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Gabon : La justice libère H.F. Ossamy, l’ex patron de Gabon Télécom

L’ex administrateur directeur général de Gabon Télécom, Hervé Fulgence Ossamy, a été mis en liberté provisoire le 24 janvier, après avoir passé un mois et deux semaines à la maison d’arrêt de Libreville. Ses avocats, maîtres Justin Taty et Jean Paul Moubembé ont indiqué que leur client et gendre du chef de l’Etat, a été élargi contre le paiement d’une caution de 50 millions de FCFA.

La libération de M. Ossamy a été ordonnée par la chambre d’accusation après qu’elle eut examiné l’appel interjeté par la défense contre le refus de mise en liberté opposé par l’instruction et le parquet, a expliqué Me Moubembé.

L’ancien directeur général de Gabon Télécom avait été arrêté fin novembre suite à une plainte déposée par l’actuel actionnaire majoritaire de l’entreprise, Maroc Télécom, l’accusant d’avoir détourné plus de 650 millions de FCFA lorsqu’il était à la tête de la société.

M. Ossamy est la troisième personnalité publique a avoir été écrouée pour malversation financière, après l’ancien directeur général du Fonds d’expansion des petites et moyennes entreprises (FODEX), Jeanne Ngoleine Ossouka, et l’ancien ministre gabonais et député Alain-Claude Bilié Bi-Nzé

Mme Ngoleine Ossouka a purgé un mois à la prison de Libreville en 2006. Elle a bénéficié de la liberté provisoire après avoir versé une caution de 150 millions de FCFA

Sa nomination en janvier en qualité d’ambassadeur du Gabon auprès des Nations unies à Genève (Suisse) a suscité une vive réaction de la part de la justice qui a demandé au gouvernement de surseoir à cette décision.

La justice a indiqué que Mme Ngoleine Ossouka était encore sous le coup d’une instruction judiciaire et qu’elle ne doit pas quitter le territoire national tant que l’affaire n’aura pas été jugée.

Par contre l’ancien ministre Bilie-Bi-Nzé a été condamné à un mois de prison ferme, début janvier, pour avoir émis deux chèques en bois d’un montant total de 40 millions de FCFA. Selon des indiscrétions, d’autres grands responsables des entreprises publiques et privées seraient également menacés de poursuites judiciaires.

Lors de son discours à l’occasion de la célébration de ses 40 ans de pouvoir, le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, avait demandé à la justice de faire travail en toute quiétude.

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