spot_imgspot_img

Pamiers: 300 parachutistes du 1er RCP partent au Gabon

Alors qu’un détachement de 300 parachutistes du régiment de l’Ariège dont le colonel Frédéric Blachon, chef de corps du 1er régiment de chasseurs parachutistes, est encore pour deux mois au Tchad, qu’un groupe de commandos parachutistes d’une dizaine d’hommes est quant à lui toujours en Afghanistan, le 1er RCP envoie, par voie aérienne entre le 8 et le 25 janvier, 300 autres militaires au Gabon pour une mission de quatre mois.

Depuis la signature en 1960 des accords de défense entre le Gabon et la France, cette dernière déploie un dispositif d’environ 1000 militaires dans ce pays d’Afrique.

La mission principale de ce détachement est d’assurer la sécurité, en cas de menace, des 12 000 ressortissants français vivant au Gabon.

Forces prépositionnées, les troupes françaises au Gabon constituent également un réservoir pour les opérations menées dans les autres pays d’Afrique comme entre autres le Tchad ou encore la Côte d’Ivoire.

Enfin, les troupes françaises poursuivent, sur un terrain qui n’a rien de commun avec le profil ariégeois, leur entraînement tout particulièrement en coopération avec l’armée gabonaise.

La mission hors métropole: l’aboutissement d’un entraînement long et difficile.

Officiers, sous-officiers et militaires du rang, les 300 parachutistes issus de la 1ère compagnie du capitaine Cyril Mitnik et de la 3ème compagnie du capitaine Stéphan Cognon ont enchaîné exercice sur exercice afin d’être prêts à accomplir leur mission et à représenter à l’étranger les parachutistes français dont ils seront les ambassadeurs, s’il le faut, d’une diplomatie opérationnelle.

Depuis que le régiment est professionnalisé, la plupart de ses militaires a déjà participé à de nombreuses missions hors métropole.

Officier issu de l’école militaire interarmes, le capitaine Mitnik, commandant la compagnie dont la devise est «Du ciel au Combat» n’en est pas à sa première expérience puisqu’il a déjà servi en Côte d’Ivoire, en Bosnie, au Gabon et au Tchad.

Quant au jeune Saint-Cyrien, le capitaine Cognon, commandant la 3ème compagnie, avec pour devise «Je veux, Je peux», outre un stage en Israël, il a connu à deux reprises le théâtre de la Côte d’Ivoire ainsi que celui du Gabon où il a d’ailleurs participé à l’accueil de ressortissants évacués du Tchad.

Comme à chaque départ, le réseau soutien aux familles s’active.

Certes, le régiment de l’Ariège dispose d’une cellule d’aide aux familles qui répond sans délai aux sollicitations de celui ou celle dont le conjoint est en mission extérieure.

«Mais, c’est surtout le réseau épouses, amis, voisins, qui est le plus souvent et spontanément activé» confirme le caporal-chef Xavier Masdeu, lavelanétien d’origine, installé près de Pamiers avec son épouse et ses trois enfants.

«Durant mes missions au Tchad, Guyane, Côte d’Ivoire, Gabon et Afghanistan, ma famille a toujours trouvé un soutien sans faille» ajoute Xavier.

Quant au sergent Gérald Macquart, «chti» il ne se fait aucun souci depuis que sa famille au grand complet a fait le grand voyage Nord-Sud pour s’installer définitivement dans la région de Foix.

Tous vont partir sereins pour vivre une nouvelle mission exaltante durant quatre mois sans interruption dans un cadre opérationnel incomparable.

Photos: ©AriegeNews 2009

Exprimez-vous!

  1. Oui, mais Lieutenant, comprenez que les Gabonais s’inquiètent.
    C’est bien votre régiment qui en 1990 a prêté main forte au régime Bongo pour l’aider à se stabiliser suite aux soulèvement populaires. C’est bien le même régiment qui a rétabli Léon Mba au pouvoir suite au coup d’état de 1962. Il me semble que sur le plan des interventions françaises au Gabon, il y a de quoi susciter les appréhensions, voire le doute des Gabonais qui peuvent se mettre à croire que la France veut ainsi continuer à montrer qu’elle soutiendrait Bongo jusqu’au bout!
    Comprenez-vous les craintes des Gabonais, au moins?

  2. Monsieur,
    Je me permets de vous faire parvenir ce mail afin de préciser et d’affiner les éléments que vous avez publiés sur vos pages internet le 10 janvier 2009 sous l’intitulé : « Gabon : 300 parachutistes français attendus à Libreville ».
    Les Forces Françaises au Gabon (FFG), parmi lesquelles figure le 6e Bataillon d’Infanterie de Marine, ont pour mission prioritaire la coopération militaire opérationnelle au profit des Etats membres de la CEEAC.
    Dans ce cadre, elles participent au soutien d’opérations de renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (RECAMP). L’investissement des FFG dans la mise en oeuvre de moyens et la formation de l’ensemble des contingents militaires africains engagés dans la mission de consolidation de la paix (MICOPAX) en est un bon exemple.
    L’arrivée de 300 parachutistes du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (1er RCP) ne constitue pas un renfort de personnels pour le 6ème Bataillon d’Infanterie de Marine. Il s’agit simplement des traditionnelles relèves de personnel. Ainsi, 3 fois
    par an, des régiments français projettent 200 à 300 personnels au Gabon afin de remplir les missions suscitées. Les hommes du 1er RCP prendront donc la place des légionnaires du 2ème Régiment Etranger Parachutistes au sein du 6e Bataillon d’Infanterie de Marine.
    Je suis sur que vous comprendrez l’intérêt de préciser ces quelques éléments afin d’éviter que l’information que vous avez pu donner en évoquant un renfort et la mission de protection des ressortissants puisse être interprétée comme une alerte.Vous remerciant d’avance de l’intérêt que vous porterez à ces remarques,
    Cordialement,
    Lieutenant Maxime PIETROZYCKI
    Officier Communication des Forces Françaises au Gabon

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES