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Gabon : Les leaders d’ONG en liberté provisoire

Les responsables d’Organisations non gouvernementales (ONG) Marc Ona Essangui et Georges Mpaga, l’intellectuel militant Grégory Ngbwa Mintsa, le journaliste Gaston Asseko et le gendarme Jean Poaty, ont été mis en liberté provisoire dans la soirée du 12 janvier dernier. Ces militants de la société civile étaient incarcérés depuis cinq jours pour «détention d’un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande» et «propagande orale ou écrite en vue de l’incitation à la révolte contre les autorités».

Les cinq personnes issues de la société civile incarcéré le 7 janvier dernier à la prison centrale de Libreville ont été placés en liberté provisoire le 12 janvier dernier jusqu’à l’issue du procès.

Marc Ona Essangui, coordonateur de la section gabonaise de Publish What You Pay (PWYP) – Publiez Ce que Vous Payez- et président de l’ONG Brainforest, Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), et Gregory Ngbwa Mintsa, intellectuel gabonais et militant de la démocratie associé à une plainte d’ONG françaises visant les Présidents gabonais, congolais et équato-guinéen quant à l’acquisition de biens en France, avaient été écroués le 31 décembre dernier et incarcérés le 7 janvier suivant.

Gaston Asséko, journaliste à Radio Sainte-Marie, et Jean Poaty, gendarme, qui avaient été arrêtés pour la même affaire, avaient également été incarcérés le 7 janvier à la prison centrale de Libreville.

Dieudonné Koungou, rédacteur en chef du journal « Tendance Gabon », avait lui bénéficié d’emblée de la liberté provisoire.

Ces personnes avaient été arrêtées pour «détention d’un document en vue de sa diffusion dans un but de propagande» et «propagande orale ou écrite en vue de l’incitation à la révolte contre les autorités ».

Ces délits sont punis de peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 250 000 FCFA d’amende (380 euros).

L’ONG « Publish what you pay » (PWYP) dont Marc Ona est le coordinateur pour le Gabon avait publié le 5 janvier dernier depuis Londres un communiqué demandant la libération des cinq personnes arrêtées.

«Nous sommes très inquiets quant à leur intégrité physique et mentale. Nous appelons la Communauté internationale à insister pour qu’ils soient libérés», avait précisé l’organisation.

Les acteurs de ma société civile devraient être maintenus en liberté provisoire jusqu’à l’issue du procès au terme duquel sera prononcé le verdict retenu contre eux.

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