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France : Arrestation d’une gabonaise à la tête d’une bande d’escrocs

Après six mois de cavale et des préjudices évalués à près de 70 000 euros, une gabonaise d’une quarantaine d’années a été entendue le 7 mai dernier par le tribunal correctionnel du Mans pour avoir commanditer une large série de fraudes bancaires et usage de faux à travers toute la France avec des complices espagnols.
Onze comptes bancaires ouverts entre fin 2007 et mai 2008 dans dix départements, plus de 350 chèques dispersés dans la nature dont une partie a déjà servi à acheter du matériel audiovisuel, des écrans plasma, des ordinateurs et du mobilier ensuite revendus contre de l’argent liquide, le bilan est lourd pour une dame gabonaise portant le sobriquet de «Pétula» qui a comparu le 7 mai dernier au tribunal du Mans, pour avoir initier ces délits.

Le préjudice s’élèverait à un total de 70 000 euros pour une interminable liste de victimes à travers tout le territoire et la quasi totalité des établissements bancaires français.

Le procureur, monsieur Colombet, à réclamé 4 ans de prison ferme contre l’instigatrice de ces escroqueries à la tête d’une bande de quatre espagnols également jugés en comparution immédiate et qui risquent également la prison ferme pour «escroquerie en bande organisée».

Le périple du quintet a trouvé un terme le 3 mai dernier à la Chapelle-Saint-Aubin, où les faussaires ont été arrêtés suite au refus d’un chèque de 754 euros dans un magasin de vêtements. C’est cette erreur de parcours qui aura permis aux enquêteurs d’identifier les responsables des escroqueries enregistrées depuis presque six mois dans plus de dix départements.

Les suites de l’enquête ont révélé que pendant plusieurs mois, Pétula aurait fait venir en France des ressortissants espagnols originaires de la Valence, où elle avait elle-même résidé. Les complices munis de papier d’identité valides et de fausses attestations d’hébergement fournies par la gabonaise, qui servait également de traductrice, sillonnaient ensuite les banques pour y ouvrir des comptes, avant de revenir quinze jours plus tard pour récupérer carte bancaire et carnet de chèques et entamer leur marathon d’achats.

Deux des espagnols interpellés le 3 mai dernier ont été mis hors de cause et relaxés par le tribunal correctionnel. La gabonaise a été condamnée à 4 ans de prison dont un avec sursis tandis que deux de ces complices ont écopé de deux ans de prison, peines qui sont effectives depuis le 7 mai dernier au soir.

Source: Ouest France

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