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Communiqué : Le Dr. Daniel Mengara félicite Marc Ona pour son prix Goldman 2009, déplore l’indifférence des autorités gabonaises

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Daniel Mengara remettant des copies de son roman à Marc Ona Essangui, vendredi 24 avril 2009 à Washington

Le Dr. Daniel Mengara s’est rendu vendredi 24 avril à Washington en vue d’y rencontrer Marc Ona Essangui, Prix Goldman 2009, et le féliciter personnellement pour l’honneur qu’il a fait à notre pays de le mettre, par son travail exemplaire, dans l’orbite mondiale et dans un domaine—la protection et la gouvernance de l’environnement—où les Gabonais ne se sont jamais distingués.

La visibilité internationale de Marc Ona Essangui est ainsi, aux dires du Dr. Daniel Mengara, « un honneur pour le Gabon et la preuve que l’action citoyenne, d’où qu’elle vienne, ne peut que constituer l’impératif le plus absolu de tous ceux qui, au Gabon comme ailleurs, se préoccupent de la destinée de leur nation ».

A l’occasion de cette rencontre avec le lauréat du Prix Goldman 2009, le Dr. Daniel Mengara en a profité pour lui faire don d’une copie dédicacée de son roman Le chant des chimpanzées. Le Dr. Daniel Mengara a également profité de cette occasion pour faire un don de son roman à l’Université Omar Bongo, chargeant ainsi Marc Ona de remettre 9 copies à l’université et 1 copie au Centre Culturel Français. Par cette donation, le Dr. Daniel Mengara offre aux étudiants et enseignants gabonais la possibilité d’avoir accès à son livre directement en bibliothèque, et ainsi de pouvoir l’y lire gratuitement. Ce don permet également aux chercheurs gabonais qui travaillent dans le domaine des littératures gabonaises d’ajouter à leur corpus une œuvre de plus qui vient ainsi grossir le corpus des productions littéraires nationales.

Le Dr. Daniel Mengara a, bien sûr, déploré la totale indifférence des autorités gabonaises devant un événement qui était pourtant de nature à rehausser l’image du Gabon dans le monde. Parce que le régime Bongo est un régime répressif qui ne comprend ni la valeur de l’activité intellectuelle ni celle de l’action associative pour le progrès de la cité, l’indifférence montrée à ce compatriote désormais hissé au rang de héros national devrait interpeller le peuple gabonais sur la nature néfaste du régime Bongo au Gabon.

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Daniel Mengara et Marc Ona Essangui, Washington

Le pire dans tout ceci est que le gouvernement américain, depuis Nancy Pelosi jusqu’à Barack Obama lui-même, a dû intervenir avec fermeté pour que le régime Bongo laisse sortir Marc Ona Essangui du pays, avec un Mba Obame toujours égal à lui-même essayant de faire chanter Marc Ona en lui demandant de retirer la plainte déposée contre lui s’il voulait que le Ministre de l’intérieur le laisse sortir du Gabon. C’est in extremis que Marc Ona a pu finalement se rendre à San Francisco recevoir son prix en présence de personnalités comme Al Gore, Nancy Pelosi et bien d’autres, avant de se rendre à Washington pour un périple l’ayant mené à rencontrer des personnalités du Congrès américain, y compris Barack Obama lui-même.

Ce genre d’agissements honteux de la part du régime Bongo et de ses sbires les plus vils tel André Mba Obame et Ali Bongo montre à suffisance pourquoi le Gabon se meurt d’immobilisme intellectuel et mental depuis 42 ans. Là où la plupart des pays du monde se réjouissent quand leurs citoyens reçoivent des prix internationaux prestigieux comme le Goldman ou le Nobel, le régime Bongo, quant à lui, se fait taper sur la tête pour laisser un compatriote sortir du territoire national en vue de recevoir des honneurs qui, pourtant, sont appelés à aider le Gabon à se positionner positivement aux yeux du monde.

Quelle honte pour notre pays que Marc Ona Essangui se soit retrouvé en terre étrangère à recevoir, dans l’indifférence la plus totale de la part des autorités gabonaises, un prix que son propre pays semblait vouloir compromettre et rejeter, révélant ainsi aux yeux du monde la nature hautement mesquine d’une dictature bongoïste toujours prête à réprimer les droits, l’honneur, la dignité et les valeurs citoyennes qui, pourtant, élèvent les sociétés.

