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Gabon: Revue de presse économique: les points qui ont marqué l’actualité économique au Gabon cette semaine

La crise financière internationale, les super profits de l’entreprise pétrolière Total et les avoirs de la BEAC ont retenu l’attention journaux parus cette semaine au Gabon.

Le quotidien « L’Union », dans sa parution du 11 mars, revient sur la crise financière internationale à la lumière des déclarations de Dominique Strauss Khan, le Directeur général du Fonds Monétaire International, c’était lors d’une vidéo conférence avec des journalistes du Gabon, du Sénégal du Cameroun et de la Côte-d’Ivoire.

Dominique Strauss Khan lance un appel pressant en direction de la communauté internationale, à « agir avec générosité, pour éviter que la crise n’ait des effets dévastateurs pour plus de 20 pays africains les plus vulnérables », relève « L’Union ».

Pour le patron du FMI, qui présentait une nouvelle étude de l’institution financière internationale intitulée « L’impact de la crise financière sur les pays à faible revenu, cette crise remet en question les progrès considérables accomplis par de nombreux pays à faible revenu au cours de la décennie écoulée: « j’exhorte les bailleurs de fonds à se montrer à la hauteur de l’enjeu en apportant les financements nécessaires pour préserver cet acquis obtenu au prix de tant d’efforts, et d’empêcher une crise humanitaire », a-t-il affirmé.

Au moins 25 milliards de dollars soit 13mille 500 milliards de francs de financements concessionnels urgents seront nécessaires cette année, pour répondre aux besoins de la plupart des pays touchés ; cependant, ajoute le responsable du FMI si les conditions de financement continuent à se détériorer, le nombre de pays vulnérables pourrait doubler, et les besoins de financement, s’élever à près de 140 milliards de dollars.

S’interrogeant sur le risque d’une catastrophe économique et écologique au Gabon, le mensuel « Croissance Saine Environnement », dans sa livraison de février 2009, rappelle les effets néfastes de la crise mondiale dans le secteur forestier qui se traduit sur le terrain par la mévente 1.000.000 de mètres cubes de bois, et dont la vente s’avère incertaine avec la crise économique internationale.

Du reste, « la léthargie du ministère de l’Economie forestière est encore à constater », déplore le journal « le ministère qui s’était donné un délai de deux mois pour l’évacuation (incertaine) et la vente de ces stocks, essences surexploitées ces deux dernières années.

A la lumière d’un article paru dans les colonnes du « Nganga », l’on apprend que, malgré la crise, au 31 décembre 2008, les 6 Etats de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale) disposaient d’une somme totale de 7482 milliards de francs CFA au sein de la banque dont près de la moitié appartient à la Guinée Equatoriale, nouvel « émirat » africain.

Ces fonds sont placés et gérés avec « opacité » par la banque Société Générale, au titre d’une convention passée entre la France et les pays membres de la BEAC ; au demeurant, la dernière perte sèche de 16,4 milliards tant décriée n’altère en rien l’activité des placements en devises, principale source de revenus de la BEAC.

Le « Nganga », tout comme son confrère « Croissance Saine Environnement », s’offusque des super profits de la multinationale pétrolière Total dans le Golfe de Guinée : 20,5 milliards de dollars pour la seule année 2008 : « astronomique ! » s’indigne le journal « pendant que les Africains continuent de vivre dans la misère».

« Qu’en est-il des engagements de Total concernant la préservation du patrimoine environnemental gabonais ? » se demande « Croissance Saine Environnement » « (…) dont l’exploitation n’est pas étranger ses super profits, alors qu’en Hexagone le partage de ce magot fait toujours plus d’adeptes.

Enfin, pour sa part, le bimensuel « Nku’u le messager » énumère, entre autres sujets évoqués, les écueils auxquels est confronté l’élevage au Gabon. « La production nationale est insignifiante, près de 49 ans après son indépendance, le Gabon demeure encore incapable de nourrir une population d’à peine 1.000.000 d’habitants. (…) Absence d’un circuit de commercialisation et de distribution, la quasi-totalité des produits de l’élevage venant de l’étranger (…) il n’y a donc, aucune promotion ou encore valorisation des métiers de l’élevage.

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