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Gabon : Omar Bongo ou le crapaud qui se prenait pour un éléphant

Bongo Crapaud

Jamais les fables de La Fontaine n’ont trouvé meilleur terrain d’application qu’au Gabon, où Omar Bongo pourrait bien être comparé au rat de La Fontaine qui, dans le conte « Le Rat et l’éléphant », apprit à ses dépends la leçon de modestie de sa vie, c’est-à-dire qu’il y a une logique à la massive grandeur de l’éléphant et une logique à la petitesse du rat. Pire, Omar Bongo pourrait également être vu comme la grenouille d’une autre fable de la Fontaine intitulée « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf ». Dans cette fable, la grenouille, enviant au boeuf sa grosse taille, s’enfla tellement qu’elle finit par éclater. Dans les deux fables, la morale est sans appel: Au rat (Omar Bongo), La Fontaine dit que la sagesse voudrait qu’un rat ne se prît jamais pour un éléphant, et à la grenouille (un autre Omar Bongo), il fit le reproche suivant:

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

L’histoire d’Omar Bongo au Gabon est similaire à ces histoires de rats et de grenouilles. Mais il y a une différence fondamentale ici: Omar Bongo allie à la sottise du rat la bêtise de la grenouille, ce qui en fait un crapaud. Et parce qu’il est comme ces petits chiens chihuahuas qui confondent leur taille à celle d’un Berger allemand et s’amusent à aboyer avec férocité à l’apparition d’un bulldog, ce n’est même pas au boeuf ni à l’éléphant qu’Omar Bongo se compare, mais à un mammouth.

Quand donc, Omar Bongo, se permet de sortir 500 000 dollars (212 millions de F CFA) des caisses de l’état gabonais (qui en a âprement besoin) pour les donner à la Chine (qui n’en a pas besoin, surtout pas d’un pays ouistiti comme le Gabon), il est urgent que les Gabonais se posent des questions sur la folie qui frappe de plus en plus l’esprit dérangé d’Omar Bongo.

Voilà donc un président autoproclamé qui, depuis 40 ans, vit une illusion comparable à la folie des grandeurs, se croyant grand parmi les grands alors même qu’il n’est qu’un de ces êtres immondes qui, au lieu de susciter l’admiration, dégoûtent et donnent plutôt envie de vomir.

Et ce ne sont pas les paradoxes qui manquent, chez le crapaud nommé Bongo:

PARADOXE 1: N’ayant jamais été élu démocratiquement au Gabon, Omar Bongo vit cependant l’illusion d’être un président légitime. Pourtant, d’élections volées en élections volées, d’arbitraires en arbitraires, et de dictats en dictats, l’imposteur s’est peu à peu hissé au statut de président à vie du Gabon, et la constitution a été maintes fois modifiée pour lui assurer le statut de roitelet indéracinable du royaume nommé Gabon. Et le roi fou, évidemment, après quarante ans de folie et d’incompétence, ne voit rien de troublant dans ses méfaits quadragénaires contre son propre pays. Il n’y voit ni crime ni indécence.

PARADOXE 2: Omar Bongo, crapaud à la grosse tête qui ne cesse d’enfler, se prend pour un « grand homme » de « grande sagesse » depuis 40 ans. On le voit donc naturellement à toutes les sauces africaines où il s’agit de parler de paix, de réconciliation, de démocratie et d’état de droit. On le voit même donner des leçons de démocratie et de gestion responsable à des présidents plus légitimes que lui tels Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire. Et pourtant, dans son propre pays, c’est la dictature, les élections volées, et un règne fait de 40 ans de despotisme et de mafia. N’a-t-on jamais dit à Omar Bongo que sagesse bien ordonnée commence par chez soi ?

