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Gabon : 5,8 milliards de F.CFA du FED pour la coopération technique

Le ministre du Développement et de la Performance publique, coordonateur national du Fonds européen de développement (FED), Anaclé Bissiélo, a signé le 6 février dernier avec le chef de la délégation de la Commission européenne au Gabon, Thierry Mathisse, une convention de financement de la Facilité de coopération technique (FCT) du Gabon, pour près de 5,8 milliards de francs CFA. Ces fonds qui seront déployés sur trois ans seront répartis en appuis aux secteurs publics et privés ainsi qu’à l’environnement.
La première convention de financement du Programme indicatif national du 10e Fonds européen e développement (FED) a été ratifié le 6 février dernier à Libreville par le ministre gabonais du Développement, coordonateur national du FED, Anaclé Bissiélo, et l’ambassadeur chef de la délégation de la Commission européenne au Gabon, Thierry Mathisse, pour un montant global de près de 5,8 milliards de francs CFA.

La cérémonie officielle de signature a eu lieu à Libreville en présence du vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et des chefs des départements de l’Economie forestière, de la Formation professionnelle, des Travaux publics, du Commerce, des PME/PMI et du Tourisme.

Les ambassadeurs d’Allemagne, d’Espagne, de France et d’Italie ont également pris part à la signature de la convention de financement de la Facilité de coopération technique (FCT) du Gabon, dont les fonds seront déployés sur trois ans.

«Cette cérémonie officielle est une étape décisive, elle ouvre la voix au démarrage effectif du programme indicatif national du dixième FED, dont chacun comprend toute l’importance pour la mise en œuvre d’un partenariat multilatérale au service des orientations politiques et du développement de notre pays», a déclaré le ministre signataire, Anaclé Bissiélo.

Cette dotation de 8,8 millions d’euros, soit près de 5,8 milliards de francs CFA, sera répartie en «appui au secteur public pour 1,8 millions d’euros (environ 1,2 milliards de francs CFA), appui au secteur privé pour 3 millions d’euros (près de 2 milliards de francs CFA), et appui environnementaux, enveloppe prévue à hauteur de 4 millions d’euros (environ 2,6 milliards de francs CFA) en cohérence avec le programme indicatif régional», a précisé Thierry Mathisse.

Le ministre du Développement avait reçu le 2 février dernier le chef des opérations de l’Union européenne, Bernard François, pour faire le point sur les projets en cours soutenus par le Fonds européen de développement (FED).

Cette séance de travail avait permis de passer en revue les cinq grands projets en cours de la Commission Européenne au Gabon, notamment le projet du système de management intégré des informations (IMIS), dans lequel la Commission européenne a engagé 35 millions d’euros, et qui devrait s’achever en 2010.

«Ce projet d’appui au ministère des Mines verra cette année, comme événement phare, l’organisation d’un symposium international qui permettra de diffuser au niveau international, les résultats de la réactualisation de la cartographie biologique et minière de l’ensemble du pays», avait annoncé le représentant de l’UE.

«Des réalisations vont démarrer dans le domaine de l’hydraulique villageoise et il nous reste à réaliser une enquête sur l’impact du manganèse sur la santé des populations», avait ajouté Bernard François.

«Nous avons également le projet d’appui à la Formation professionnelle, qui est géré en collaboration étroite avec le ministère de tutelle. Nous avons tenu à dynamiser trois filières de la formation professionnelle en ciblant les jeunes qui n’ont pas pu s’insérer dans un curriculum scolaire normal. Ces trois filières sont le bois, le Bâtiments et travaux publics (BTP), ainsi que la filière agricole, en partenariat avec l’Institut gabonais d’appui au développement (IGAG)», avait conclu le chef des opérations de l’UE au Gabon.

A l’occasion de la signature de la convention de financement, le ministre Bissiélo a rappelé l’importance des projets concernant les infrastructures routières, expliquant que «la route est un puissant vecteur de développement et d’intégration».

«Faute des routes permettant l’écoulement normal de la production, les capacités productives de l’économie restent sous utilisées, avec pour corolaire une offre un insuffisante sur les grands marchés, et partant le risque d’apparition d’un phénomène comme l’inflation qui grève les revenus des ménages», a poursuivi Anaclé Bissiélo.

La signature de ce document marque une étape cruciale du processus de programmation du FED entamé au niveau de la sous région d’Afrique centrale le 31 janvier 2006 à Brazzaville avec le commissaire européen au développement, Louis Michel.

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