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Gabon – Nouveau Roman: Le chant des chimpanzés (Auteur: Daniel Mengara)

Le chant des chimpanzés
Le chant des chimpanzés, Par Daniel Mengara, Cliquez pour agrandir image

Le chant des chimpanzés
Daniel Mengara

Le chant des chimpanzés est le récit d’un jeune garçon de dix ans qui, caché sous un lit, voit sa mère et ses deux petites sœurs sauvagement assassinées par des soldats venus nuitamment arrêter son père. Ayant par miracle échappé aux soldats, le jeune garçon découvre dix ans plus tard que son père est toujours vivant, quoique gardé secrètement prisonnier dans les geôles du Grand Camarade Président Trebla Dranreb Ognob, un dictateur sanguinaire qui règne d’une poigne de fer sur le pays imaginaire de Bibulu depuis quarante ans. S’ensuit alors un échange épistolaire clandestin entre père et fils qui mènera peu à peu, au travers de réflexions et de questionnements philosophiques, à une prise de conscience par le jeune homme des grands maux culturels et politiques qui ruinent l’Afrique. A la fin, au moment où la tension monte pour révéler un pays dévasté par les turbulences révolutionnaires, un seul choix s’impose au peuple : le chant des chimpanzés.

Le chant des chimpanzés offre au lecteur un nouveau regard sur le continent africain. C’est un regard qui, sans ambages, décortique et illumine les errements despotiques qui, en Afrique postcoloniale, ont condamné les peuples et les nations à des misères inexplicables. C’est enfin un regard qui, au travers d’un récit violent animé par un style d’écriture brutal et subversif, accuse, condamne et se porte résolument vers l’avenir.

Daniel MengaraDaniel Mengara est né à Minvoul, petite ville du nord du Gabon. Ayant fait ses études au Gabon, en France et aux Etats-Unis, il est actuellement professeur à Montclair State University (Etats-Unis) où il enseigne les littératures africaines et antillaises de langue française. Directeur de la Society of Research on African Studies (SORAC), Daniel Mengara est aussi le leader du BDP-Gabon Nouveau, mouvement politique activiste d’opposition qui travaille à la démocratisation du Gabon. Daniel Mengara est l’auteur de La représentation des groupes sociaux chez les romanciers noirs sud-africains (L’Harmattan) Images of Africa : Stereotypes and Realities (Africa World Press, 2001) et Mema (Roman en anglais, Heinemann/African Writers Series, 2003). Le chant des chimpanzés est son premier roman de langue française.

INFORMATION ACHAT

  • Editions L’Harmattan, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 22 Euros
  • Alapage.com, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 20,90 Euros
  • Amazon.Fr, ISBN : 978-2-296-03524-9 – Publication octobre 2008 • 244 pages – 20,90 Euros


EXTRAIT 1
Ils l’ont emporté cette nuit-là. Ils l’ont surpris dans son sommeil. Ils sont venus en pleine nuit, brusquement, annoncés seulement par le bruit assourdissant de moteurs de véhicules militaires. Ils se sont arrêtés devant chez nous dans un soudain crissement de pneus pressés affrontant sans pitié le gravier sec et poussiéreux de cette ingrate période de grande saison sèche. Crissement de pneus immédiatement suivi du koup koup koup saccadé de brodequins atterrissant sauvagement sur la cour desséchée de notre vieille maison. Des ordres susurrés furtivement ; de lourds pas feutrés déployés tout autour de la maison, mais vite trahis par l’épouvante de poulaillers et de cochons dérangés dans leurs sommeils innocents. Puis, comme pour accentuer l’indicible profanation faite à la tranquillité sacrée de la nuit, le kom kom kom de poings impatients frappant bruyamment à la porte, et une voix rauque qui crie dans un fulasi approximatif — Au nom di Gran Camarat Présida dé la Répiblique, nous vous sommons d’ouvri immédiatéma cette porte !
A l’intérieur de la maison, la surprise est totale. A la tétanisante torpeur qui embrume la dizaine d’yeux encore ensommeillés s’ajoute la confusion d’un éveil trop brusque. On croit rêver, mais on se rend vite compte qu’il ne s’agit pas d’un rêve. On murmure et on se rend compte de la gravité du moment. On se met à trembler. On se met à redouter les drames à venir. La vie passée dans la semi-clandestinité défile et redéfile dans les consciences comme un effroyable film d’horreur que l’on préfèrerait ne pas re-garder, mais qui fascine tellement que l’on n’ose point s’en détourner. Un film qui est comme ces rêves bizarres où, impuissant, on se voit inexorablement mourir, juste pour se réveiller en sursaut au dernier moment, dans l’épouvante la plus totale. On a alors l’impression d’avoir échappé à une mort certaine. Mais pour combien de temps encore ?
EXTRAIT 2