PARADOXE 3: Partout où le crapaud Bongo va, il vante la richesse du Gabon, un peu comme il le fit en septembre 2005 à l’ONU, où il fit honte au Gabon avec son français petit-nègre fait de « biosité » et de « Pétrole… Pétrole y en a assez ». Evidemment, notre crapaud se vautre toujours dans une incompréhensible fierté quand il vante la richesse de son pays. Pourtant, le pays nommé Gabon est tout sauf un exemple de gestion responsable. Le pays ne reflète nulle part sa richesse. Qu’il s’agisse de sa capitale, faite de bidonvilles putrides où les citoyens cohabitent avec les moustiques, les rats et les maladies, ou de l’arrière-pays, la misère des Gabonais est partout visible. En fait, le Gabon est une vraie insulte à l’intelligence humaine et une gifle au visage de tout économiste digne de ce nom. Sans le pétrole, le Gabon n’a aucune économie. Dans ce pays, le pétrole est comme une fontaine publique: tant qu’il coule et que le prix du baril reste élevé comme en ce moment (135 dollars le baril!), le pays semble se porter bien. Jetez là-dedans une petite crise pétrolière comme il y en eut une vers la fin des années 90 (1997-2000), avec un baril vacillant entre 15 et 25 dollars, et l’état tombe en cessation de paiement et n’arrive plus à verser leurs salaires à ses fonctionnaires. Une manière de dire que le Gabon n’est pas un pays géré selon des principes et des logiques économiques dignes de ce nom. Au Gabon, il n’y a, en réalité, aucun état. Au Gabon, il y a Bongo, c’est tout. Le reste ne compte pas. Voilà pourquoi Omar Bongo est capable de sortir, en toute impunité, 18 millions d’euros (presque 12 milliards de F CFA) des caisses de l’état pour s’acheter une villa en France ou même d’utiliser les comptes de l’ambassade du Gabon à Paris (comptes publics !) pour acheter une voiture à sa femme (une affaire privée !). C’est ainsi que le patrimoine immobilier de Bongo en France, acquis à coups de détournements restés impunis, a pu s’élever à plus de 100 milliards de F CFA, alors que dans la même période, les enfants gabonais mourraient par milliers dans des hôpitaux sans médicaments. Il paraît que dans notre Gabon, près d’un enfant sur cinq ne voit pas son premier anniversaire. Ces enfants meurent de misère et de maladie comme si le Gabon était un pays pauvre. Ainsi, tandis que le dictateur s’achetait des limousines Bugatti de 722 millions de F CFA l’unité, les routes du Gabon restaient des pistes d’éléphant indignes de la richesse dont se prévaut pourtant ce pays. D’années en années, sous le crapaud nommé Bongo, le Gabon n’a été qu’une farce étatique car au Gabon, l’état c’est Bongo et la corruption est sa religion.

PARADOXE 4: Comme un singe imitant son maître, Omar Bongo, qui n’a jamais compris ce que c’est que générer de la richesse sur la base d’un travail honnête, ne cesse d’étonner le monde avec son insatiable appétit de villas en France, de grosses voitures de collection et autres enfantillages de cet immature acabit, tout cela aux frais du contribuable gabonais. La différence ici, évidemment, c’est qu’il y a un gouffre de contrastes entre un vieux nègre crapuleux comme Omar Bongo se prenant pour un prince d’Arabie et un vrai prince d’Arabie. Les princes d’Arabie eux, au moins, accomplissent de grandes choses pour leurs pays car ils ont quelque chose en eux que le singe nommé Bongo n’a pas : la fierté nationale. Ces princes volent, corrompent et sont dictateurs, mais parce qu’ils sont fiers et veulent se faire envier par ceux qui visitent leurs pays, ils accomplissent des œuvres durables pour leurs pays : ils construisent des routes et des hôpitaux, et donnent à leurs peuples le minimum qui leur est dû. Il y a aussi une différence entre un milliardaire américain ou français dont on connaît l’origine de la fortune et un roi nègre qui puise en toute impunité dans les caisses de son état. Regardez-vous mêmes: entre 1997 et 2008, le revenu par habitant du Gabon a triplé pour passer de 5.400 à presque 14.000 de dollars par habitant, loin devant des pays comme la Chine qui aujourd’hui nous construit nos parlements (5.300 dollars), le Maroc qui nous achète nos Air Gabons (3.800 dollars), l’Inde qui achète aujourd’hui des constructeurs automobiles américains (2.700 dollars), sans compter des pays comme l’Afrique du Sud qui, il y a 15 ans seulement, n’avaient même pas un revenu par habitant de 1000 dollars, mais se situent aujourd’hui à 10.600 dollars par habitant dans le cadre d’une solide économie en pleine expansion, signe d’une indubitable réduction de la pauvreté au pays de Mandela. Entre 1997 et 2007, le budget du Gabon a doublé de 900 milliards à 1800 milliards (il aurait dû tripler pour se situer, au moins, à 3000 milliards), mais on n’a vu, depuis 1997, aucun nouvel hôpital ni aucunes routes dignes de ce nom se construire au Gabon. Avec un baril de pétrole parti de 20 dollars en 2000 pour se situer aujourd’hui à 135 dollars, on ne voit toujours nulle part dans le pays le signe d’une éclosion économique quelconque. Pourtant, l’espérance de vie au Maroc est de 71 ans, alors qu’elle est de 53 ans au Gabon depuis 1990. Sur 18 ans, aucune évolution dans l’espérance de vie des Gabonais. Pire, le chômage frappe 20% des Gabonais et la vie chère ne cesse de faire des victimes car la pauvreté augmente paradoxalement au Gabon au moment même où ses revenus ont plus que triplé. En 1990, on parlait de 60% des Gabonais vivant sous le seuil de pauvreté. Ce chiffre n’a guère changé et se situe toujours aujourd’hui entre 60 et 70%. Et ce sont les compagnies marocaines qui viennent désormais acheter des compagnies gabonaises. Une telle humiliation ne semble nullement effaroucher le crapaud nommé Bongo, car il y a belle lurette que le crapaud s’est animalisé. Et comme un animal, il ne sait pas ce que c’est que la fierté nationale. Animal il est né, animal il mourra.

PARADOXE 5: Alors même que le pays ne dispose d’aucun hôpital ni de routes dignes de ce nom, et alors même que, pour construire les immeubles qui abritent son Assemblée nationale et son Sénat, le Gabon a besoin de fonds chinois, voilà le très illusionné crapaud nommé Bongo en train de faire un don de 500.000 dollars à la Chine! Allez comprendre quelque chose à ce paradoxe!

On pourrait ainsi aligner, à perte d’esprit, les paradoxes et les méfaits du bongoïsme au Gabon. Mais à quoi bon ?

Et pourtant, les questions demeurent.

Entre nous, la Chine a-t-elle vraiment besoin qu’un crapaud nommé Bongo, qui gère le Gabon comme un poulailler, prive son propre pays des 500.000 dollars qui pourraient sauver les miséreuses vies des petits Gabonais affamés que nous pondons chaque année?

Même Jésus le Christ, dans son infinie sagesse, avait un jour dit qu’il était préférable d’enlever d’abord la poutre dans son propre oeil avant que de songer à enlever la paille dans l’oeil de son voisin. Partout, les cultures sages recommandent de d’abord nettoyer la poussière qui avilit le seuil de sa propre maison avant que de critiquer la saleté qui horrifie le seuil de son voisin. Même les hôtesses de l’air, dans leurs conseils de sécurité aux passagers, prennent toujours le temps de leur expliquer qu’en cas de dépressurisation de l’avion en plein vol, les parents devaient d’abord mettre le masque d’oxygène sur leur propre nez avant que de le faire pour leurs enfants. La logique de ce conseil est simple : pour pouvoir efficacement sauver son enfant, le parent devait d’abord se sauver soi-même. Dans le cas du Gabon, ces messages de sagesse auraient suffi pour dire à Bongo que la générosité doit toujours commencer par chez soi : on ne peut pas avoir chez soi des enfants mourant de faim et se permettre d’aller donner 500.000 dollars aux Chinois pour sauver leurs enfants. Non seulement c’est indécent, c’est inhumain, surtout quand on sait que le Gabon, à cause de la gestion villageoise, donc catastrophique, que Bongo en a fait, a besoin de tout l’argent qu’il peut trouver pour nourrir ses enfants. La Chine, au-delà de ses problèmes de séisme, est assez capable de se prendre en charge toute seule. Si elle ne l’était pas, elle ne construirait pas à ses propres frais tous les immeubles qui, entre autres, abritent aujourd’hui le Parlement et le Sénat gabonais.

Si donc, près de 41 ans après son infâme arrivée au pouvoir, Omar Bongo n’a toujours pas compris qu’il y a une différence entre être idiot et être fou, alors, pour le salut du Gabon, Mesdames et Messieurs, il est temps d’envoyer ce crapaud nommé Bongo à la potence avant qu’il ne nous éclate tous au visage et ne finisse d’exterminer le petit peuple famélique et traumatisé que nous sommes devenus.

