEW YORK.

Vendredi 21 septembre, à 17 heures, nous retrouvons l’évêque dans son bureau, il nous dit qu’il n’a pas arrêté de faire le pied de grue au ministère de la défense et de l’intérieur et que malgré cela, il n’arrive pas à voir les deux ministres. Mais, contre toute attente, il nous tend deux enveloppes contenant chacune une somme de 7500 dollars US (sept mille cinq cent dollars US), soit quinze mille dollars au total pour financer les frais de voyage des deux membres de la Coordination Nationale devant se rendre aux USA. Ajoutons que les deux enveloppes étaient accompagnées des titres de transport déjà établis avant même que le flou concernant les préalables n’ait été levé. Le régime se comportait comme si la rencontre était déjà acquise alors qu’il existait des préalables à satisfaire. Une autre surprise, les titres de transport comporte déjà une date de voyage programmée pour ce même jour du vendredi à 20 heures 45 minutes. Il nous restait donc un peu moins de deux heures pour préparer nos valises. Notant la précipitation avec laquelle les choses étaient faites, nous en faisons part à l’évêque qui nous dit que le reste de la situation sera examinée dans l’avion.

A la sortie du bureau de l’évêque, nous informons le Président MENGARA de la situation en précisant que l’on voulait nous faire prendre l’avion ce vendredi même et que les préalables n’ont pas tous été satisfaits. Le seul préalable à avoir été satisfait, c’était la brève audience accordée à la Coordination Nationale telle qu’exigée par la lettre du Président MENGARA. Nous avions en effet pu avoir confirmation de la bouche même de BONGO qu’il était demandeur ce soir même du vendredi. Si, donc, si nous avions pu avoir la confirmation que monsieur BONGO est en amont de la demande, les deux ministres selon JOCKTANE, insistent par contre, sur la nécessité de garder confidentielle la rencontre ainsi que ses préparatifs. Or, cette demande de confidentialité était contraire à l’exigence de transparence affirmée par le président MENGARA. Par ailleurs, nous ignorions toujours sur quoi allait porter l’entretien de New York avec BONGO, tout comme nous ne savions toujours ni le jour ni l’heure exacts retenus pour la rencontre au sommet.

Le président MENGARA nous ordonna alors de ne pas prendre l’avion vendredi comme demandé par le régime. Il réitéra l’importance des préalables et qu’il n’y aurait pas de rencontre sans satisfaction de tous les préalables. Toutefois, il demandera que nous renvoyions notre départ pour mardi de la semaine qui suivait au lieu de ce vendredi, car c’était trop précipité et cela sentait un traquenard du régime. Le président nous rappela que le régime sait manigancer le flou à chaque fois qu’ils veulent piéger quelqu’un. Donc, reporter le voyage sera bon pour essayer d’avoir plus de précisions sur le jour et l’heure de la rencontre tout en évitant de se faire piéger par le régime car la précipitation et les guet-apens politiques sont leurs spécialités. Il est donc impératif que ces informations parviennent à la direction du BDP soixante-douze heures avant la date de la rencontre. Dans le cas contraire,  le BDP rejetterait l’invitation.

A vingt heures comme convenu, nous sommes à l’aéroport Léon MBA, non plus pour prendre l’avion comme le voulait l’évêque, mais pour lui communiquer encore une fois la position du BDP-GABON NOUVEAU. L’évêque JOCKTANE manifestera quelques signes d’énervement. Ne tolérant pas son excès de  zèle et la précipitation avec laquelle il menait cette affaire, nous lui rendons les billets et l’argent qu’il nous avait donnés le jour même. Ceci pour éviter toute interprétation autre que notre souci de veiller à la transparence de la démarche. Comprenant que nous étions fermes sur ces points, l’évêque nous demanda de reprendre les titres de voyage et l’argent. Il s’engagea à nous communiquer le jour et l’heure de l’audience avant mercredi 26 septembre, date prévue de notre arrivée aux USA au cas où les choses se confirmaient conformément aux directives du président MENGARA.

Dimanche 23 septembre, l’évêque nous téléphone des USA et promet de nous appeler tous les jours pour nous communiquer l’évolution de la situation notamment le jour de la rencontre.
 
Mardi 25 septembre à 11 heures, nous recevons un appel de l’évêque. Il veut se rassurer que nous prendrons bien l’avion comme convenu. Interrogé sur le jour de l’audience, il nous dira qu’il n’a pas encore pu voir monsieur BONGO ONDIMBA. Nous communiquerons toutes  ces informations au Président MENGARA.

Ne pouvant accepter la légèreté avec laquelle les choses se dessinaient, le Président MENGARA après consultation avec les membres du comité directeur et les membres de la Coordination Nationale décida de rejeter l’invitation estimant que les conditions n’étaient pas réunies. Vu que le médiateur désigné par le pouvoir ne pouvait donner aucune garantie sur le sérieux de la démarche du  pouvoir qui, comme à son habitude, brillait par son impréparation, il allait faire annoncer publiquement le retrait du BDP-GABON NOUVEAU de cette transaction douteuse. Le BDP-GABON NOUVEAU étant un mouvement sérieux, nous ne pouvions travailler dans la précipitation, l’impréparation ou l’improvisation. Par ailleurs, puisque c’est le régime qui avait demandé la rencontre, qu’il souffre lui-même du résultat de son amateurisme. La rencontre, côté BDP, était donc annulée. Le président MENGARA nous autorisa cependant à voyager, non plus pour la rencontre avec BONGO, mais plutôt pour pouvoir, le cas échéant, être disponibles aux Etats-Unis pour aller nous-mêmes, en tant que délégation BDP, dire en personne à BONGO que la réunion avec le président du BDP-GABON NOUVEAU était annulée à cause de l’improvisation du régime.

Le président MENGARA fit donc, en toute logique, publier ce mardi même un communiqué rejetant l’invitation de BONGO sur le site du BDP-GABON NOUVEAU.

Mercredi 26 septembre, les deux membres de la Coordination Nationale, Paskhal NKOULOU et MOUSSAVOT, arrivent aux USA. Il est 13h00. Nous appelons le Président MENGARA qui nous donne les coordonnées de notre hôtel dans le NEW JERSEY. Nous avions choisi l’option de loger hors des cercles bongoïstes pour rester près de la direction du BDP-GABON NOUVEAU aux fins de faciliter les conciliabules au sein du mouvement.

Mercredi à 19 heures, le Président MENGARA est à notre hôtel. Les civilités terminées, nous faisons le point de la situation et attendons de rentrer en contact avec l’évêque JOCKTANE. Nous avons déjà, par la rumeur, eu vent que le régime avait, mardi, pris connaissance du communiqué du BDP-GABON NOUVEAU et que BONGO, furieux, avait décidé de rentrer au GABON ce mercredi même. Lorsque, de notre hôtel, nous réussissons à entrer en contact avec l’évêque, il commence par nous dire, furieux, que nous l’avions trahi en publiant le rejet de l’invitation. Il nous confirme en effet que la rencontre n’est plus possible parce que monsieur BONGO ONDIMBA, très fâché contre le BDP-GABON NOUVEAU et le président MENGARA, allait quitter les USA le soir même dans moins de deux heures.
 
Il nous demanda cependant s’il pouvait rencontrer le Président MENGARA, je lui dis que j’allais transmettre sa requête et que je le rappellerais dès que le président MENGARA m’aura donné une réponse. Informé, le président MENGARA acceptera de le recevoir en audience, à condition que tout l’entretien soit filmé. L’évêque se plia à cette condition et rendez-vous fût pris pour jeudi matin à 10 heures.

Jeudi 27 septembre à 10 heures, Mike JOCKTANE arrive à notre hôtel. Nous informons le Président MENGARA qui nous demande de dire à JOCKTANE de se rendre avec son chauffeur sur le campus de l’Université de Montclair, où allait se dérouler l’audience. Les présentations d’usage et le propos introductif  seront effectués par le Coordonnateur National Paskhal NKOULOU. Intervenant à sa suite, le Président MENGARA expliquera au conseiller JOCKTANE les raisons du rejet de l’invitation adressée par le régime, la principale étant que le BDP-GABON NOUVEAU est un mouvement politique et comme tel, il lui faut se concerter avec tous les membres du comité directeur au besoin, les regrouper en un lieu ce qui implique que la date de la rencontre et le contenu de la discussion doivent être connus bien à l’avance pour permettre au BDP de bien prendre en compte les requêtes venant du régime.

