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Gabon : Koko forme ses agents sur les gaz à effet de serre

Dans le cadre des recommandations des Nations unies sur les changements climatiques, la vice primature en charge de l’Environnement a initié depuis le 5 août dernier un atelier de formation à l’intention des agents du ministère. Avec le soutien d’experts sénégalais, ces travaux devraient permettre d’élaborer la seconde communication nationale sur la stratégie sectorielle de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Pour une meilleure connaissance de la répartition sectorielle des émissions nationales des gaz à effet de serre, la vice premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, a mis ses agents sur les bancs depuis le 5 août dernier, dans le cadre d’un séminaire de renforcement des capacités.

Le directeur national adjoint du SGC, Rodrigue Abourou Otogo, explique que cet atelier «rentre dans le cadre de la convention des Nations unies sur les changements climatique où il a été demandé à chaque pays de préparer une communication (…) pour présenter au secrétariat les secteurs ciblés, à savoir les secteurs de l’énergie, des transports, de la forêt, tous les secteurs qui concourent à l’émission des gaz à effets de serre».

Après examen de la première communication nationale du Gabon au Nations Unies, quelques insuffisances ont été identifiées, notamment au niveau de la banque de données. Cet atelier de formation pour l’élaboration de la seconde communication nationale vise donc à combler les lacunes observées.

«C’est plus ou moins le renforcement des capacités des consultants qui prennent part à la collecte, au traitement et à l’archivage des données sur les inventaires des gaz à effets de serre par différents secteurs clés, tels que l’énergie et les transports, les procédés industriels et les déchets, l’agriculture et la foresterie» précise le coordinateur national du projet, Bernard Landry Panzou.

Pour assurer une meilleure compréhension de l’identification sectorielle des émissions nationales de gaz à effet de serre, une structure spécialisée du Sénégal a été conviée à ces assises.

«C’est d’abord un gain pour le Gabon, car les résultats de la seconde communication nationale vont nous servir de base de décision pour le gouvernement, et à la lumière de ces résultats, le gouvernement aura toute la latitude de prendre des dispositions pour essayer de minimiser ses émissions» a conclu monsieur Abourou Otogo.

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