Dr. Daniel Mengara
Président,
BDP-Gabon Nouveau

P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey, 07052, USA
Tél: 973-447-9763
Fax: 973-447-9763
Site: https://www.bdpgabon.org

Tél. Gabon: 07.23.39.01


Le BDP-Gabon Nouveau (”Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau”) est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

Exprimez-vous!

  1. REPONSE A MVOUAMBAH.c’est à mon avis maladroit de penser que les gabonais sont et ont toukours été dupes face aux actes posés par BONGO.C’est méconnaitre la force de la dictature que nous subissons.Le seul moyen offert au peuple de changer un régime qui ne le satisfait plus c’est le vote ,hors il se trouve que dans le cas du GABON toutes les élections ont été truquées .Si une seule avait été transparente BONGO serait parti depuis longtemps.D’autre part ,on aurait pu choisir la violence ,mais la garde républicaine et l’armée française veille au moindre soulevement.On n’est pas dupe ,on subit ce maudit systeme.

  2. Monsieur Vecarte,
    Vous décrivez une situation qui fut l’exploitation du faible par le fort et cela a toujours existé partout dans le monde, même entre les différentes ethnies d’Afrique de l’Ouest. C’est regrettable et on peut espérer que le monde est en voie d’amélioration de ce côté là. En tout cas les pays européens le sont.
    Ceux qui exploitent aujourd’hui l’Afrique et entre autres le Gabon sont des sociétés privées sur lesquels l’état français n’a que peu de pouvoir.

  3. Que puije_je dire? Ce qui est écrit içi est connu de tous les gabonais et de toutes les gabonaises. Vous ne faites que dire ce que tout le monde sait parfaitement. Les gabonais voyent bien le chef nègre qu’est Omar Bongo déambulait dans Libreville à bord de ses limousines et les gabonais voyent aussi trés lucidement que les routes de leur capitale sont dans des états plus que lamentables. Bongo vole et les gabonais le savent trés bien. Dailleur s’il vole depuis quarante ans en toute quiétude c’est parce qu’il sait que son pauple est totalement dupe. A croire qu’il leur a ermétiquement barré le visage, c’est dommage et désolant!!!

  4. oui et alors?!
    mes chers compatriotes toutes les choses dépeintes dans cet article sont d une vérité absolue! mais elles devraient peut etre nous emmener à nous poser d autres questions plutot que celle de la légitimité de Bongo au pouvoir.
    Il est clair que le Gabon est le symbole africain de la mauvaise gérence et que notre « élite » politique ( excusez moi d ‘appeler ces clowns ainsi) est composée d individu les plus avides et les stupides du continent noir.
    Cepandant voila l’interrogation qui subsiste pourtant dans mon esprit: comment a t on pu laisser un tel noyau de pourritures à la tète de notre pays?
    le peuples Gabonais est certes martyrisé mais il est aussi responsable de ce qu’il subit. Cette poignée d’individus est encore là pour une simple raison:c ‘est nous qui en avons décidé ainsi!!
    Aucun geste de mécontement n’a été lancé par la population depuis plus de 15 ans. pourquoi voulez vous que ces dirigeants vous considère commes des hommes si vous agissez tel des MOUTONS!! La PASSIVITé du peuple Gabonais est son pire ennemi.
    On saivait tous que bongo avait pillait les caisse de l’état pour s’offrir ce luxe digne des star hollywoodiennes bien avant le reportage de france 2. qu’ a t on fait? RIEN!!!!les pétits nobles de bongo continu a se foutre de nous et a chaque fois qu’il y a un meeting en vue d’élections c’est la meme sauce : beaucoup d’alcool pour des pères(alcoolique) de famille, des pagnes pour que les mères (irresponsables )dansent à la gloire de ceux qui nous pissent dessus!!La corruption est partout!!dans les écoles , les lycées dans toutes l’administration et ce n’est point bongo qui est a l’origine de tout ca!!
    Bref ce que je voulais dire est que nous devons tous nous remettre en cause et voir ce qui est possible de faire pour que la situation du pays change. j attends vos propositions…
    Gabon dabord!!!

