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Gabon: un journaliste « brutalisé » par des militaires à la présidence

Un journaliste de l’hebdomadaire satirique privé gabonais Le Nganga a été admis aux urgences le 6 décembre après avoir été « brutalisé par des militaires (…) dans l’enceinte de la présidence » à Libreville, a rapporté mercredi l’ONG Reporters sans frontières (RSF).

Jointe par l’AFP, une source officielle a déclaré: « Je confirme cet incident, mais il (le journaliste) est sorti, il va mieux ». Elle n’a pas souhaité en dire plus. Habib Papy Boubendji, journaliste d’investigation au Nganga, « a été sévèrement brutalisé par des militaires dans la nuit du 5 au 6 décembre dans l’enceinte de la présidence » où il avait été « convoqué », affirme RSF dans un communiqué reçu par l’AFP, citant des « sources concordantes ».

M. Boubendji a ensuite été « déposé » par des gendarmes dans un hôpital d’instruction des armées à 9 km de Libreville, où il est « traité depuis le 6 décembre à l’unité de soins intensifs ». « Seule sa femme est autorisée à lui rendre visite ».

« Il présenterait plusieurs contusions au visage, aurait deux côtes brisées et une jambe cassée », précise RSF, dénonçant une agression « intolérable ».

L’organisation de défense des droits de la presse demande « aux autorités gabonaises de faire la lumière sur cette affaire et de donner publiquement des nouvelles du journaliste et de son état de santé ».

Un journaliste gabonais ayant requis l’anonymat a affirmé à l’AFP avoir « recoupé et confirmé l’information ». M. Boubendji « est interné à Melen », a-t-il indiqué, précisant que sa tentative de lui rendre visite s’était soldée par un refus de « militaires à l’accueil ».

RSF et ce journaliste lient cette agression à la parution, le 27 novembre, d’un article du Nganga s’interrogeant sur un possible détournement de fonds qui impliquerait Pascaline Bongo, fille aînée et directrice de cabinet du président gabonais Omar Bongo Ondimba.

Le 21 novembre, un journaliste du média privé gabonais en ligne GabonPage, Sydney Ivembi, avait affirmé avoir été molesté et retenu plusieurs heures un jour auparavant par des gendarmes, alors qu’il couvrait une opération ville propre de la mairie de Libreville.

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  1. Désolation, désolation que peut-on dire de telles agrétions que l’on a pas encore dit Bongo et ces esclaves font tout ce qu’ils veulent et personne ne fait rien heureusement que l’on a le bdp Gabon nouveau pour nous informer clairement sur certaine choses.
    Liberté, liberté laissé nous s’il vous plait n’avez vous pas assez volé le Gabon dans les années 70 vous assassiniez les journalistes et les oposants à « olando » vous n’avez toujours pas arreté svp laissez nous maintenant on en a marre le jour arrive ou on prendra tout ce qui est à notre porté pour nous défendre ce jour est proche pensez y

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