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Gabon: L’opposant Mamboundou scelle son premier accord politique avec le pouvoir de Libreville

Bongo et MamboundouL’ancien opposant radical gabonais Pierre Mamboundou a, à la faveur des élections locales du 27 avril 2008, franchi le rubicond qui le séparait du régime, portant à son tour une estocade fatale à une opposition gabonaise à la dérive qui retrécit chaque jour comme peau de chagrin.

Comme l’ont fait avant lui bien d’autres opposants considérés comme irréductibles mais qui aujourd’hui ont intégré le gouvernement et les hautes sphères du pouvoir, Mamboundou a amorcé son rapprochement avec le pouvoir.

Le processus a été enclenché au sortir des élections présidentielle de décembre 2005. En fait, Mamboundou a cessé toute opposition radicale depuis sa rencontre historique du 19 avril 2006 avec le président Bongo Ondimba.

La tendance s’est confirmée jeudi dernier à Libreville lorsqu’il a conclu son premier accord politique avec le Parti au pouvoir, levant ainsi totalement le doute sur son présumé rapprochement avec le président Omar Bongo Ondimba qu’il présentait comme son pire ennemi politique.

Les 19 avril, les deux hommes se sont serrés la main alors que M. Mamboundou jurait depuis 20 ans qu’il serrera la main de Bongo uniquement le jour de leur passation de pouvoir à la tête de l’Etat.

Il y a quelques mois, l’opposant, qui a mis beaucoup d’eau dans son vin, a pu obtenir du régime la coquette somme de trois milliards de FCFA pour le développement de sa localité de N’Dendé (sud) dont il fut maire jusqu’aux locales du 27 avril.

L’accord conclu jeudi dernier concerne la gestion collégiale de la commune de Port-Gentil, capitale économique du Gabon par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et l’Union du peuple gabonais (UPG) de M. Mamboundou qui, séance tenante, a demandé une somme de 5 milliards de FCFA pour la réhabilitation des voiries et d’autres infrastructures de la ville de Port-Gentil.

L’accord a également été signé par l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) de l’opposant Zacharie Myboto, l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE, majorité) du vice-président de la République Didjob Divungi di Ndinge ainsi que l’indépendant Tchango.

L’ensemble des signataires totalise 35 conseillers municipaux, soit la majorité absolue pour diriger le conseil municipal d’une ville longtemps restée sous le contrôle de l’opposition, en l’occurrence le Parti gabonais du progrès (PGP) du défunt avocat Pierre Louis Agondjo Okawé, premier maire de la capitale économique de l’ère multipartite.

A son décès le fauteuil municipal a échu à un autre célèbre avocat, Me Séraphin Ndaot Rembogo, qui a aussi pris la présidence du PGP. Le parti a alors éclaté en deux tendances. Aujourd’hui en rupture de ban avec cette formation politique, Ndaot Rembogo a formé un nouveau parti politique qui n’est pas encore légalisé.

C’est ainsi qu’il a présenté une candidature indépendante aux élections locales à l’issue desquelles il a tout de même réussi à rafler 28 des 63 sièges de conseillers municipaux en jeu à Port-Gentil, soit le plus grand nombre d’élus dans la ville. N’eut été l’accord conclu sous les auspices du président Omar Bongo Ondimba, l’avocat aurait pu conserver son fauteuil de maire.

Estimant que le pouvoir et l’opposition ont conclu une alliance contre nature pour leur nuire, M. Ndaot Rembongo et ses élus ont boudé vendredi dernier l’élection du Maire central de Port-Gentil et ses adjoints. Faute de quorum (2/3 d’élus), le vote n’a pas eu lieu et a été reporté pour samedi.

C’est l’ancien ministre André jules Ndjambé du PDG qui finalement a été élu maire de Port-Gentil. Seulement, à peine élu, le conseil municipal se trouve déjà amputé de 28 de ses membres à la suite de la démission collective des partisans de Ndaot Rembogo.

En dehors de Port-Gentil, l’UPG a passé des accords tacites avec le parti au pouvoir à Libreville, la capitale, où ses conseillers municipaux ont apporté leurs suffrages au candidat unique aligné par le PDG et ses alliés à la tête de la mairie de Libreville. Autant d’alliances qui privent désormais le Gabon d’une opposition crédible.

Exprimez-vous!

  1. tchouooooooooo. le pays est foutu. donc on na pas d’opposant au gabon. si rien ne change le gabon va a la dérive.
    parfois je me demande pourquoi les gabonais n’ont pas une mentalité d’extrémiste.