« Oh, papa ! Ce n’est que maintenant que je commence à comprendre. Pendant longtemps, ta vie m’est demeurée mystère. Mes dix premières années auprès de toi furent des années de joie, des années d’innocence pendant lesquelles ta discrétion et la dextérité de la femme qui fut tienne surent nous protéger, mes sœurs et moi, des réalités de ton combat. Tu partais souvent la nuit et rentrais tard. J’entendais beaucoup chuchoter autour de toi et je voyais de nombreux pas feutrés t’approcher de nuit comme de jour, pour plus de chuchotements encore. Même quand tu accueillais clandestinement des gens chez toi, les chuchotements continuaient et je me demandais bien, à cette époque, de quoi vous parliez et pourquoi vous discutiez à voix si feutrées. Parfois, vaincu par la curiosité, je m’approchais, venais me tenir derrière ta chaise et écoutais. Les murmures qui sortaient de vos bouches ne surent jamais éclairer mon esprit. Seules quelques bribes de paroles cueillies ici et là me parvenaient : Grand Camarade, dictatureassassinat, torture, kidnappings, crime rituels, corruption, exils, fuites, manifestations, complots, blessés, répression… Des paroles qui, à l’époque, ne voulaient rien dire pour mon esprit encore vide des réalités du monde. Seuls les mots « Grand Camarade » avaient une réelle résonance dans mon esprit d’enfant. Qui, en effet, ne savait pas les mots « Grand Camarade » à Bibulu ? De gré ou de force, tout le monde dans ce pays se devait de connaître le Grand Camarade. Tout le monde se devait de le servir et tout le monde se devait de le réciter, par cœur. A l’école, aucun cours ne commençait le matin sans qu’un hommage national ne fût au préalable rendu au Grand Camarade Trebla Dranreb Ognob, l’homme qui avait sauvé notre pays Bibulu de l’obscurantisme et rénové les citoyens déchus que nous étions. C’est du moins ce qu’il affirmait sans cesse lui-même dans un discours radiophonique diffusé tous les matins pour, dès le réveil, enseigner aux uns et aux autres l’insondable et titanesque philosophie née de ses incomparables pensées.
« – L’argent acquis malhonnêtement est un venin, ne cessait-il de proclamer dans les radiodiffusions matinales avec lesquelles il rythmait l’éveil quotidien de la nation. Et pourtant, on vit au fil des années les comptes personnels du Grand Camarade gonfler rapidement dans les banques nationales et internationales dans lesquelles il amassait son pactole, sans que personne ne sût expliquer de manière rationnelle la source d’une fortune aussi colossale. Et comment l’aurait-on pu ? A Bibulu, c’était un crime de lèse-majesté que de fouiner dans les affaires personnelles du Grand Camarade. Vouloir savoir combien d’argent il gagnait chaque mois constituait une insulte contre sa personne et une atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Aujourd’hui, père, personne ne sait toujours combien gagne mensuellement le Grand Camarade et beaucoup ont tout simplement fini par conclure que le salaire du Grand Camarade, c’est la caisse de l’état, dans laquelle il se sert directement pour satisfaire ses lubies et celles de son innombrable progéniture. De nombreuses rumeurs ont circulé récemment qui racontent comment le Grand Camarade a acquis une partie de son immense fortune. Les mauvaises langues qui lui en veulent ont fait courir le bruit selon lequel le Grand Camarade, au cours des quarante dernières années, se serait comporté en véritable pirate détrousseur de petits Blancs. Quand, par exemple, des Blancs arrivaient à Bibulu pour y faire des affaires, le Grand Camarade les faisait séquestrer pendant deux heures dans son bureau et, sans autre forme de procès, leur demandait son péti cado.
« – Alors, ti m’as apporté mon péti cado, hein, lé péti Blanc ? demandait-il toujours avec un sourire bête à ses invités forcés. Quand, surpris, le « péti Blanc » hésitait, le Grand Camarade le menaçait immédiatement de prison pour atteinte à la sécurité de l’état. Le « péti Blanc » était alors obligé de « donner » son « petit cadeau » en faisant virer séance tenante de l’argent dans un des multiples comptes suisses du Grand Camarade. Il sortait alors du bureau de « ce fou » en courant, trop heureux qu’il était de retrouver sa liberté. Certains des « pétis Blancs » ainsi traumatisés retournaient immédiatement dans leur pays, jurant sur la tombe de leur mère de ne plus jamais remettre pied en terre nègre. Mais d’autres « pétis Blancs » se montraient plus téméraires et, surtout, plus réalistes. Ils comprenaient, eux, que la seule manière de pouvoir profiter des immenses richesses de Bibulu consistait à satisfaire aux lubies du Grand Camarade, même si, au départ, le contact avec lui se faisait de manière quelque peu inhabituelle. C’est ainsi que, de bouche à oreille, les « pétis Blancs » « réalistes » du monde se communiquèrent les manies du Grand Camarade Président. Dès lors, ils ne se hasardèrent plus à venir à Elliverbil, capitale de Bibulu, sans préparer à l’avance lé péti cado di Gran Camarat