Par ailleurs, ajouta le Dr. Daniel MENGARA, du moment que le BDP-GABON NOUVEAU, pour des raisons idéologiques et de démocratie, ne considérait pas BONGO comme un mandataire du peuple, mais plutôt comme un imposteur qui use de fraudes pour se maintenir au pouvoir, il est important qu’une telle rencontre soit publiquement annoncée pour que les Gabonais et la communauté internationale sachent de quoi le Président MENGARA et monsieur BONGO ONDIMBA vont discuter ceci pour éviter une  manipulation de l’opinion. Exercice dans lequel excelle le régime dictatorial de BONGO ONDIMBA.

Clôturant son propos le Président MENGARA, reprécisera de vive voix au conseiller Mike JOCKTANE que la transparence est une exigence à laquelle, le BDP-GABON NOUVEAU ne peut se déroger. Il faut donc à l’avenir exclure toute possibilité de rencontre en secret entre lui et BONGO ONDIMBA.

Ce d’autant plus qu’il s’agit de discuter des questions liées à la vie des Gabonais, aux nécessaires réformes qu’il faut opérer sur le plan constitutionnel, des mécanismes de transparences et de saines gouvernances. Quand on parle de démocratiser le pays il est hors de question que cela se passe en catimini et avec empressement.

Voulant justifier les manquements soulignés par le Président MENGARA, mais sans trop savoir comment le faire, Mike JOCKTANE va essayer de confondre la Coordination Nationale en utilisant les discussions qu’il avait eues avec eux au mois de janvier à l’époque du BDP-DEMOCRATE. Il ira jusqu’à affirmer que ce sont les membres de la Coordination Nationale qui ont fait la proposition à BONGO ONDIMBA de mettre à profit son séjour à New York pour rencontrer le Président MENGARA.

Puis dans une sorte de transe, il ira jusqu’à vanter les mérites du régime de BONGO arguant que la démocratie est un fait palpable au Gabon et que les Gabonais sont majoritairement satisfaits de la gestion du pays et jouissent des bienfaits de la politique du pouvoir. Il avouera finalement qu’il est depuis longtemps conseiller personnel de BONGO ONDIMBA et qu’à ce titre, son devoir de fidélité l’oblige  à prendre faits et causes pour le régime BONGO.

A ce propos, le Président MENGARA lui demandera comment il peut être évêque et conseiller de BONGO ONDIMBA en même temps, comment arrive t’il a concilier le serment du sacerdoce qui est du domaine du sacré, comment un évêque peut à la fois faire vœux du sacerdoce et servir ceux dont l’œuvre consacrée et démontrée se résume à la meurtrissure d’un pays et de son peuple ?

Toutefois, avant de clore son propos, le Président MENGARA réitérera à l’émissaire du régime déguisé en médiateur que, conformément au communiqué de rejet publié mardi 25 septembre, pour qu’une rencontre entre le BDP et le régime se tienne, il faut que toutes les exigences posées par le BDP-GABON NOUVEAU soit respectées, et que s’il devait y avoir une rencontre entre BONGO et le Président du BDP-GABON NOUVEAU, celle-ci ne peut se faire qu’au Gabon au vu et au su de tous les Gabonais, et non plus à l’étranger.

Le président MENGARA mettra cependant abruptement fin à cet entretien qui n’avait plus aucun intérêt dès lors que celui que nous pensions être une caution morale neutre (un évêque guide spirituel du peuple) dans ce processus avait fait preuve de forfaiture en vendant ses services à BONGO. Vu qu’il servait BONGO, son devoir de neutralité morale était remis en cause. Le président MENGARA l’arrêta donc en plein discours et lui demanda de rentrer tranquillement chez lui. Il lui rappela aussi qu’il ne faisait pas le poids comme médiateur vu qu’il semblait avoir pris sur ses épaules un poids trop lourd à porter.

Bizarrement, l’évêque JOCKTANE perdit la tête à ce moment et fonça sur la caméra qui filmait l’entretien pour essayer de s’en saisir. Il exigeait, disait-il, une copie de la cassette et s’il ne l’obtenait pas, il était prêt à ouvrir la caméra pour s’en saisir. La situation devin tellement bizarre que le Dr. MENGARA demanda à son assistante d’appeler la police du campus pour qu’elle vienne se saisir de cet homme turbulent. Heureusement que Messieurs NKOULOU et MOUSSAVOIT arrivèrent à calmer l’évêque. Sans cela, il allait sans doute se retrouver dans une prison du New Jersey pour atteinte à la propriété d’autrui et brigandage.

Pire, tout de suite après son camouflet de New York, l’évêque, par l’intermédiaire d’un certain Claude  OUSSOU, envoie au Dr. MENGARA par email une lettre du BDP-Démocrate datant de janvier 2007. Il essayait apparemment encore une fois de confondre les membres de la Coordination Nationale en présentant cette lettre au président du BDP-GABON NOUVEAU comme une lettre montrant que c’est le BDP qui a demandé la rencontre avec BONGO. Le président MENGARA fait parvenir à l’évêque une réponse fulgurante lui disant que les affaires du BDP-Démocrate ne concernent pas le BDP-GABON NOUVEAU.

Voilà pour ce qui est de l’épisode de NEW YORK qui ferme la parenthèse sur le cinquième rejet par le Docteur MENGARA de rencontrer BONGO tant que les conditions de transparence liées à cette rencontre ne seront pas respectées par le régime.

Sur un plan interne le reste du séjour des membres de la Coordination Nationale du BDP-GABON NOUVEAU se résume à des séances de travail  entre les membres du comité directeur et les membres de la Coordination Nationale.  L’examen et l’adoption des textes définissant le fonctionnement et les compétences des différents organes du BDP ont aussi figuré au menu du séjour de la délégation de la Coordination Nationale. Tout comme de nouvelles stratégies visant à faciliter l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national ont aussi été examinées.

Au titre des points faisant l’objet de résolutions, le BDP-GABON NOUVEAU dénonce avec vigueur la situation de précarité dans laquelle se trouvent certains des membres de la Coordination Nationale qui sont toujours en liberté provisoire, le procureur et les juges en charge de ce dossier se refusant quatre ans après leur sortie de prison de leur délivrer un non lieu. Sur ce cas précis, le BDP décidera bientôt de saisir les instances internationales concernées et les organismes internationaux de défense des droits de l’homme. Tout comme le BDP se réserve désormais le droit d’entreprendre des actions publiques visant à contraindre les autorités gabonaises à renouveler le passeport du Président du BDP-GABON NOUVEAU.  

Le climat politique actuel dont l’actualité est dominée par le projet Bélinga n’était pas en reste des réflexions menées par le BDP-GABON NOUVEAU sur ce point, le BDP rappelle que toutes les initiatives prises par le régime BONGO en quarante ans de pouvoir sans partage, sont toutes tombées en faillite. La dernière illustration du pacte avec le diable est le Transgabonais. Aujourd’hui les Gabonais continuent de rembourser une  dette inutile à cause des fantasmes d’esprits malades qui confondent développement avec les illusions à base d’éléphants blancs inutiles pour la nation.

 Bélinga comme la plupart des projets initiés par le régime BONGO montre clairement l’absence d’études rigoureuses aussi bien sur le plan de la rentabilité que dans celui de la préservation de l’environnement et cette conférence de presse nous permet de nous adresser aux populations de la province de l’Ogooué-Ivindo et du reste du Gabon pour leur dire que des entreprises similaires ont été créées dans d’autres provinces, dans le Haut Ogooué, nous pensons à la COMUF qui en lieu et place d’un environnement développé, a laissé des radiations qui aujourd’hui causent des malformations chez les nouveaux nés et rendent les terres arides.

