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Gabon : 103 établissements mis hors la loi à deux semaines de la rentrée

Alors que se poursuivent les nominations des enseignants du cycle secondaire sur l’ensemble du territoire national, sur le terrain les chantiers initiés par le gouvernement pour pallier les effectifs pléthoriques du cycle secondaire avancent tant bien que mal. Cependant, le ministère de l’Education nationale vient de déclarer hors la loi 103 établissements privés cycles primaires et secondaires confondus principalement à Libreville, qui ne se sont pas conformés aux normes en vigueur. La publication tardive de la liste de ces écoles «infréquentables» ravive la hantise de nombreux parents.

Michel Menga sera-t-il prêt pour la rentrée scolaire prochaine qu’il a annoncée pour le 6 octobre prochain ? Les aménagements administratifs et infrastructurels se succèdent pour préparer le démarrage de l’année académique 2008-2009 dont on escompte qu’elle puisse rompre avec les problèmes de sureffectifs, de grèves des enseignants ou de fraudes aux examens.

Au niveau administratif, les nominations ont commencé tardivement mais les délais semblent courts pour permettre aux nouveaux promus de rejoindre leurs localités d’affectation à temps pour la rentrée qui arrive à grand pas.

A deux semaines de la rentrée scolaire programmée pour le 6 octobre prochain, les 300 salles de classes promises par Menga pour pallier les effectifs pléthoriques ne sont toujours pas prêtes.

Le partenariat avec les établissements privés a dû être prorogé, malgré les contestations de plusieurs responsables de ces établissements suite aux retards accusés dans le paiement des charges convenues de commun accord avec le ministère de l’Education nationale.

Le ministère vient de procéder à la fermeture de 103 établissements privés qui ne se sont pas conformés aux normes en vigueur. Des écoles maternelles et primaires, des collèges d’enseignement secondaire (CES) et des lycées se trouvant en grande partie à Libreville, ont été interdits par l’autorité de tutelle.

Si l’on peut louer cette volonté de Menga d’améliorer et de standardiser la qualité dans ce secteur, le ministère a-t-il réellement les moyens d’accueillir ces élèves du secteur privé qui se retrouvent sans établissements à deux semaines de la rentrée ? Sur cette centaine d’établissements fermés, sous le joug d’un avertissement depuis plusieurs années, combien présentaient une nuisance critique directe et immédiate pour les élèves ?

Très astucieux, le communiqué du ministère annonçant cette mesure ne fait nullement apparaître comme les années précédentes le terme de «fermeture». Il invite cependant les parents à ne pas inscrire leurs enfants dans ces établissements, de sorte à laisser la responsabilité aux parents de suivre ou non sa recommandation. Pour beaucoup des parents c’est un cauchemar. Le ministère aurait-il un plan B pour les élèves de ces établissements ?

Il reste encore deux semaines au ministre pour effectuer les aménagements prioritaires et assurer le succès de la rentrée scolaire 2008-2009, et surtout trouver une issue pour ces élèves désemparés qui font partie intégrante de la jeunesse sacrée.

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