spot_imgspot_img

Gabon: Faute de partis, les syndicats au front!

Manifestations Gabon
Manifestations Gabon

Le débat politique gabonais se situe désormais dans les instances syndicales. Non sans risque de dérapage… La trêve sociale signée en 2003 entre Ie gouvernement et !es syndicats est bel et bien terminée. En cette rentrée scolaire qui n’a toujours pas véritablement eu lieu, la fronde semble avoir gagne de nombreuses autres couches professionnelles. Lundi 10 novembre, grève des commerçants qui protestent contre la destruction des marches spontanés par Ie maire de libreville. Le même jour se tient Ie congres des syndicats de l’administration publique avec la participation de deux des groupements syndicaux Ies plus structures: la Fesap (fédération des syndicats de l’administration publique conduite par Ie « modéré » Emmanuel Nzé Mba) et la « radicale » USAP (Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée), emmenée par Fridolin Mvé Mintsa, bête noire du premier ministre Jean Eyeghe Ndong. But du congres: fusionner dix syndicats de travailleurs du public et du prive en un nouveau groupement baptise Congres des agents publics et prives de l’Etat (Cappe). Fatigues d’entendre Ie mot « rigueur » (alors que !a plus value pétrolière – 850 milliards FCFA- a contribue a porter pour la première fois le budget rectificatif 2008 a plus de 2 000 milliards FCFA, les syndicats fustigent « l’insensibilité du gouvernement aux attentes du monde du travail, ses faux-semblants dans la satisfaction des revendications des agents de l’Etat et sa propension a la désinformation de l’opinion ». A la suite du syndicat Conasysed (Confédération nationale des syndicats du secteur de l’éducation), ces deux groupements syndicaux demandent également au gouvernement de régulariser la situation administrative de tous !es agents de l’Etat; de payer leurs rappels de salaire; d’harmoniser Ie salaire des agents recrutes après 1991 ; augmenter !a prime de logement de tous !es agents, selon les catégories; etc. Faute de quoi, l’union syndicale « :se réserve le droit d’entreprendre des actions d’envergure ». Pour l’instant, la seule réponse au gouvernement a été de menacer de suspendre, a partir du 12 novembre, les salaires des enseignants et des agents publics en grève… la vraie réponse viendra peut-être du Palais du bord de mer ou Ie chef de l’Etat est toujours prompt a jouer le paterfamilias. No. 552

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES