Le département ministériel en charge de l’Economie forestière et la société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG), ont signé une convention lundi, au cabinet de Travail du ministre de tutelle, en présence des responsables des deux institutions, ainsi que de quelques représentants des organismes militant en faveur de la protection de la nature, à l’instar du WWF; accord dont l’objectif final est la lutte contre le braconnage sous toutes ses formes, compte tenu de ce que la Gabon s’est engagé depuis quelques temps à œuvrer pour la protection de certaines espèces animales et végétales.
Très souvent indexé d’être de connivence avec les braconniers le long du chemin de fer, il a été démontré lors des saisies par les agents de la brigade des eaux et des forêts, que les plus grosses prises de gibiers ont toujours été faites à l’intérieur des wagons du Transgabonais, par conséquent classé transporteur n°1 de gibiers.

Une situation qui a suscité à ce jour le désir des deux parties, de trouver des voix et moyens pouvant éradiquer rapidement le
phénomène d’écoulement des produits animaliers braconnés, au risque de pénaliser dans un avenir proche, la faune et la flore du Gabon, du fait de la disparition de certaines espèces actuellement protégées.

Ainsi, Emile Doumba, ministre en charge du département de l’Economie forestière, tout en reconnaissant que les populations villageoises se nourrissent en majorité des produits de chasse, a affiché sa détermination à faire appliquer le respect du code forestier sous toutes ses formes.

Ceci dans le but d’amener, non seulement les chasseurs à se conformer au droit règlementant la chasse en république gabonaise, mais aussi, en vue de permettre aux exploitants du Transgabonais de faire preuve de vigilance, dans le but de stopper ce phénomène.