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Combien l’élection de Jean Ping à la tête de la commission africaine a-t-elle coûté au contribuable gabonais’

PingNous avons tous applaudi l’élection de Jean Ping à la tête de la commission Africaine. Il remplace à ce prestigieux poste le charismatique Alpha Oumar Konaré.

« Le chinois de Bongo » comme on le surnomme dans certains milieux diplomatiques brille par sa connaissance des arcanes de la diplomatie africaine. C’est lui qui était au four et au moulin au Darfour, en Centrafrique, en Angola, aux deux Congo, c’est encore lui qui a été victime il y a quelques année d’un vol d’une importante somme d’argent dans un hôtel parisien, pour quelle mission’ Personne ne l’a su.

Au delà de sa valeur intrinsèque et de ses qualités d’homme politique expérimenté, le rôle joué par cet homme dans certaines dossiers qui relèvent de la très haute diplomatie, que le Gabon a connu, comme nous l’avons déjà signalé, Jean Ping a manqué de nous convaincre.

La diplomatie gabonaise a brillament échoué toutes les fois que les intérêts du peuple gabonais étaient en jeu. L’Affaire Mbanié en est une parfaite illustation, avec cette fameuse convention signée en 1974, et dont la copie originale est réclamée par la partie guinéenne, mais dont le Gabon dit détenir, en tout cas loin du ministère des affaires étangères.

Nous pouvons également relever l’échec cuisant de sa diplomatie quand il fallait aborder l’épineux problème du contrat inique signé entre le Gabon et une compagnie chinoise, la CMEC pour l’exploitation du fer de Belinga. Là aussi la voix de Jean Ping n’a pas suffisamment raisonné. Nous pouvons même affirmer qu’il est resté presque aphone en dehors de ce publi reportage à Téléafrica où il a presque méconnu le rôle des ONG dans ce débat sur le contrat. Dans ce dossier il aurait joué un rôle clé dans l’ombre pour que les choses se passent telles qu’un petit groupe de responsable politiques les auraient fiscellé avec la partie chinoise.

La preuve, il a fallu la montée au créneau des organisations non gouvernementales pour que les gabonais sachent la vérité sur ce contrat truffé de clauses de confidentialité et de se rendre enfin compte que le Gabon est bien floué dans ce marché de dupe.

Pour concretiser cette machination aux allures de lunchage, marches et invectives à la radio et la télévision contre les acteurs de la société civile ont largement constitué les actions des membres du gouvernement afin de brouiller les pistes et étouffer dans l’oeuf les actions de dénonciation des acteurs non étatiques.

Face à la détermination des ONG à rendre public le fameux contrat, le gouvernement décide de le renégocier et revoit ainsi à la hausse la part du Gabon dans la COMIBEL (de 10 à 25%).

Ainsi l’action citoyenne des ONG aurait eu raison de la diplomatie gabonaise incarnée depuis 9 ans par un homme, Jean Ping.

Sans toutefois remettre en cause l’expérience du Président gabonais au pouvoir depuis 40 ans, l’on peut s’interroger sur les pratiques qui entourent parfois ce type d’élection que nous venons de vivre à la tête de la commission de l’Union Africaine.

Certains candidats se sont retirés de la course au profit de Jean Ping, à quel prix? Lui même a déclaré que le Chef de l’Etat lui a remis tous les moyens nécessaire pour battre campagne. Les montants ne nous parviennent pas.

Après son élection, les chiffres circulent sur ce que l’élection de Ping à l’Union Africaine aurait couté au contribuable gabonais. Ce sont des dizaines de milliards qui sont avancés.

Pour plus de transparence, messieurs et dames du gouvernement, dites nous combien l’élection de Ping à l’Union Africaine a coûté à l’Etat’

Source: Coalition Publiez Ce Que Vous Payez – Gabon

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