  5. Ne soyons pas aussi naïf, Bongo ne partira pas puisque le Gabon est encore riche, le baril de pétrole est à plus de 130 $ et que la France a besoin de « son » pétrole dans « sa » possession d’outre mer d’Afrique. La France n’a pas d’amis, elle a que des intérêts, et nos rois nègres gogolitos qui haïssent leur peuple n’ont qu’un seul mot à la bouche : « la France est un pays ami ». Il n’y a que lorsque la pauvreté, la famine, les maladies, les guerres ethniques, (bien souvent téléguidées par Paris) exterminerons plus de 50% des africains, que les africains comprendrons qu’ils sont d’abord des africains et non de tel ou tel ethnie.

  6. La France et Bongo n’ont pas honte !

    Les images de réussite des émirats pétroliers du golfe persique nous montrent à quel point nous sommes damnés. « Damnés de la terre » comme l’écrivait Frantz Fanon de son vivant.

    Ces images flamboyantes témoignent de la Richesse, de la Grâce et de cette Liberté que n’ont malheureusement pas tous ces conducteurs d’hommes qui ne sont pas pénétrés par la lumière divine, et qui rament à vue dans le noir de leur inconscience.

    Depuis 1967, Bongo accepte de garantir les sales besognes des français sur notre sol ; lesquels français pillent, volent et transfèrent chez eux les richesses d’un pauvre petit peuple d’à peine 1 million d’habitants, qu’ils savent désarmé et pacifique.

    C’est la honte.
    C’est la honte pour la France !
    C’est la honte pour ce pays qui s’est hissé sur le toit du monde en exploitant des peuples plus faibles que lui.

    La France n’a donc pas honte !
    Elle n’a donc pas honte de se prévaloir de ce titre de 6-ième puissante économique et militaire du monde, sachant pertinemment que cette économie tient en grande partie du pillage des pays d’Afrique, pillage que cet arsenal militaire permet justement de garantir.

    C’est une honte !

    C’est une honte pour la France et tous les dirigeants qui se sont succédés à sa tête, qui n’ont eu de cesse d’exploiter ainsi, depuis plus de 200 ans, des pauvres et petits peuples qui matériellement sont démunis.

    La France profite de notre innocence et de notre candeur pour voler et piller nos richesses ; des richesses qu’elle reverse par la suite pour le profit de sa population, laissant les nôtres crever de faim et de maladie.

    C’est une honte !

    Le peuple français doit savoir que leur pays est une honte !
    Les petits français doivent savoir que leur économie tient du vol et du pillage des matières premières des peuples africains.

    C’est une honte !

    Au Tchad, au Congo, au Cameroun, au Gabon, en Angola, en Centrafrique, en Guinée, au Sénégal, au Soudan, en Mauritanie, au Togo ou à Djibouti, la France a stationné ses barbouzes pour assassiner tous ceux qui voudraient dénoncer ses pillages, qu’elle perpétuent au vu et au su de tous.

    La France a placé de force et en permanence sur nos territoires, une fraction de son armée, pour empêcher les peuples noirs africains, ces pauvres nègres, de crier « au voleur », de manifester leur désapprobation de ce pillage multiséculaire, qui n’en finit pas, et qui dépérit chaque jour un peu plus notre race.

    Elle s’est organisée depuis longtemps pour empêcher les noirs africains de vivre libres, riches et instruits comme elle le fait pour ses ressortissants.

    C’est une Honte, pour un pays qui croit être grand, alors qu’il ne doit sa grandeur et son soit disant rayonnement international, que sur le vol des matières premières des pays les plus faibles, et sur le dos et le sang de malheureux peuples noirs désarmés, vis-à-vis desquels elle n’a de cesse de brandir l’artillerie lourde pour garantir les hold-up qu’il opère sans état d’âme dans le continent noir.

    De de Gaulle à Sarkozy, la France n’a voté que des voleurs comme présidents, qui ont assassinés nos nationalistes et qui les ont remplacé par des illettrés, des pions qu’ils peuvent manipuler à dessein, au mépris des peuples indigènes africains, mourant de soif et de faim, alors que leurs pays sont gorgés d’eau et de nourriture en abondance.

    C’est une honte !

    C’est une honte pour nos propres frères NOIRS, GABONAIS et AFRICAINS, qui n’ont pas d’âmes, et qui œuvrent tels des zombis à l’holocauste de leurs propres semblables !

