Le 3e Symposium international du secrétariat a ouvert ses assises le 17 mai dans la capitale gabonaise pour examiner l’évolution de ce métier et mener une réflexion sur l’arrimage des qualifications aux exigences actuelles des entreprises.

«L’évolution des métiers du secrétariat», c’est le thème retenu pour le 3e Symposium international de ce corps de métier, ouvert le 17 mai dernier à Libreville à l’occasion du 14e anniversaire du club Privilège qui fédère les secrétaires du Gabon.

Ces assises qui s’achèvent ce jour auront réunis durant trois jours dans la capitale gabonaise des secrétaires venues du Cameroun, du Mali, du Congo et du Tchad, pour faire le point sur l’évolution de ce métier et les problèmes qui l’empêchent encore de trouver la place et le statut qui lui est dû dans la société actuelle.

«Hier, en 1870, dactylographe, aujourd’hui en 2008, assistante; nous remarquons une évolution du métier de secrétaire, due au relèvement du niveau de formation et de qualification de cette profession», a relevé à l’ouverture de ces travaux la présidente du club Privilège, Marie Yvonne Okome Essone.

«Le métier de secrétaire est encore victime d’idées préconçues parce qu’il reste difficile à cerner. Dans les entreprises et les administrations publiques, il existe encore un flou sur le positionnement de la plupart des secrétaires au sein des services», a expliqué madame Okome Essone.

«Certaines secrétaires et assistantes ressentent une inadéquation entre leur qualification et leurs compétences, ainsi que les tâches qui leur sont confiées, comme certains managers ne savent pas comment utiliser les compétences d’une secrétaire assistante», a poursuivi l’intervenante.

A l’issue de ces travaux, les participantes devraient établir un rapport des conclusions trouvées lors de ces travaux pour permettre aux secrétaires de chaque pays d’avoir une vision plus claire des nouveaux défis de leur profession.