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Gabon : Les médecins sensibilisés à la gestion des échecs thérapeutiques

Les médecins des centres de traitement ambulatoires (CTA) et des centres de prise en charge des personnes vivantes avec le VIH/Sida sont réunis depuis le 12 janvier dernier à Libreville pour leur réunion semestrielle qui devrait permettre de dresser un bilan de l’exercice 2008. Organisée en partenariat avec la Croix rouge française, cette rencontre a permis aux participants d’être sensibilisés à la gestion des échecs du traitement anti rétroviral.

La réunion des médecins des centres de traitement ambulatoire (CTA) et des centres de prise en charge des personnes vivantes avec le VIH/Sida a ouvert ses assises semestrielles le 12 janvier dernier à Libreville.

Durant ces travaux, les médecins devront dresser le bilan de l’exercice 2008 dans les CTA et le centres de prises en charges des personnes vivant avec le VIH/Sida, afin d’évaluer les progrès réalisés et d’identifier les lacunes et les priorités de ces centres.

Au titre des progrès réalisés pour le traitement et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida, le directeur général du ministère de la Santé, Paul Marie Loumbet, a rappelé que «le Gabon dispose aujourd’hui de 10 centres de traitement ambulatoire et 5 centres de prise en charge des personnes vivantes avec le VIH/Sida sur toute l’étendue du territoire gabonais».

«Le nombre de personnes vivant dans ces structures spécialisées est d’environ 14 000 avec plus de 7000 patients sous traitement antirétroviral», a ajouté le professeur Louembet.

Organisées par la coordination nationale des CTA avec la collaboration de la Croix rouge française, deux experts de cette organisation ont été dépêchés à cette réunion pour sensibiliser les médecins affectés dans ces centres sur le renforcement des capacités de gestion des échecs du traitement antirétroviral.

«Cet atelier à un rôle très important. Il permettra de nous enrichir beaucoup parce qu’il aborde une question qui est excessivement difficile, une question d’actualité qui nous pose presque quotidiennement au problème des échecs thérapeutique», a expliqué Christian Courpotin, expert de la Croix rouge.

«Quelque part on a quand même réussi. La première étape était l’accès à la thérapie, et maintenant, du fait même on se trouve confronté à cette deuxième étape qui est la gestion des échecs. (…) Notre expérience dans ce domaine permettra d’apporter plus à chacun d’entre nous», a poursuivi Christian Courpotin.

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