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Gabon : le gouvernement dénonce un « lynchage médiatique » orchestré contre Omar Bongo

Selon les autorités, les médias français seraient partie prenante d’un complot visant à déstabiliser le pouvoir en place

Les autorités de Libreville ont condamné hier, dans une déclaration télévisée,ce qu’ils ont jugé être une campagne de dénigrement menée par les médias français contre le président gabonais, Omar Bongo Ondimba. Le gouvernement dénonce un complot visant à déstabiliser le pouvoir en place.

Pierre Eric Mbog Batassi
Notre correspondant au Gabon

Le gouvernement gabonais soupçonne une connivence entre les médias français et certaines personnalités qui agissent dans l’ombre, afin de tenir l’image du chef de l’Etat gabonais. La déclaration parle précisément de l’existence d’une « coalition entre les médias français et certains acteurs aux motivation inavouées ».

Il s’agit pour les autorités de Libreville, d’une campagne pernicieuse, indécente et empreinte de préjugés orchestrée par les médias français tant publics que privés. « L’opinion nationale et internationale a encore en mémoire le battage médiatique sur les biens immobiliers du président de la République, l’arrestation prétendument illégale des responsables d’ONG gabonaises impliqués dans des activités subversives, la divulgation fortement médiatisée en violation fragrante du secret bancaire, d’informations sur les comptes d’Omar Bongo », a rappelé le gouvernement.

Une « entreprise de déstabilisation du Gabon »

Tout en réaffirmant son attachement à la liberté de la presse, les autorités de Libreville ont rappelé cependant que celle-ci ne saurait se confondre avec la licence ou le non respect des règles d’éthique et de déontologie. « Le Gabon ne saurait tolérer plus longtemps les atteintes à la dignité et à l’honorabilité de son président et de tout un peuple », a poursuivi le gouvernement, exprimant son indignation devant ce qu’il a qualifiée « d’entreprise de déstabilisation du Gabon à travers les attaques infâmes contre la première institution de l’Etat ».

Au début de la semaine, plusieurs personnalités gabonaises dont le président du Sénat, Rose Francine Rogombé, le secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) Faustin Boukoubi et le président du parti social démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, ont vivement condamné « le lynchage médiatique dont font l’objet le Gabon et son président, Omar Bongo Ondimba ».

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