EXTRAIT 3
 » Bibulu se meurt, papa, et ce tyran en est responsable. L’immoralité accable Bibulu parce que le Grand Camarade Président l’a voulu ainsi. Il a donné l’exemple et le reste du pays a suivi. As-tu vu le nombre d’enfants bâtards pondus non seulement par ses sbires, mais aussi par lui-même de par le pays, enfants souvent abandonnés à eux-mêmes et dont certains errent par monts et par vaux comme des moutons sans berger ? Ces enfants issus du mensonge et de la trahison sont aux yeux de cette nation opprimée l’insupportable fruit des ravages faits à nos sœurs, mères et tantes par le Camarade Président. Le despote a tellement affamé et appauvri ce pays qu’il a acculé notre peuple à la prostitution qui souille le corps et avilit les esprits.
 » Père ! Les rumeurs qui circulent sur la manière dont le Grand Camarade s’assure de la fidélité de ses subalternes sont plus que dégoûtantes. Le bruit court en effet que pour pousser ses sbires à la soumission et à la docilité les plus absolues, le Grand Camarade aurait établi dans les mécanismes de consolidation de son pouvoir d’obscurs rituels qui obligent les ministres et autres personnalités nommés à des postes importants à lui donner leurs femmes et leurs filles en offrande. Ils doivent par ce moyen lui signifier, sans ambiguïté aucune, leur indéfectible loyauté et l’esprit de soumission qu’il attend d’eux. Et pour bien prouver au Grand Camarade qu’ils lui resteront éternellement fidèles, les impétrants sont, le jour du grand sacrifice, invités à écouter, assis dans l’antichambre annexe à la chambre des supplices, les gémissements et beuglements coïtaux du Grand Camarade arc-bouté entre les jambes bien écartées de leurs épouses ou de leurs filles souvent en bas âge. Ceux qui ont connaissance de ces rituels disent qu’il arrive même que le Grand Camarade exige que mères et filles lui soient offertes en même temps et que les bénéficiaires de nominations assistent en personne au spectacle des infâmes orgies incestueuses. C’est ainsi que, assis sur un canapé judicieusement placé à côté du lit sacrificiel, ils subissent sans broncher l’humiliation de voir leurs femmes et leurs filles possédées et sodomisées sous leurs propres yeux par le Grand Camarade. Selon la rumeur, des familles entières seraient devenues la proie de ces pactes sataniques.
EXTRAIT 4

 » Père ! Le Colonel Medang, à cet instant de son récit, fit une pause. Son regard se promena quelques secondes dans l’inconnu. Pendant ces quelques secondes d’arrêt, je lus dans ses yeux des choses terribles qui me donnèrent le frisson. Ses yeux s’humectèrent de larmes vite séchées par la chaleur de midi. Je me rendis alors compte que l’histoire de la mort du président Mbana avait laissé en lui tout comme en les citoyens de cette nation traumatisée des séquelles durables qui n’avaient pas encore fini de s’estomper. Se ressaisissant, il reprit un récit qui avait fini par me fasciner au plus haut point.
 » Un soir, continua le Colonel la gorge serrée, alors que les médecins du président Mbana prévoyaient déjà que leur illustre patient ne finirait pas la nuit vivant, une soudaine commotion se fit entendre dans sa suite hospitalière. Monsieur le Chef de cabinet avait apparemment entrepris de faire sortir tout le monde de la chambre présidentielle, déclarant à qui voulait l’entendre que le Président lui avait murmuré à l’oreille qu’il voulait lui parler seul. Tout le monde enfin évacué, Ognob s’y enferma avec le président. Il en ressortit une heure plus tard, les larmes aux yeux.
 » — Il est parti, avait-il annoncé en se jetant aussitôt par terre. Il se mit à gigoter comme un ver, se roulant comme un forcené sur le ciment rugueux de ce couloir d’hôpital soudain devenu maléfique. Il se mit tantôt à geindre, tantôt à aboyer des choses inintelligibles, s’arrachant les cheveux à la manière sauvage des femmes de chez nous au moment de pleurer la mort suspecte d’un époux. On dut le maîtriser et l’asseoir manu militari sur une chaise. Puis, pour tempérer son agitation, on lui offrit un verre d’eau fraîche qui le calma quelque peu. Après qu’il eut retrouvé ses esprits, Ognob trouva braqués sur lui les yeux de la dizaine de membres de la classe politique bibulienne qui avait fait le voyage sur Paris pour assister aux derniers moments de Léonard Mbana. Parmi eux se trouvaient non seulement le Colonel Medang, mais aussi le président de l’Assemblée nationale, l’homme que tout le monde pressentait comme l’hériter naturel du trône présidentiel de Bibulu.  » Qu’a dit le Président ?  » demandèrent à l’unisson les voix serrées des personnalités qui l’entouraient. Ognob, sortant soudain de sa détresse, jeta sur eux un regard qui leur glaça le sang, avant de déclarer :
 » — Le président Mbana, avant d’expirer — que Dieu ait son âme — m’a fait l’honneur de me nommer vice-président de la République. Et comme il est mort — que Dieu le tout-puissant garde bien son âme — la constitution, telle que nouvellement modifiée, et la suprême responsabilité qui en découle, me commandent, comme il se doit en ce moment solennel, d’accepter, et j’accepte, immédiatement, le poste et la fonction de nouveau président de la République de Bibulu.
« Père ! Ognob aurait, selon le Colonel Medang, dit ces mots exactement de cette manière, dans un fulasi impeccable et sans faute qui tranchait brutalement avec le charabia embrouillé que l’on avait pris l’habitude d’entendre sortir de sa bouche. C’était comme si Monsieur le Chef de cabinet, avec l’aide d’un ami blanc, avait par anticipation pris le temps de soigneusement préparer ce petit discours solennel, et ceci en connaissance de cause !

