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Gabon: 41ème anniversaire du PDG: Faustin Boukoubi dresse le bilan détape six mois après sa nomination à la tête du secrétariat exécutif

Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Faustin Boukoubi, était face à la presse ce jeudi à l’occasion du 41ème anniversaire de la plus grande formation politique du pays pour commenter avec les journalistes son évolution ainsi que les actions menées pour envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité.

Dans son introduction Faustin Boukoubi, qui a souhaité un joyeux anniversaire au président fondateur du PDG et président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba, a fait remarquer que le contexte actuel n’incite pas à la fête.

«Les activités commémoratives du 41ème anniversaire du PDG sont placées sous le sceau du recueillement, de la réflexion et de la solidarité», a déclaré Faustin Boukoubi.

Avant de donner la parole aux journalistes pour le jeu de questions – réponses, le secrétaire général du PDG s’est félicité du travail accompli, six mois après sa prise de fonction.

Il a justifié ce satisfecit par la mise en œuvre des différentes réformes issues du 9ème congrès (relance des médias du parti, confection des nouvelles cartes, sanctions aux militants indisciplinés entre autres).

Répondant à la question d’un journaliste de l’Agence gabonaise de presse (AGP) sur l’état de santé de la première dame du pays, Faustin Boukoubi qui a invité les gabonais au recueillement dans les églises a rassuré que son époux, le chef de l’Etat Omar Bongo Ondimba a pris toute les dispositions nécessaire assujetties à son rétablissement.

Face à la préoccupation du cumul des fonctions des militants du PDG relevé par un confrère du mensuel Tendance, M. Boukoubi a précisé que les suppléants des ministres élus siègent à l’assemblée nationale à leur place. Toutefois, il a signalé que la question préoccupe au plus haut point la hiérarchie du parti.

Devant les cas d’indisciplines observés au sein du parti (un aspect relevé par un reporter de Télé – Africa), le secrétaire général, s’en référant aux dernières consultations électorales, a révélé qu’à l’élection des sénateurs, ce cas particulier avait été signalé dans six sièges sur les 84 brigués, représentant selon lui un « faible » taux de 10%.

Tout en promettant de sanctionner les auteurs de ces actes qui n’honorent pas le parti, il a averti qu’en dépit de la victoire (75 sénateurs PDG élus), des sanctions seront prises à l’endroit des coupables.

«Ces sanctions seront prises et exécutées dans le strict respect des statuts et règlement de fonctionnement du PDG », a-t-il dit en réponse à un journaliste de la radio nationale RTG2.

Interrogé par GABONEWS sur la composition du nouveau gouvernement et le regard porté par le PDG l’entrée en son sein de deux anciens militants d’un parti de l’opposition (radical) contre le gré du président de ce parti dont ils ont été radiés, le secrétaire général du PDG a fait observer en réponse que l’entourage du président de la République se situe dans la logique du rassemblement, facteur d’unité et du développement d’une nation.

Faustin Boukoubi a toutefois signalé que le PDG reste prudent face à cette démarche. «Nous les soutiendrons mais allons demeurer vigilant», a-t-il dit, regrettant le fait que «lorsque le pays tourne bien, c’est tous les ministres qui s’approprient les fruits, alors que pour le contraire, le PDG assume seul».

A l’évocation de la crise sociale qui secoue le pays par le bimensuel « La Tribune », le secrétaire général du PDG a rétorqué que cette situation n’est pas propre au seul Gabon.

«Le contexte actuel est influencé par la crise économique mondiale», a–t-il répondu en appelant le gouvernement à anticiper sur les évènements. «Gouverner, c’est prévoir», a-t-il rappelé.

Se prononçant sur la révision des relations avec la France, à la suite de la «cabale» ourdie par les médias français contre le président de la République, Faustin Boukoubi a rappelé au journal «Le Temps» que le rôle d’un parti politique (et qui plus est, le PDG) est de veiller à la préservation des intérêts du pays. «Le parti donne des idées que le gouvernement apprécie à son tour», a-t-il renchéri.

Au sujet du souci exprimé par Jean Marcel Bindza de radio Gabon (RTG1) sur le projet d’Ecole des cadres du PDG, Faustin Boukoubi, qui a démenti l’information, a indiqué qu’il s’agissait plutôt du Centre d’études qui existe depuis plusieurs mois.

Concernant l’action sociale du PDG évoquée par la télévision « TV+ », le secrétaire général du PDG a indiqué que «le parti ne se substitue pas au gouvernement». Mais qu’à cela ne tienne, il a souligné que le social est une préoccupation majeure pour le parti, le don plusieurs lots de médicaments aux structures sanitaires du pays ce jour en faisant foi.

Abordant les perspectives du parti, Faustin Boukoubi a annoncé qu’elles s’inscrivent dans l’application et la mise en oeuvre des réformes décidées par le 9ème congrès du PDG.

En guise de conclusion, le secrétaire général du Parti Démocratique gabonais a réaffirmé l’engagement de chacun des membres du parti dans le rôle qu’il doit jouer. Il a également invité la presse à poursuivre sa mission d’information avec objectivité.

Le PDG est majoritaire à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il dispose du plus grand nombre d’élus dans les conseils municipaux et les Assemblées départementales.

Sa création remonte au 12 mars 1968 sur les bords de la rivière Bouénguidi, qui baigne Koulamoutou (la capitale provinciale de l’Ogooué – Lolo), au sud – est du Gabon.

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