L’exemple de l’Ogooué Maritime qui ne reflète en rien le pompeux nom de province pétrolière prouve à suffisance que les projets initiés par BONGO ne servent pas les intérêts des populations. Les exemples sont légions pour nous dire que Bélinga ne sera rien d’autre qu’une nouvelle opportunité donnée à la bande à BONGO ONDIMBA de s’enrichir. La propagande actuelle n’est rien d’autre qu’une façon habile d’empêcher les Gabonais de se poser les vraies questions qui appellent des explications claires sur la façon dont a été conduit ce dossier. Déjà, on sait que selon le Gri-Gri International du 25 octobre 2007, le régime Bongo a, avec le projet de Bélinga, vendu le Gabon aux Chinois pour 1600 milliards de francs CFA, c’est-à-dire l’équivalent du budget annuel de tout léquivalent du budget annuel de tout l’état gabonais. Or, on se demande où est passé tout cet argent ? Avec tout cet argent, et avec un baril de pétrole qui se monte maintenant à 90 dollars, pourquoi le Gabon continue-t-il à emprunter de l’argent à la BAD, au FMI et aux autres institutions ? A quoi sert l’argent du Gabon finalement ? C’est scandaleux !

Et on veut faire croire aux Gabonais que Bélinga est la solution miracle à tous les problèmes du Gabon et que ce projet va créer des emplois pour tout le Gabon ? C’est faux ! Le contrat signé avec les Chinois stipule que la Chine se servira d’employés chinois, ce qui veut dire que les Gabonais ne seront pas employés d’une manière qui puisse vraiment avoir de l’incidence sur l’emploi au Gabon. Or, nous savons que seul un programme routier national digne de ce nom peut résoudre le problème de chômage au Gabon, avant le bénéfice à long terme de favoriser l’emploi et l’agriculture dans tout le Gabon.  Bélinga est donc un autre leurre du pouvoir visant à créer l’illusion alors qu’ils ont déjà vendu le Gabon aux Chinois.

Je voudrais pour terminer  sur ce point dire que le BDP use de ses relations et réseaux pour mobiliser la communauté internationale afin qu’il y ait plus de transparence dans la gestion du dossier du fer de  Bélinga. Notre souhait est que ce projet ne se fasse pas sous le régime BONGO. S’il y a encore des esprits sceptiques, nous les invitons à regarder s’ils le peuvent la série  » Les prédateurs  » diffusée par  CANAL PLUS et ils comprendront nos inquiétudes.  Le BDP se joint donc aux ONG et invite la population gabonaise à se mobiliser contre ce qu’il convient de considérer  comme étant une volonté manifeste de ruiner le Gabon de toutes ses possibilités de sortir du sous-développement dans lequel le régime BONGO l’a plongé.

L’autre point de préoccupation est la grande trouvaille du ministre de l’éducation nationale qui, loin d’être une réponse aux problèmes de quota liés aux insuffisances et à la vétusté des structures d’accueil des établissements publics, montre simplement l’incapacité du régime et son échec sur tous les plans. En effet comment envisager l’avenir si un secteur capital du développement comme l’éducation souffre de l’incurie du régime BONGO. Comment comprendre que le Gabon en quarante ans, n’a pas encore une carte scolaire fiable qui permettrait d’anticiper sur le sempiternel problème du manque des établissements.

Une planification rigoureuse des besoins en matière d’éducation aiderait à faire correspondre les structures d’accueil au nombre d’impétrants qui augmente chaque année.

Ce qu’il faut, ce sont de nouveaux établissements, la démographie de Libreville impose aujourd’hui, un minimum de cinq  établissements secondaires à cycle complet par arrondissements, si l’on veut donner à tous les jeunes Gabonais les mêmes chances au départ.

La mesure actuelle qui illustre de la démission collective de l’Etat ressemble beaucoup plus à une manœuvre sophistiquée de détrousser le trésor public tout en entretenant les illusions et la langue de bois. Les Gabonais en ont plus qu’assez des improvisations et des approximations.
 
Outre les inquiétudes sur la qualité de l’enseignement dispensé dans certains des établissements retenus, le ministre ne dit pas si cette mesure de prise en charge par l’état va durer de la sixième en terminale et pendant combien de temps ce palliatif va être appliqué au profit des élèves ne pouvant plus être accueillis dans les établissements publics.