Exprimez-vous!

  1. Toute verite est bonne a dire. Ce site est a l’image de du partie dont il est la vitrine. Regarder toutes les insanites qu’on y deverse. En principe ce site devait avoir un moderateur pour eviter tout derapage et garder le debat a un niveau dit intellectuel.
    Le leader du BDP s’exprime comme un vrai sauvage sans education avec des phrases comme  » Vous pouvez, Mr Bongo, vous mettre votre ouverture dans le trou que vous voulez ». Ce n’est vraiment pas une facon de s’exprimer de la sorte quand on se veux le leader d’un partie qui milite pour un changement. Il est possible d’etre farouchement oppose a un regime et garder un profil haut.

    Je n’ai jamais entendu Bongo s’exprime de la sorte et cela malgre son manque d’education. Il a toujours garder un profil haut meme dans l’adversite. LeBDP doit changer d’orientation si il veux vraiment faire la difference, je parle surtout de son leader.

    Mettez un moderateur pour censurer les messages afin qu ce site d’information ne devienne pas une arene ou les gabonais viennent se battre.

    Le democratie le droit d’insulter librement qui on veux, mais celui de dire librement ce que l’on pense dans le stricte respect des autres. En dehors de la democratie je demande au leader du BDP et tous ceux qui viennent s’invectiver ici: Mais que faite vous de l’education que vous avez recu?

  2. la go de loubev!la villageoise

    tu as écrit en toute langue sauf en francais,relis tes propos et tu n’auras que tes malheureux yeux pour pleurer.je suis désolé,mais cette fois c’est définitif je suis convaincu que tu es le parfait reflet de la bassesse sociale.sors de ton mapane,sors du gabon car tu es cloitrée au coeur meme des geoles de l’imbecilité!

    malgré la haute distinction du gabon par son fort taux d’alphabetisation,il existe encore des esprits comme le tient,souillé d’une stupidité accrue,dépourvu de la moindre intelligence possible!!!,imbibé d’une solidité de langage sauvageon.
    le mapane te rend un mauvais service pris pour mon compte en matière d’invectives et de vomissures.fille banale, étrangere a la modernité,surement engendrée par des personnalités sans consistance « ,macaque dégénérée issue certainement d’une famille déraisonnée,aux attitudes machiavéliques, des individus sans profondeur intellectuelle « , corrompu par la famine,la barbarie et eloignés de toute sorte d’éducation grandissante;

    tu te prend pour qui,tu n’es qu’une maîtresse d’un verbiage qui se nourrit de l’ignorance crasse,tu n’as rien a apporter de positif sur ce forum et tu te mets à invectiver les honnetes gens que tu connais pas.
    pauvre crapule,médite sur ton incommensurable idiotie
    grosse tare!!!!!!!!!!

  3. Mais vraiment le gabonais est une bete curieuse qui s’egare toujours. Ici on devrait plutot critiquer un roman ecrit par un compatriote. On veux savoir des choses comme par exemple si vous le trouver captivant ou alors si il est bien ecrit avec des mots bien choisit et du style. C’est un roman donc une fiction. En tout cas pour le peu que j’ai pu lire ce n’est pas une autobiographie.

