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Gabon : Plus de 24 000 élèves admis en 6e

Les résultats du concours d’entrée dans le cycle secondaire ont été rendus publics le 8 septembre dans les différentes inspections déléguées d’académie sur l’étendue du territoire national. Au terme de la session d’examens des 24 et 25 juin derniers, plus de 50% des postulants à l’entrée en classe de 6e ont été admis, soit 24 099 sur les 47 320 candidats. A moins d’un mois de la rentrée académique 2008-2009, le doute persiste encore sur les capacités d’accueil des établissements d’enseignement secondaire publics. Une bonne partie de cette cohorte est inscrite dans les établissements privés comme l’année dernière.
Initialement annoncés pour le 4 septembre, l’attente a été prolongée de 4 jours pour les jeunes prétendants à l’entrée en classe de 6e, qui ont eu les résultats de leurs examens le 8 septembre dernier dans la quasi-totalité des inspections déléguées d’académie du territoire national.

Cette année, ce sont plus de 50% des candidats qui ont été reçus dans le secondaire, soit 24.099 reçus sur les 47.320 inscrits aux épreuves de dictée, de calculs, de questions de cours, de problème et de composition française des 24 et 25 juin derniers.

Les statistiques provisoires communiquées par la Direction des examens et concours annoncent que l’Estuaire totalise plus de la moitié des admis, soit 12 349 pour cette seule province. Vient ensuite le Woleu-Ntem qui a totalisé 2539 admis alors que le Haut-Ogooué en compte cette année 2209. 1944 élèves ont été admis dans l’Ogooué-Maritime ; 1445 dans la Ngounié ; 957 dans l’Ogooué-Ivindo ; 943 dans le Moyen-Ogooué ; 860 dans l’Ogooué-Lolo et enfin 837 dans la Nyanga.

Les responsables du ministère de l’Education nationale ont justifié le retard accusé dans la publication des résultats par l’attente de la confirmation du fonctionnement effectif des collèges nouvellement créés qui sont encore en chantier.

«Il n’était pas possible pour nous de publier ces résultats sans être sûrs que les établissements nouvellement créés seront opérationnels cette année scolaire. La chose a été confirmée lors de la récente visite des chantiers en question par le chef de l’Etat» a expliqué le directeur des examens et concours, Georges Daniel.

Le gouvernement avait décidé la création de plusieurs établissements scolaires, notamment à Libreville et dans sa périphérie urbaine qui concentrent plus de la moitié de la population du pays. Ces nouveaux établissements, notamment les CES de Bikele, d’Akebe OPT, de Haut de Gué-Gué, d’Agondje et de Mikolongo ne sont pour l’instant qu’en phase de démarrage. Le gouvernement n’a décidé de leur création que le 21 août dernier.

Ces établissements viennent compléter la liste des chantiers ouverts par le ministère de l’Education nationale depuis l’année dernière, (Montalier, Diba-Diba, etc) pour atteindre l’objectif de 300 salles de classes, notamment dans la capitale et dans sa ceinture périurbaine.

Mais il est presque certain que pour la rentrée programmée le 6 octobre prochain, le ministre Menga aura du mal à faire face à la surpopulation des élèves qui entrent en classe de 6e.
Si certains aménagements ont pu être réalisés à temps pour parer au plus pressé, les 300 salles de classes promises par le ministre Menga pour pallier les effectifs pléthoriques ont accusé un retard de livraison. Le gouvernement a été contraint le 2 septembre dernier de proroger le partenariat avec les établissements privés pour accueillir les élèves du secteur public.

La disponibilité des enseignants dans leur lieu d’affectation inquiète également les parents. A la mi-août, le ministre a procédé aux nominations sur l’ensemble des établissements scolaires du pays où le personnel concerné doit être sur les lieux avant le 22 septembre prochain.

Compte tenu des difficultés administratives qui entourent les mutations du personnel de la Fonction publique, certains enseignants gagneront leurs postes au milieu du premier trimestre.

A la publication des résultats dans la capitale gabonaise, une frange des parents d’élèves se sont également plaints des problèmes d’inscriptions de leurs enfants dans les établissements publics de Libreville. Selon les responsables de la tutelle, ces cas relèveraient de la méconnaissance des parents des procédures en vigueur et des critères de sélection des élèves dans le cycle secondaire public.

«La logique d’un concours veut qu’on limite le nombre de places offertes par chaque établissement. Ici, c’est la note la plus élevée qui est prise en compte. Mais pour ne pas pénaliser les autres admis, on est obligé de les envoyer dans un établissement d’accueil» a expliqué monsieur Daniel.

«L’Etat gabonais a également décidé de supporter comme il y’a 4 ans la gratuité des manuels scolaires à tous les élèves du primaires du pays» avait annoncé le 2 septembre dernier le ministre Menga, grâce à une subvention de l’Etat gabonais d’un montant d’1 milliard de francs CFA.

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