 Le divertissement est certainement le point fort du régime BONGO, mais les Gabonais se refusent de voir plus longtemps leurs enfants être sacrifiés à l’autel de l’éternel show politique du PDG.

Le BDP-GABON NOUVEAU condamne cette politique de l’approximation assassine dont l’issue est le faible pourcentage de réussite aux examens de fin d’année. Il n’y a de richesses que d’hommes et notre pays a besoin de donner à sa  jeunesse une bonne éducation et une bonne formation pour relever les défis du sous développement  et mettre le régime BONGO hors d’état de nuire.

Mesdames et Messieurs, aussi loin que peuvent nous porter nos  souvenirs, rien et absolument rien ne nous oblige à supporter d’avantage ce régime qui se nourrit du sang des Gabonais et abreuvent le pays de mensonges.

BONGO DOIT PARTIR., Mesdames et Messieurs. Il doit partir parce que le bongoïsme a détruit tout  ce qui faisait notre fierté, notre identité, notre culture, nos valeurs morales et notre sens du partage. Le bongoïsme a annihilé notre personnalité au point qu’on a fini par se persuader qu’il n’y a plus rien à faire. D’ailleurs une sémantique populaire résume bien aujourd’hui ce comportement  d’impuissance et de résignation  » ON VA ENCORE FAIRE COMMENT  » 

BONGO DOIT PARTIR, parce que c’est ce que veulent les 90% de Gabonais qui ne vont plus voter et qui caressent le rêve sans cesse perdu de voir les richesses du Gabon servir au développement de notre pays.

BONGO DOIT PARTIR parce que les Gabonais se sont rendus compte combien de fois il est dangereux de ne plus avoir aucun moyen de contrôler son quotidien et de conduire son avenir. Les gabonais ne veulent pas mener une vie qui se résume au petit bonheur la chance, une vie improvisée  » façon façon « .

 » BONGO DOIT PARTIR, parce que le Gabon a des potentialités de se donner les moyens du développement, les moyens de la démocratie, les moyens de la puissance que lui confèrent ses nombreuses ressources géologiques, sa position géostratégique et la jeunesse de sa population. Autant de facteurs qui font du Gabon la potentielle vitrine du développement durable en Afrique Centrale.

BONGO DOIT PARTIR pour la construction d’un Gabon nouveau, un Gabon où la politique ne sera plus cet univers d’entourloupes, de manipulations, de mensonges, et d’immoralité, mais le meilleur cadre ou avec passion et amour pour la patrie, on peut facilement contribuer à améliorer la vie de ses compatriotes et le fonctionnement des institutions. On doit être capable d’offrir à la jeunesse des repères pour les guider vers de plus grandes victoires.

BONGO DOIT PARTIR, pour que le mot  » démocratie  » ait un sens au Gabon et que la citoyenneté républicaine dont nous devons nous prévaloir nous donne le droit de sanctionner toutes les politiques dont l’issue est incertaine si nous voulons instaurer des règles justes, pour que le Gabon se relève  et qu’il retrouve son optimisme. Il est temps de quitter le BONGOISME est une idéologie morte qui ne marche pas et qui n’a jamais marché.

La sainte bible dans ECCLESIASTE au chapitre 3, dit  qu’  » il y a un temps pour toute chose sous le ciel ; un temps pour se taire et un temps pour parler « . Le temps est venu pour les Gabonais de mettre Omar Bongo à la retraite, pour que vive le Gabon.

Que dieu bénisse notre pays.

Je vous remercie.
 
Fait à Libreville, le 17 novembre 2007.
 
Le Comité de Coordination Nationale
 
Nkoulou Paskhal, Coordonnateur National    
Moussavot Edgard, Secrétaire Général                                
Orphée Rekoula, Secrétaire National                     
Mongo Jean Paul, Secrétaire National                          
Moussavot Ruth Benoîte, Secrétaire National                             
Contacts aux USA
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA
Tel: 973-447-9763
Fax: 973-447-9763
Site: https://www.bdpgabon.org

Contacts au Gabon

Quartier Nzeng Ayong,
à côté du Quarrefour GP
Tel: +241. 07.23.39.01
——————————————————————————–
Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

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