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Gabon: Café/cacao: la relance des cultures démarre par la Ngounié et la Nyanga

Les provinces de la Nyanga et de la Ngounié , dans le sud du pays, ayant abrité les festivités du 17 août dernier, sont les premières bénéficiaires du projet gouvernemental de relancer l’activité agricole dans l’arrière pays.

Les 16 et 17 juillet dernier, le lancement officiel du projet a été effectué par les responsables de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab). En effet, le directeur général du principal organisme chargé de la collecte, de la gestion pépinière et de la création des plantations pilotes, Mathias Otounga Ossibadjuo, a procédé à l’identification des différents sites et au lancement des travaux d’aménagement et de débroussaillage.

Ainsi, ce sont les localités de Mouila, Fougamou et Ndéndé qui ont été retenues pour abriter les « plantations pilotes » de ce projet dont le coût est estimé à 2 milliards de francs CFA.

« Des plantations d’une superficie totale de 2000 hectares »

Selon les informations émanant du « Comité d’Orientation et de Suivi » dudit projet, la superficie totale de ces « plantations pilotes » s’élève à 2000 hectares, soit 1000 hectares pour le café et 1000 autres pour le cacao.

De cette superficie totale, selon une source de la Caistab, chaque département, au travers d’une plantation villageoise, bénéficiera d’une aire de 100 ha pour chacune des cultures (café et cacao) et 100 ha de plantations semi-industrielles de cacao dont 10 ha par département sur un seul site.

« Les plantations installées dans chaque village couvriront une superficie allant de 1 à 5 ha selon la dynamique et la capacité du village à gérer un tel projet », précisent les techniciens de la Caistab, qui affirment, par ailleurs, que les bénéfices, selon le type de plantation, après déduction des charges fixes, seront répartis entre les ressortissants, l’assemblée départementale pour la couverture des investissements sociaux, la création d’autres plantations et, bien entendu, à la Caisse Café /Cacao.

« Apporter des solutions à des problèmes majeurs »

Selon les agents de la Caistab, ce projet résout trois problèmes majeurs : l’insuffisance de la production vivrière par l’introduction des cultures vivrières (arachide, banane, maïs, ananas, etc.), la précarité par la distribution des revenus et l’exode rural par la fixation des populations.

Soulignons que pour les autorités gouvernementales, le Programme de relance du café et du cacao repose sur un certain nombre d’objectifs, notamment la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté, l’augmentation de la participation de l’agriculture au PIB, la préservation de l’environnement et la diversification de l’économie nationale.

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