    Alors je ne comprends pas pourquoi vous venez ici vous insulter ou critiquer l’auteur du roman. Partout c’est toujours pareille,le gabonais s’egare. Je pense qu’avec ou sans Bongo, avec ou sans Mengara, avec ou sans X ou Y, le Gabon ne va pas evoluer. Nous sommes avant Bongo et son regime les causes de notre sous-developpement. Si vous etes honnete et que vous observer bien les choses, vous serez d’accord avec moi. Le developpement du Gabon passe avant tout par un lavage de cerveau et une re-education des consciences ( lavage car on ne construit pas sur des ruines ). Allons, changeons nos mentalites afin qu’un Gabon nouveau s’eveille.

    Sinon que pensez vous de ce roman? 🙂

  4. SYD
    tu es le plus maboule de nous tous ici là, vraiment va revoir tes règles de grammaire parce que même au mapane on ne fait pas de telles fautes (un manque outrancière) et je te préviens si tu mêles encore les parents à des conneries comme ça je vais t’insulter les parents et les grands-parents. Saches que tu n’as pas le monopole de l’injure. Ignoble crapule!!

  5. bonjour chers freres gabonais!
    tout d’abord je tiens à tous vous souhaiter une tres bne et heureuse année 2009.
    sans plus tarder pour entrer dans le vif du sujet.
    Tres franchement, ça me désole de voir qu’il yait encore des jeunes gabonais si aveugles et si sourds. Vraiment, s’il ya une chose que ce bout d’homme à reussi c’est bien la depravation intellectuelle et sociale des jeunes gabonais.
    c’est vrai quoi! j’ai passé les vacances à libreville l’an passé, mais j’ai été choqué par le comportement de mes freres et soeurs.
    Sincerement plus rien n’a d’importance pour eux que de lever le coude dans les maquis et s’envoyer en l’air. c’est vraiment dommage!
    Mais ce qui est encore plu inquietant, c’est de voir à quel point ils sont stoiques face à la situation actuelle, à en croire leurs dires,c’est une FATALITE, genre on va encore faire comment?
    bref! je ne leur donne pas tout à fait tort, car quand on voit se qui se passe dans notre pays on est tenté de se sentir impuissant, mais je fustige tout simplement ce laisser aller volontaire à des vices de toutes sortes.
    Quant aux différents intervenants sur ce site je pense que vous confondez les choses.
    Tout d’abord, il est question ici de donner notre point de vue par rapport au roman du Dr Mengara et non de vous lancer des sornettes inutiles. je crois que nous sommes tous gabonais et nous aimons tous notre pays. comme l’a si bien di mon compatriote et frere gabonais Mr ovono jocelyn, nous vivons et subissons tous les malheurs que nous fait subir ce bout d’homme. toutefois, comme l’a dit une autre de mes soeurs gabonaise, pourquoi ne regardons nous que le soi disant president, hors il ya plusieurs personnes qui pillent nos richesses?
    A cela je dirai simplement à ma soeur que si elle doit tuer un serpent dans sa cour, il vaudrait mieux pour elle qu’elle lui coupe la tete pour s’assurer qu’il soit bien mort. tout ceci pour te dire que si on veut se debarrasser de cette organisation de malfrats( le serpent) qui pillent notre pays,et ce définitivement, il faut se débarasser de celui qui en est le chef (la tete du serpent), c’est à dire O.B.O.
    Vous savez mes freres, si on en est arrivé là aujord’hui, c’est en grande partie à cause de nous meme.
    en effet, le grand probleme du Gabon réside de son manque de patriotisme, de son manque d’amour pour son pays et de son frere gabonais.d’aucun serait tneté de me dire que les gabonais vivent tous en harmonie, je dirai faux! car je suis persuadé que s’il y avait eu juste deux ethnies au gabon, il y aurait eu nue guerre civile depui belle lurette,je reste persuadé que si nous n’en sommes pas là aujourd’hui, c’est parske nous sommes dans un pays ou il ya plusieurs ethnies et donc la probabilité d’un conflit interethnique est tres faible,quand nous savons que la majorité des guerres en afrique part de ce phénomene. je me rend compte aujourd’hui à quel point ce bout d’homme est futé et impitoyable, car ayant compris les faiblesses des Gabonais et leurs manque total de la définition du mot altruiste, il en a fait de cela sa force afin de mieux controler et piller librement les richesses des gabonais.
    Aussi, je reste persuadé que ma chere soeur (la go de loubev)du mapane est consciente que nous sommes en 2009 et que son mapane ne caractérise en aucun cas un plan de société et ne devrait d’ailleurs pas avoir lieu d’etre, encore moin dans un pays de moins de 2 millions d’habitants. je crois donc pas qu’il faut en etre fier et clamer haut et fort « qu’il faut laisser ce nain tranquille,et je ne pense pas que tu connaisse reellement la vie du mapane, car tu te serai revolter au lieu de vociferer de tel propos.
    je terminerai en saluant tous ceux qui ont compris le sens réel et la portée de l’acte posé par le Dr Mengara, et le soutiennent comme moi, il est vrai que de nos jours ,les hommes nous ont appris à quel point ils peuvent etre manipulateurs et vils dans leurs agirs, mais je reste convaincu en ce que ce monsieur fait, car il le fait avec de bonnes intentions et à mon humble avis nous devons l’encourager pour notre bien etre et le bien etre du notre chere patrie que j’aime vanter devant mes camarades etrangers en disant fierement « c’est ma patrie ».
    Quant à ceux là qui acceptent de vivre les yeux bandés et avec du coton dans les oreilles, c’est tant mieux pour, soyez simplement heureux qu’il y ait encore des personnes comme le Dr Mengara pour guider vos pas dans l’obscurité dans laquelle vous étes plongés. Ce qui est vraiment regrettables!
    Pour ceux qui serait tenté de croire que je suis un proche du docteur ou un de ses disciples, détrompez vous!
    je suis un jeune gabonais qui aime sa patrie, qui aime ses freres et soeurs gabomas et qui croit en l’avenir du Gabon, un avenir certain et proche, mais pas avec ce débris au pouvoir!!!
    a bon entendeur, salut!!!