    C’est une honte pour Omar Bongo, pour tous les membres du gouvernement, et pour tous ces fonctionnaires gabonais, qui font semblant de travailler alors que depuis plus de 50 ans, le pays est aux mains des blancs qui sucent jusqu’à la lie la sève de notre patrimoine national !

    A quoi sert d’aller travailler dans une administration, sachant que le meilleur fruit de ce travail ne te reviendra pas ?

    A quoi servent aux fonctionnaires gabonais de se rendre tous les jours au travail, alors que depuis 50 ans le pays est embourbé parce que les principaux capitaux sont envoyés par les français chez eux en France.

    Seuls les gabonais peuvent libérer le Gabon et donner aux gabonais les mêmes chances d’émancipation et de développement que ce que ce pays octroi à ses ressortissants.

    Si 100.000 gabonais se mettent dans la rue pour demander à la France de cesser de piller enfin nos richesses, je ne crois pas que le 6eme Bima, que ce pays a stationné dans notre territoire pour protéger son pillage, pourra nous assassiner tous devant les caméras du monde entier.

    La Côte d’Ivoire est aujourd’hui libre parce que les Ivoiriens en ont décidé ainsi.
    Ils ont décidé de dire STOP à la France et à sa force de protection du pillage « Licorne ». Devant les caméras du monde entier, les canons de la force pro-pillage « Licorne » n’ont eu d’autre choix que de cesser le feu.

    Si nous voulons libérer notre pays et vivre riches et heureux comme les autres, et telles que le prévoient nos richesses naturelles, nous devons suivre l’exemple de la Côte d’Ivoire et de son valeureux peuple ivoirien.

    Bruno Vécarte

  7. C’est ce qu’on appelle du pur cynisme. Comment vouloir se montrer bien chez l’autre alors que chez soi, on souffre?
    Véritablement Bongo ne mérite ni le respect, ni la considération des gabonais parce qu’il n’aime ni lui même, ni ses propres enfants, encore moins les gabonais.
    Comment comprendre que quelqu’un qui s’aime, puisse emmagasiner autant de problèmes pour attendre une bonne fois sa mort au pouvoir, parce que c’est la seule voie de sortie qu’il a pour éviter les foudres des gabonais, ses amis compris.
    Parce que Bongo sait que s’il quitte le pouvoir, même en le laissant à son fils biafrais, il sera premièrement la cible de ses amis des « caisses de l’Etat gabonais », avant d’être victime de la vindicte populaire gabonaise. Quelqu’un qui s’aime, devait d’abords se rassurer d’avoir bonne réputation avant d’avoir une ceinture dorée. Bongo par manque d’amour personnel, préfère s’attirer le courroux des gabonais au lieu de chercher leur admiration, afin d’obtenir des jours paisibles avant sa mort. Mais il a peut-être choisit de mourir comme un chien, ou comme ses amis mort en exile, loin des terres ancestrales, par volonté personnelle, à cause du mal fait aux leurs.

    Bongo n’aime pas ses milliers d’enfants à travers le Gabon rependu. Parce que comment comprendre que volontairement, il puisse mettre à l’épreuve leur nationalité, leur fierté. Qui des enfants Bongo vivra au Gabon après la mort du dictateur, mort naturelle fut elle? Combien d’enfants ou petits fils Mubutu vivent au Congo en ce moment? Quelle nationalité, et quelle fierté auront ces enfants après la mort de leur père?
    Dieu seul sait si les comptes bancaires du dictateur ne seront pas gelés après la mort du dictateur, que ce soit en France ou en suisse. Combien de fils de dictateurs ont eu gain de cause auprès des banques suisses après la mort du roi?

    Est il besoin de dire que Bongo n’aime pas les gabonais, ni le Gabon, vu qu’il ne s’aime pas, tout comme il n’aime point sa famille?

    Comment comprendre que Bongo puisse ainsi humilier les gabonais? Qui des chinois en Chine ne dit pas des africains gabonais compris, qu’ils sont pauvres? Bongo a t-il encore besoin d’étaler sa pauvreté et celle des gabonais auprès des chinois?

    Voici un Etat pauvre qui fait « un grand don »à une puissance mondiale, alors que sa population trime. Un Etat qui utilise des fonds qui auraient servit à soigner ses filles et fils, pour aller soigner des chinois.

