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Gabon : Le ministère de la Santé dément la présence d’une épidémie de fièvre typhoïde

Plusieurs informations parues dans les médias gabonais font état de la présence d’une épidémique de fièvre typhoïde sur le territoire national. Pour éclairer l’opinion, le directeur général du ministère de la Santé, Paul Marie Louembé, a tenu une conférence de presse le 13 janvier dernier au ministère de la Santé publique pour faire le point sur cette situation. Le professeur Louembé a démenti l’existence d’une épidémie de fièvre typhoïde et mis en garde contre l’interprétation des symptômes des patients qui peuvent être dus à d’autres pathologies.
Pour prévenir la psychose au sein de la population gabonaise et mettre au clair la situation épidémiologique de la fièvre typhoïde sur le territoire national, le directeur général du ministère de la Santé, Paul Marie Louembé, a tenu une conférence de presse le 13 janvier dernier dans les locaux du ministère de la Santé publique à Libreville.

« Suite aux informations faisant état de menace de santé publique consécutive à l’apparition de la fièvre typhoïde ici à Libreville dans certains média, la direction générale de la Santé informe le public que des données de surveillance épidémiologique cliniques et biologiques recueillies auprès des structures sanitaires publiques et parapubliques de Libreville et Owendo ne relèvent aucune tendance épidémiologique de la fièvre typhoïde à ce jour », a affirmé le professeur Louembé.

A cet égard, il a rappelé « qu’une épidémie est définie par l’apparition brutale ou soudaine en une période inhabituelle d’un grand nombre des cas d’une affection donnée ».

La fièvre typhoïde est une maladie infectieuse et contagieuse transmise d’Homme à Homme par l’eau et des aliments souillés par des excréments humains infectés. L’agent responsable de la maladie est une bactérie appelée « Salmonella Typhi ».

« La maladie se caractérise par les symptômes suivants : fièvre prolongée, fatigue générale, maux de tête, courbatures, douleurs abdominales, éruption cutanée », a expliqué Paul Marie Louembé, mais « ces symptômes non spécifiques peuvent être également observés dans d’autres maladies », a-t-il souligné.

Le directeur général de la Santé a ainsi invité les patients à effectuer un sérodiagnostic dit de Widal et de Félix, qui permettent de rechercher les anticorps qui peuvent être dirigés contre la bactérie ciblée.

« Toutefois, cet examen souvent demandé par les cliniciens n’est qu’un texte d’orientation qui donne parfois des résultats faussement positifs en rapport avec d’autres pathologies », a nuancé le professeur Louembé.

Le directeur général de la Santé a profité de cette mise au point pour sensibiliser la population sur le fait que « seul l’hémoculture pour la coproculture, c’est-à-dire la culture des selles, permettent de poser un diagnostic de certitude » de la fièvre typhoïde par l’isolement de la bactérie responsable.

Aussi, le professeur Paul Marie Louembé a rappelé que « le laboratoire national qui reçoit le prélèvement de sang et de selle provenant de la plupart des structures publiques, parapubliques et privées de Libreville et d’Owendo, dispose d’un appareil automate d’hémoculture donnant les résultats en quatre jours ».

D’après l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de patients atteints dans le monde serait compris entre 16 et 33 millions de personnes, avec près de 500 000 décès annuel.

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