  2. quel honte, la pseudo élite gabonaise dans sa majorité corrompu,une équipe de voleur pseudo opposants,quel exemple pour mon peuple, s’est dommage de voir que beaucoups de jeunes revent de venir se servir a leurs tours dans les caisses de l’etat, les vrais opposants au gabon sont contraint a etre passif de peur d’etre trahi par des leaders assoifés d’argent et de luxe, on n’attends qu’une chose ,que le peuple atteingne notre etat d’esprit, il suffit de dire trop s’est trop, sans aucune violence, désobeissance civile complete, en attendant,

  3. Les amis,arretez de distraire le peuple…Tout le monde sait que Mamboundou n’a jamais ete opposant, de meme que Leboumba Lepandou,Agondjo,….Zachary Miboto…le seul vrai opposant aura ete Mba des bois, qui ayant flaire le piege, a pactise avec le diable avant d’etre double par tous ces calculateurs
    Pauvre Gabon de voir ses fils l abandonner pour des petits calculs tribalistes
    En 40 ans de reigne Bongo i e pas Fang, le Gabon est moins que ce que Gabon d’abord avait realise

  4. Et voila qu’après Mouloungui le (Porte-étendard de la défaite)….on envoie a la bataille, Sylvain Ndong avec son Pseudo (…débile d’ailleurs …) de Guerrier Wongo.

    d’abord Il nous envoie un auto-message de satisfaction ou Il congratule sa propre « Lubie récurante » ensuite Il nous envoie ceci rigolez du peu :

    Aaaahhh Tat’ Mambound’ !

    Qu’est-ce qui se passe avec Petit Piment ?

    On t’avait bien dit, nous les ancêtres, que ce qui pique le plus dans le bouillon de pangolin, c’est Petit Piment, que ton grand-oncle Vincent de Paul Nyonda, a planté juste à côte du grand Moabi du village !

    Voilà que toi, trop sûr de toi, tu es allé ceuillir ce petit piment, avec même les herbes ! Tu as mis le petit-piment dans la Marmite, alors que TOUT le Village attendait déjà de manger le Gros Pangolin que tu nous a ramené du piège !

    Le bouillon est maintenant trop pimenté. Petit piment a gaspillé notre sauce !

    Ah Tat’ Mambound’ !

    Mais je sais que tu es fort, et que tu sauras retourner à la Savane, cueillir l’herbe que Papa Mamboundou t’avait donnée, pour nous sortir des mauvaises situations !

    je ne désespère pas. Comme tout le Village, je garde ma calebasse, pour verser ma soupe de pangolin, que je boirais avec mon fond de moussoungou !

    Wongo – Le Guerrier Bantu

    Comme si après la trahison de Mamboundou, Il faut encore infantiliser , ridiculiser , mabouliser , escroquer , villipender , le peuple Gabonais.

    Alors Monsieur Sylvain ndong , sachez le , Il n’est plus qu’une seule force de vouloir pour le changement , celle de Daniel Mengara qui Lui n’a jamais changé d’un Iota.

    Dites donc a Votre Guerrier Bantou ,votre Pseudo que tout le monde connait depuis longtemps de laisser tomber les reves et de rejoindre « Officiellement » le BDP.
    C’est la seule façon pour Votre Mamboundou Mamboundou de laver cette énième Traitrise envers la Nation Gabonaise.

    Mais faut dire que la Il a fait très fort :
    en quelques Mois Il s’est empoché 11 Milliards + 5 Milliards , Votre poulain devrait se reconvertir en Banquier , Il en a les capacités

  5. ma réponse suite à la réponse de JF Mouloungui sur cet article.

    vous appelez ça mise au point, laissez moi rire Sylvain Ndong. C’est un article nul et non sens. Monsieur Mouloungui sort de son bois dès qu’on critique l’UPG. hier un article du BDP, aujourd’hui APA, vous vous moquez du peuple. vous croyez que les gens avalent vos paroles sans réfléchir ou quoi? ecoutez, on va faire simple. je vous donne la définition d’un opposant selon Larousse(qui s’oppose à un pouvoir, à un gouvernement. ou encore qui est hostile à un gouvernement ou 1 programme politique). au vu de cette définition monsieur Mamboundou n’est plus OPPOSANT c’est pourtant clair. pour monsieur Mouloungui JF, la politique du réel et du concret c’est de s’allier avec le pouvoir. et là hop, la situation des gabonais va changer, prenons acte. vous pensez que le posiionnement de Mamboundou est nouveau, non cher ami. Mba abessolo, MAnganga, Kombila ont fait la même chose. bizar, lorsqu’ils ont rejoind Bongo comme le fait aujourd’hui Mamboundou, ils disaient exactement la même chose que vous. et qques années plus tard la situation des gabonais a t il changé? non. alors assumer la position de votre parti ce sera clair pour tt le monde. on ne peut pas dire que je suis opposant au régime en place et sur le terrain s’allier avec ce regime c’est tromper le peuple.
    – vous avez critiqué Mba abessolo, aujourd’hui l’UPG de Mamboundou fait la même chose
    – vous avez critiqué Manganga aujourd’hui l’UPG de Mamboundou fait la même chose.
    – vous avez critiqué Kombila aujourd’hui l’UPG de Mamboundou fait la même chose.
    – l’UPG s’allie avec le PDG à Port gentil et à libreville alors qu’il y a qques jours ils dénoncaient des élections truquées par le PDG, ou est la vérité?
    pauvre gabon…

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