    L’idée d’un don n’est pas mauvaise en tant que telle. Mais la situation actuelle du Gabon donne t-elle droit au Gabon à faire des dons? Même si le Gabon était 1000 fois plus riche que la Chine, faire un don à la chine pendant que les gabonais souffrent et ont besoin d’hôpitaux n’est pas de la pure moquerie du gabonais?

    Voici un « pitre Etat » africain qui fait un don de 500.000 US dollars a la chine, soit 221.835.006,71 Frs CFA, ce qui n’est même pas l’argent de poche de certain chinois. La chine a t-elle vraiment besoin de cette « aumône », parce que c’est ce que c’est, de la part du Gabon?

    Pendant les deux semaines qui ont suivit le tremblement de terre, il y a eu sur toutes les chaînes de télévision chinoises des ballets de « farroteurs chinois » qui venait faire des dons d’une telle valeur, et sinon plus.
    Plusieurs petites et grandes compagnies chinoises, ont fait des dons de plus de 10.000.000 yuans soit 638.236.389,160 Frs Cfa, aux sinistrés. Des petites vedettes chinoises non connues des gabonais telle Crystal Liu Yifie qui a fait don de 1.000.000 yuans soit 63.820.884,705 Frs CFA. Sans parler des millions de « farroteurs chinois », millionnaires ou simples écoliers, qui défilaient devant les caisses pour brandir avec fierté les sommes qu’ils « jetaient » dans les urnes par fierté nationale.
    Jackie Chen qui est connu de tout jeune gabonais a à lui seul fait don de 638.236.389,160 Frs Cfa, Yao Ming 2.000.000 yuans, soit 127.718.933,105 Frs Cfa, Jet li a fait don de 63.820.884,705 Frs CFA, et la « fondation Jet Li » a fait don de 28.050.000 yuans, soit 1.790.227.284,051 Frs Cfa.

    Voici donc un Etat pauvre en pratique (riche en théorie), avec un président pauvre (financièrement riche, mais mentalement, intellectuellement, psychologiquement, et moralement pauvre), qui fait un « pitre don » a un Etat dragon.
    Voici donc un Etat pauvre qui fait un « don chatouille » de 221.835.006,71 Frs CFA à la Chine, quand des chinois fiers de l’être, à travers la fondation d’un chinois donnent 1.790.227.284,051 Frs Cfa.

    La chine avait elle vraiment besoin de cette pitance? Et dire que Bongo n’est pas à son premier acte de don quand les gabonais souffrent de véritables catastrophes humanitaires, ou de véritables « tsunami stomacaux », et que Bongo les nargue en faisant des dons qui auraient permis de bâtir un simple dispensaire au Gabon.

    Quand on est riche en dessous de la mâchoire, et pauvre au dessus, c’est ce qui arrive. C’est ainsi qu’un père cuisinier gère sa maison. On prends l’argent de l’huile pour acheter un cadeau au fils du voisin, l’argent du sel pour acheter l’huile avant de se rendre compte que le sel manque dans la maison, et qu’on est contraint d’emprunter l’argent de la tomate pour acheter du sel, tout en restant dans ce cercle vicieux. C’est ce qui arrive quand on n’a pas de fierté nationale à la tête d’un Etat pourri, avec un président maudit, qui ne pense même pas au devenir de ses propres enfants.

    Les gabonais ne sont pas maudits, ils ont juste le malheur d’avoir un président maudit et moribond!

  8. Je partage totalement ton point de vue. J’ai souvent pensé que le peuple gabonais a été béni par Dieu et maudit par Bongo. Je pense également, comme nous l’enseigne la théologie de la libération,que Dieu accepte que les pauvres puissent se libérer en se révoltant contre l’exploitation,l’injustice,les inégalités…En se comportant ainsi,nous réalisons la volonté de Dieu et le Paradis serra notre Pays.
    Cependant,pourquoi tous les écrits du BDP ne sont que les réflexions du seul Dr Mengara? Pourquoi ne voit-on pas ceux des autres? Les compagnons,camarades de lutte… Une différence d’approche? La diversité est la clé de la crédibilté et de la qualité Mr Mengara.

  9. oui, bongo est un vrai crapaud, qu’il s’occupe d’abord de son peuple qui tire le diable par la queue. est il utile d’écrire son nom avec un majuscule? je pense que non. toutes les choses ont une faim.

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