  6. Bonjour Dr Mengara!
    je tiens personnellement à vous féliciter pour cet ouvrage, mais aussi à vous présenter mes sincères condoléances, car à en tentant de décrypter réellement vos écrits, j’ai cru comprendre que c’est vous le jeune homme de 10 ans et j’espere ne pas me tromper.
    il est vrai que notre pays s’enfonce à vitesse grand V dans un précipice sans fin et qu’il y est poussé par un individu que tout le monde connait,à savoir notre soi disant « président ».
    soi disant parce que je pense que s’il en était vraiment conscient, il en serait autrement de la situation actuelle du pays.
    il est d’autant plus vrai qu’en grandissant et en cottoyant le monde extérieur,nous prenons réellement conscience du calvaire que nous vivons dans notre cher pays, hors paradoxalement à cela, le Seigneur nous a fait la grasse d’avoir toutes les richesses dont nous avons besoin sur notre terre,le Gabon.
    De ce fait,je viens vous féliciter et vous encourager dans la lutte que vous menez pour un avenir meilleur dans notre pays, avenir qui passe inévitablement par le démantelement et la suppression du pouvoir en place, en commençant biensur par l’instigateur de tout ce désordre caractérisé, je cite « mr » Omar Bongo Ondimba si l’on est tenté de lui conferer cette distinction,car voyez vous? je ne vous apprendrai rien en parlant de l’etat de dégradation avancée de notre chere patrie et ce dans tous les secteurs.j’ai tellement de peine lorsque je vois mon pays mourir de la sorte, lorsque je vois de brillants étudiants devenir de vulgaires marionnettes politiques juste pour une maudique somme de 100 000 fcfa,qu’ils dilapideront dans un bar.c’est d’autant plus désolant de voir nos mamans se trémousser comme de vulgaires streapteaseuse et de se bagarrer pour un simple bout de tissu, tout ça pour assouvir les caprices d’un seul homme.
    c’est difficile de croire que depuis plus de 40 ans de pouvoir,notre pays marche à reculons, pourtant c’est la pure et simple vérité.
    je vous réaffirme mon soutien face à votre lutte contre ce pouvoir dictatoriel et diabolique, et je sais qu’un jour le soleil se levera à nouveau sur notre Gabon et l’illuminera de ses plus beaux rayons.
    toutefois,nous devons agir en hommes sensées et non pas comme ceux contre qui nous sommes sensés lutter.
    car je pense qu’au regard de la loi divine, celui qui tue un meurtrier en devient un à son tour.
    encore merci pour ce que vous tentez de faire!!!

  7. la go de loubev,du mapane
    toi il ne suffit pas d’etre diplomé pour savoir qui tu es et de quelle classe tu appartiens.
    rien que ton pseudo nous l’indique avec certitude que tu es fille de la basse classe,intellectuelle comme sociale,en proie a des grave desordres psychiques
    atteinte certainement d’une aboulie incurable,d’un manque d’éducation outranciere.
    interroge ta maman elle aura certainement la reponse a tes tares educationnelles!!!!!!!!!!! pfffffff immonderie

  8. taisez-vous bande d’idiots! mengara est un fou qui ne sait pas sur quel chemin il s’hasarde il veut juste faire parler de lui. BONGO n’a pas peur de lui pffff
    BOBO et SYD vous n’êtes que des crétins..voilà

