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Gabon: La 9ème conférence des ministres de l’information de l’OCI au Gabon en 2011

Le Gabon abritera la 9ème conférence des ministres de l’information de l’Organisation Conférence Islamique (OCI) en 2011, a appris GABONEWS ce mardi de source bien informée.

Il s’agira de la première grande réunion de l’OCI que le Gabon, l’un des 57 pays membres, va organiser.

L’adhésion du Gabon à l’organisation dont le siège de l’OCI se trouve à Djeddah (Arabie Saoudite) remonte à 1974.

Pour aboutir à la tenue au Gabon de cette conférence des ministres de l’information en 2011, l’on se souvient que lors du 11ème sommet de l’organisation tenue à Dakar (Sénégal) en mars 2008, Laure Olga Gondjout, actuel ministre de la Communication et à cette époque en charge de la diplomatie gabonaise, avait plaidé pour « le cas du Gabon auprès du secrétaire général de l’OCI afin que cette organisation accorde à Libreville tous les avantages dus à un pays membre ».

Au sortir d’un entretien avec le secrétaire général de l’OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, ayant gravité autour de la coopération entre cette organisation internationale et le Gabon, Mme Gondjout avait déclaré avoir « évoqué la nécessité de donner la possibilité à cette coopération et la possibilité pour le gouvernement gabonais de profiter de toutes les facilités qui existent étant membre de l’organisation » avant d’ajouter dans la foulée, « je peux vous dire que le Gabon occupera sa place ».

L’OCI, seule organisation mondiale Confessionnelle, compte 4 institutions spécialisées, 7 organes subsidiaires et 12 institutions affiliées.

Les organisations spécialisées sont implantées dans diverses capitales et villes du monde islamique. Il s’agit de la Banque islamique de développement (BID, Djeddah), de l’Agence islamique internationale de presse (IINA), de l’Organisation des radiodiffusions des Etats islamiques (ISBO, Djeddah) et de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO, Rabat).

A côté des institutions spécialisées, l’OCI compte également sept organes subsidiaires. Les Etats deviennent membres automatiquement.

Les organes sont le Centre de recherches sur l’histoire, l’art et la culture islamique (IRCICA), l’Université islamique de technologie (UIT), le Centre islamique pour le développement du commerce (CIDC), l’Académie islamique du fiqh (jurisprudence), le Fonds de solidarité islamique et son waqf et l’Université islamique du Niger.

De plus, 12 institutions affiliées sont affiliées à l’OCI. L’adhésion est ouverte et facultative pour ces institutions et organes.

Les institutions affiliées peuvent obtenir le statut d’observateur en vertu d’une résolution de la conférence islamique des ministres des Affaires étrangères. Elles peuvent également bénéficier d’une assistance volontaire de la part des organes subsidiaires et des institutions spécialisées comme de la part des Etats membres.

Créée le 25 septembre 1969 par plusieurs dirigeants de pays du monde islamique qui s’étaient réunis à Rabat (Maroc) suite à l’incendie criminel , le 21 août 1969 par un juif fanatique d’origine australienne, de la mosquée Al-Aqsa Jérusalem (troisième mosquée des musulmans après celles de la Mecque et de Médine), l’OCI est une organisation intergouvernementale destinée à assurer la sauvegarde des lieux saints de l’Islam. Elle soutient également la cause palestinienne dans le Conflit israélo-palestinien. Elle possède une délégation permanente aux Nations Unies.

Les Etats membres sont liés par des clauses de solidarité et d’entraide.

Une charte élaborée, à Djeddah en mars 1972, avait défini les buts de l’Organisation de la conférence islamique qui sont notamment le renforcement de la coopération entre les États membres dans les domaines économiques, sociaux, culturels, scientifiques ainsi que dans les autres domaines d’importance vitale et procéder à davantage de consultations entre les pays membres au sein des organisations internationales.

Les fondateurs de l’Oummah islamique soulignent que ce n’est pas une organisation strictement religieuse, car ses objectifs sont politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle regroupe en son sein des États séculiers ou laïcs (Syrie, Irak, Tunisie, Turquie), et certains États sont représentés au sein de l’organisation par des chrétiens.

Depuis 2004, le Dr. Ekmeleddin Ihsanoglun (Turquie) se trouve à la tête de l’Organisation en qualité de secrétaire général.

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