Pour le BDP-Gabon Nouveau, Marc Ona Essangui est un héros national. Le Gabon aurait dû organiser pour lui une réception nationale digne d’un héros national, le seul peut-être que notre pays n’ait jamais eu au vu des multiples limitations que Monsieur Marc Ona Essangui a dû surmonter pour affirmer, au nom des Gabonais, les valeurs qui consolident les nations dignes.

Le BDP-Gabon Nouveau se propose de soumettre, lors de la réunion de Bruxelles des 30 et 31 mai prochains, une proposition aux Coalisés de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National visant à rebaptiser l’université Omar Bongo du nom de « Université Marc Ona Essangui ». On ne peut donner le nom d’une institution intellectuelle comme celle-là à un homme comme Omar Bongo qui, toute sa vie durant et pendant 42 ans de « règne intellectuelicide », a tué les aspirations de la jeunesse gabonaise.

Le BDP-Gabon Nouveau appelle dores et déjà le peuple gabonais à ne plus utiliser le nom « université Omar Bongo » pour désigner notre université nationale et à adopter, désormais, l’appellation « Université Marc Ona Essangui (UMOE) ».

Aux Gabonais, le Dr. Daniel Mengara transmet un message de solidarité envers Marc Ona Essangui dont le travail et l’abnégation ont été récompensés cette semaine à San Francisco par la remise du prix Goldman de 2009. Il leur demande d’encourager Marc Ona Essangui à continuer son œuvre et de le soutenir dans la promotion des valeurs qui, demain, élèveront la dignité de tous les Gabonais, sans exclusive.

Exprimez-vous!

  1. Monsieur ESSONO NGUEMA,

    Décidément vous êtes inutile à ce forum, vous répondez à une question par une question et affirmez mordicus que vous appartenez à l’école de la vie … Pouvez vous nous dire exactement ce que vous faites au PDG et quelle a été votre contribution au development du Gabon? Vous qui chanter et glorifier les réussites de votre Guide Eclairé …. Diantre !!!!

    Dommage. Si votre école de la vie est auprès de Bongo, votre Dieu et votre Soleil, alors vous faites bien de vous retirer de ce forum car Mr. Bongo et sa cour, à laquelle vous faites partie a lamentablement échoué (donc vous avec).

    De grâce, épargnez nous de vos divertissements !

    Sans rancune,
    La Patrie ou La Mort, Nous Vaincrons.
    Johny

  2. Chers tous,

    Notre compatriote Johny me pose une question par laquelle il me demande de préciser les date et lieu d’obtention de l’un de mes titres académiques.

    A cela, je voudrais réagir en disant deux choses :
    (1) Lorsque l’on veut que quelqu’un se présente à vous, la politesse veut que l’on commence par se présenter soit même.
    (2) Je considère que mes titres académiques comme un détail, un petit détail. J’ai dit ici mon souhait de ne pas m’étdendre sur ces questions de diplômes. Mais si vous le souhaitez, fouillez vous mêmes et vous verrez qu’enseigner aux USA est également un détail pour moi. Ceci dit, que Mengara se soit installé aux USA c’est son droit, et je ne saurais le lui dénier. Pour autant je pose une question à Johny : est-ce bien son devoir ?

    Voyez vousL’école dans laquelle je me reconnais désormais ne décerne aucun diplôme mais se fonde sur un apprentissage permanent : c’est l’Ecole de la vie. Et, je conçois que Johny puisse penser différemment.

    A notre compatriote Stratégie, je dirai simplement que vos avis me semblent très intéressants. Et pour leur donner plus de pertinence, un rapide état des lieux pourrait s’avérer utile. Ceci dit, je vous encourage vraiment dans votre démarche visant à faire des suggestions au Ministre de la Défense, c’est quelqu’un de très ouvert, un homme de grande qualité, qui prendra soin de vous écouter ou, s’il est indisponible, de vous faire écouter par ses collaborateurs les compétents relativement aux thèmes à aborder.

    Notre pays a besoin que tous ses fils se donnent la main.

    Longue vie à notre Président et que Dieu protège le Gabon.

  3. Chers tous,

    Je lis avec beaucoup d’intérêts les réactions et les débats sur ce forum. Et je dois avouer qu’après avoir lu les récentes interventions de Mr. ESSONO NGUEMA, je ne puis rester insensible : ma conscience, mon patriotisme et mon devoir envers le Gabon ne me le pardonneront point…

    Ma réaction va donc s’articuler sur deux points: Sa contribution à bâtir l’édifice nation et la nationalité d’Ali Bongo.