  9. REPONSE A ROMUALD MAI SI SI SI SON FONDE J SAI D KOI J PARLE L DR MENGARA MM SI IL N NOUS MONTRE PAS CLAIREMENT CES INTENTION ON SAIT COMMENT SA COMMENCE EST TU SUR K’IL N’AI PAS D’AMBITION POLITIQUE LA MAJORITE DE NOS SOI DISANT OPPOSANT ON COMMENC2 COMME SA S’IL VEUT L CHANGEMENT DU GABON C’EST PAS EN AMENANT LA HAINE ENTRE NOUS SI VOUS VOUS ETES DES ORPHELINS VOUS N’AVIEN PLUS DES PARENTS AU GABON NOUS ON A JE VEUX AUSSI LE CHANGEMENT MAIS PAS COMME CELA ET POURKOI S’ATTAGUER SEULMENT A BONGO IL N’AI PAS L SEUL A PILLER LE PAYS CERTAINS NOS MINISTRE ET NOS DIRECTEUR FINANCIER SON AUSSI DS LE COUP ET J CROIS QUE C’EST PAS COMMENT SA QU’ON ACCERDERA AU CHANGEMENT EN NOUS TUAN ON AI COMBIEN D’ABORD ON AI ENVIE PAR DES ETRANGEDR QU ON ARRIVE PAS A MAITRISER DS NOS PAYS ET C ET LA GUERRE QUE TOI TU VOIS J AI PITIE DE TOI J SUIS SUR QUE TU N A PLUS RIEN A PERDRE ET J ESPER QUE TU N A PLUS DE PARENTS O GABON MOI J AI TTE MA FAMILLE MON FILS MON SOUHAIT C EST DE FINIR MES ETUDES ET ALLER RETROUVER MON FILS ET MON PAYS QUE J AIME TANT J N SOUHAITE PAS QU ON DEVIENNENT COMME LES DEUS C ONGO OU LE RWANDA OU PIRE ENCOR LE DARFOUR

  10. romuald A,excuse moi mais tu as également des petits soucis,des points d’eau dans ta maniere de voir les choses,le combat de mengara n’est pas de faire regner la démocratie,il le fait déja s’il s’oppose au système en place,c stupide,son combat est est acharné sur la seule personne de bongo kil doit a tt prix mettre dehors,ce qui rend ce mouvement inerte ce kon sait qu’un jour,tot ou tard bongo partira du pouvoir peu importe la maniere,mais ke deviendra le mouvement BDP? il changera peut etre de nom selon le prochain president?ansi de suite jusqu’à ce que les ambitions du tenant du mouvement soient assouvies……….c’est vacillant tout sa

  11. bobo,je me rend compte finalement que tu es doté d’une arrièration mentale au metre carré,a la lecture de tes propos,ce ki frappe immédiatement l’esprit c’est le fait pour ton insignifiant ciboulot de faire passer la médiocrité et la myopie historique pour des valeurs désirables,je vais pas te faire un cours complet sur l’intellectualisme,mais j’aimerais te dire qu’on peut pas parler de cette dernière doctrine sans évoquer le coté intègre kil regorge… alors! s’il faut faire le lien entre mengara,son coté intellectuel qui n’est pas d’ailleurs discuté et son combat politik je dis c’est de la distraction,mengara n’est pas crédible,c’est un monsieur engagé a agir contre son devoir,comme quoi il faut montrer a l’opinion nationale et internationale ke le vent democratique touche le Gabon et je sais de quoi je parle.alors BOBO au déla de cet aspect,j’aimerais également éclairer ta conscience si t’en a une,je ne suis pas favorable au systeme bongo,certes c’est un pays ki doit s’atteler à la création d’un ordre social et économique limpide,un pays qui doit etre invité àrepenser sese choix idéologiques et sociaux.on est engagé depuis 4 decennies dans un obscur processus de développement aux objectifs singulièrement flous… et saches ke tout ce désespoir n’incombe pas à la seule personne de bongo,il est du a la profonde inertie de toute une organisation que l’on appelle LE SYSTEME BONGO et pour la petite histoire,sans risque de me tromper,pratiquement toutes les familles sont représentées dans l’administration gabonaise.alors quoi!!!!!!!! » l’école est faite pour apprendre a trouver des solutions concretes aux problemes de développement de l’individu et de la collectivité » on a des agrégés a la tete de l’Etat,tous étaient soit disant des opposants comme mengara ke vs estimez aujourd’hui,keski a changé?? a contrario on entrevoit a travers leurs agissements kils se distinguent par leurs mentalités sclérosées et peu préparées à opérer des grandes reconversions qui s’imposent. on est fatigué de ces policards comme mengara,mamboundou,abessolo…laissez le Gabon tranquille car,il ne mérite pas votre girouetage et je suis plus que persuadé ke mon pays le Gabon ne sortira du trou dont il se terre depuis 4 decennies qu’au prix d’une revolution mentale permettant de purger une fois pour toute la tare sociétale que l’on a trainé jusque là et non par le truchement d’un quelconque mouvement axé sur un seul individu pire encore basé a des milliers de kilometre pppfffffff toi bobo,tu as besoin d’un cours de science politik pour sortir de ton engrainage,c’est dommage que ton prosélytisme fasse de toi un etre futile.on denote avec accuité dans ta facon de penser une absence criarde de discernement politique.si l’intelligence et l’observation sont des denrées rares dans ton malheureux esprit apprend plutot a cultiver ces notions essentielles,il y va de ta santé mentale….

