Le représentant sous régionale de l’Organisation des nations unies pour l’enfance (UNICEF), Youssouf Abdel-Jelil, a indiqué mercredi à Libreville, à l’occasion d’un atelier de validation du plan d’accélération de la survie de l’enfant qu’ « un enfant sur dix (10) n’arrive pas à célébrer son cinquième anniversaire au Gabon ».

Selon M. Abdel-Jelil, cette statistique devrait interpeller et
interroger à plus d’un égard. « Le constat fait en 2007 est accablant, plus de la moitié des décès des enfants de moins de cinq ans
surviennent en Afrique au Sud du Sahara », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que 4,6 millions d’enfants africains perdent la vie avant
de fêter leur 5ème anniversaire à cause des maladies évitables dont les traitements, les interventions et les préventions existent à des coûts largement à la portée des économies des pays africains.
M. Abdel-Jelil s’est réjouit du fait que le Gabon entame le
processus de développement de sa feuille de route nationale pour la
réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile,
reconnaissant ainsi la pertinence de cet atelier de Libreville qui
« contribuera significativement à dégager les actions concrètes à
mener dans le cadre de l’accélération de la survie de l’enfant ».
En 2005 à Syrte en Libye, les Chefs d’Etats et de gouvernements de
l’Union Africaine (UA) avait imprimé une impulsion pour des actions
vigoureuses dans les différents pays, pour réduire la mortalité
infanto-juvénile et maternelle et atteindre ainsi en 2015 les OMD liés
à la survie de l’enfant.

En 2002, l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la
Banque mondiale (BM) se sont accordés, au niveau global, sur l’élaboration d’une stratégie d’accélération de la survie de l’enfant.