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Gabon : Les défenseurs des tortues marines s’organisent à Libreville

Les associations, ONG, administrations et différents partenaires engagés dans la protection des tortues marines étaient récemment réunis à Libreville afin de baliser les grandes lignes de leurs interventions futures pour la protection des tortues marines et réfléchir aux solutions novatrices aux menaces naturelles concernant cette espèce. Un partenariat financier et technique a été scellé entre le réseau de protection des tortues marines et le Centre national de la recherche scientifique et technique (CENAREST).
Pour une coordination efficiente des différents acteurs de la protection des tortues marines au Gabon, les associations, ONG et administrations engagées dans cette cause se sont récemment réunies à Libreville pour fixer le cap des stratégies communes de protection de ces espèces.

« Notre préoccupation majeure est la protection des tortues marines. Depuis le lancement de ce partenariat, un suivi régulier des différentes espèces de tortues marines est mené aussi bien sur le plan terrestre qu’aérien. Ce suivi est une réalité comme l’est la base de données nationale. La centralisation de l’ensemble des données sur la présence, la distribution et la densité des tortues a confirmé l’importance des côtes gabonaises pour la survie des tortues marines. Désormais disponibles à tous, vous pouvez les consulter auprès du centre national des données et d’informations océanographiques (CNI) », a déclaré le point focal des tortues marines au Gabon, Solange Ngouessono.

Ces assises ont permis de sceller un partenariat entre le réseau de protection des tortues marines, placée sous la tutelle de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) et le centre national de la recherche scientifique et technologique (CENAREST), susceptible d’apporter une assistance financière et matérielle ainsi qu’une expertise scientifique aux acteurs de la protection des tortues marines sur le terrain.

« Les populations de tortues marines au Gabon sont de première importance au niveau mondial. C’est pourquoi le CENAREST a la responsabilité, en tant qu’organe de coordination de la recherche au Gabon, d’apporter tout le soutien nécessaire aux efforts exécutifs, aussi bien au niveau financier, matériel, qu’en terme d’impact au niveau de la recherche, parce que nous avons de plus en plus d’experts susceptibles de vous apporter cette contribution », a soutenu le commissaire général du CENAREST, Franck Daniel Idiata.

« C’est sur cette base que je formule le vœu d’un rapprochement encore plus étroit avec l’ANPN. Cela confirme que le programme tortues est très important pour notre institution et nous souhaitons que cette collaboration soit la plus dynamique possible », a ajouté monsieur Idiata.

Le directeur de l’Agence nationale des parcs nationaux, Jules Marius Ogouebandja, a affirmé que désormais « l’ANPN s’engage à préserver l’esprit de ce partenariat avec trois objectifs prioritaires. D’abord renforcer le dialogue entre les acteurs afin de créer une dynamique qui encouragerait les bailleurs à s’engager davantage dans l’accomplissement de ces objectifs ; standardiser ensuite les techniques de collecte et de traitement des données afin de renforcer la cohérence entre les différentes initiatives et leurs donner une plus grande visibilité ; renforcer enfin les capacités opérationnelles des acteurs de terrain, particulièrement les ONG locales ».

Monsieur Ogouebandja a enfin insisté sur la portée de cette lutte pour la préservation de la biodiversité et la valorisation du patrimoine naturel gabonais, notamment dans les perspectives de développement du secteur de l’écotourisme. « Les tortues marines font parties intégrantes du patrimoine naturel du Gabon » a conclu le directeur de l’ANPN.

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