  12. OSSOUGHA, Avec les si si si, si ceci, si cela, on n’avance pas. Mengara se bat comme tout le monde à sa manière. Si toi tu as peur de l’inconnu, alors ne te plains pas. garde Bongo et vote Bongo. Le combat de mengara est salutaire et il ne t’a pas dit qu’il veut être président. Je n’ai pas encore lu qu’il s’est présenté candidat à une élection au Gabon. il dirige un mouvement politique qui n’est pas un parti politique. Son combat est pour la démocratie, c’est écrit partout sur ce site si tu lis bien. Alors, tes si si si, garde les pour toi.

    Pour ton commentaire sur le roman, sache qu’Un roman c’est de la fiction. Il ne t’a pas dit que c’est un romoan autobiographie. L’autobiographie, c’est pas ce que ces extraits nous suggèrent.

  13. JE SOUHAITE REPONDRE A PERMALINK C’EST BIEN BO DE PRENDRE LA PART DU PROFESSEURS DANIEL MENGARA MAIS QU’EST QUI NOUS PROUVE QU’IL NE FERA PAS COMME LES AUTRES VOUS SAVIEZ LES HOMMES SONT TOUS LES MEMES AVIDE DE POUVOIR S’IL CRITIQUE LE REGIME DE BONGO PEUT IL FAIRE MIEUX QUE LUI EST CE QUE NOUS SOMME SUR QUE SI JAMAIS LE PROF DANIEL MENGARA SOIT UN JOUR PRESIDENT DU GABON QU’EST QUI NOUS PROUVE QU’IL FERA TOUS CE QU’il DIT ES CE QUE ON SE PORTERA POUR AUTANT MIEUX

  14. J’AI BIEN LU LES EXTRAITS DU LIVRE ET JE SUIS SUR QUE C’EST PAS LA FICTION SOIT C’EST L’HISTOIRE DU PROFESSEUR DANIEL MENGARA OU L’HISTOIRE D’UNE PERSONNE QU’IL CONNAIT . JE SUIS CONSCIENTE QUE LE PAYS VA MAL ET QUE BONGO Y AIT POUR QUELQUE CHOSE IL FAUR SAVOIR QUE TOUS LES GABONAIS ONT UNE PART DE RESPONSABILITE QUAND JE DIS TOUS LES GABONAIS JE PARLE DES PERSONNES QUI ON GOUVERNER LE PAYS AVEC LUI DE PRES COMME DE LOIN LA CORRUPTION A ATTEINT UN DEGRE PAS POSSIBLE EST LA FAUTE DE BONGO VOUS VOULEZ QUE ON DEVIENNENT COMME LA RDC OU LA COTE D’IVOIRE ON AIT COMBIEN POUR FAIRE UNE REVOLTE JE SUIS CONSCIENTE QUE IL FAUT QU’ON CHANGE ON A DES POTENTIELS POUR LE FAIRE MAIS A QUEL PRIX VOUS VOUS ETES EXILER POLITIQUE ( DR MENGARA DANIELS ) NOUS ON A DE LA FAMILLE AU GABON ET ON NE VEUX PAS LES PERDRE ON NE VEUX PAS SE ETRE COMME LE RWANDA OU LE BURUNDI ON VEUX VOIR NOS PARENTS QUAND ON DECIDE D’ALLER PASSE LES VACANCES AU GABON ET AU SUJET DE L’AFFAIRE DE MARC ONA ET SES FRERES JE CONNAIS BIEN MARC C’EST BIEN DE CRITIQUER MAIS IL FAUT QU’IL VERIFIE SI IL EST BLANC COMME NEIGE. CHANGEONS LE GABON MAIS PAS AVEC DES ARMES ET J’AIMERAIS SAVOIR OU ON VEND VOTRE LIVRE CAR JE VAIS LE LIRE IL EST INTERRESSANT

  15. je trouve aussi ce roman très intéressant…on reconnaît bien à travers le style l’art de la plume que l’on retrouve chez les grands écrivains et romanciers, je n’ai pas encore le roman, je pense que je vais l’acheter aussi…j’espère que l’histoire n’est pas qu’une fiction…car je suis curieux de savoir comme se termine le récit…s’il y’a une lueur d’espoir pour nous qui vivons dans une Afrique tyranisée nos chefs d’Etat…

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