    1. Mr. ESSONO NGUEMA, vous faites bien de nous décliner sur ce forum votre Doctorat, mais vous avez peut-être oublié de nous dire dans quel domaine avez-vous obtenu ce couronnement universitaire. Ou et quand ?

    Malgré votre attachement au PDG et au Bongoisme (doctrine désormais révolue dans ce millénaire) vous a rendu si aveugle que vous ne voyez même plus les évidences et ce manque de qualités analytiques m’amène à douter de vos capacités intellectuelles que vous clamer ici haut et fort. Vous êtes si nombreux à vous prostituer pour quelques Bongo-CFA et quelques t-shirts. Mais c’est à croire que le mal du Gabon c’est vous les courtisans du pygmée de Lewai.

    Nous aurions voulu tant que vous nous parliez un peu de ce que vous avez fait dans ce système, de votre apport et votre contribution au développement du Gabon. Mais vous nous parler des réussites de Mr. Bongo. C’est triste !!! Arrêtez donc, nous avons mieux à faire que d’écouter des âneries dignes des enfants du CP.

    Le Dr. Mengara, lui, au moins on sait que c’est un homme de convictions et que c’est un enseignant échelonné, qui s’est installe aux USA par le mérite. Vous, votre entoura et autre, vous méritez votre Bongo, mais pas nous.

    Moi, je suis du Haut-Ogooué. Et comme certains de mes frères altogovéens ici avant moi, nous disons à toute la nation que notre malchance c’est d’avoir eu Bongo comme président car on a cultive l’argent facile, la médiocrité et les pures immoralités à la place du développement durable et enviable, de l’ascension intellectuelle et de la performance. 42 ans au pouvoir, ne trouvez vous pas que c’est trop ? Moi, je le trouve… Et c’est un triste record. Car si en 42 ans, le Gabon au lieu d’avancer de 42 ans, il a reculé de 42 ans, ayez honte cher Monsieur, et faites nous plaisir : Allez vous cacher.

    Arrêtez donc vos faux discours vous qui êtes Chantres et Griots de Votre Mollah… Sachez que votre espèce n’est pas nombreuse au Gabon et votre temps est compte. Vous êtes plus proche de la fin que des débuts.

    2. Au sujet des origines douteuses d’Ali Bongo que vous avouez être le meilleur Ministre que le Gabon ait connu, je vais vous dire que pourquoi son père et sa soi-disant mère ont attendu 50 ans avant de venir démentir à la télé.

    C’est quand-même curieux et Il y a du flou. Ni lui, ni ses parents (adoptifs ou biologiques) ne jouissent d’une probité morale. Ils font un vagabondage de nationalités et d’origines. C’est curieux que 1959 soit une année spéciale chez les Bongo et que Brazzaville soit le lieu ou tout se soit passé. Kama Joséphine et Albert Bernard Bongo se sont mariés en 1959 et à Brazzaville.

    Admettons un instant qu’il soit ne à Brazzaville en 1959. Nous savons qu’ils ont quitté le Congo après le 15 Aout 1960 (date de l’indépendance du Congo-BZV) et qu’ils seraient arrivés au Gabon après le 17 Aout 1960 (date de l’indépendance du Gabon), Mr. Ali, sa mère et son père, ne sont donc point Gabonais. Premier argument !

    S’il est Gabonais, alors il est altogovéen. Et chez la plus part des altogovéens, on est matrilinéaire : l’enfant est identifie par son appartenance a sa maman ou sa famille maternelle. Nous savons que Mme Kama Joséphine n’a pas eu de garçon, alors qui est sa mère ? Nos mamans du Haut-Ogooué et d’Akieni n’ont pas vu Kama en grossesse… Curieux, n’est-ce pas. Deuxième argument !
    Le déclenchement de la guerre du Biafra fut en 1967 avec la cessation proclamée de Chief Odjokwu (de la tribu Ibo du Sud du Nigeria), Elf et Bongo ont soutenu cette guerre contre le gouvernement fédéral. Et nous savons que Mr. Bongo a adopté des enfants, et beaucoup de gens assurent avoir vu Ali débarquer. Certains de nos jours connaissent toujours son numéro de matricule quand il est arrivé. Si ce n’est pas Ali qui est Nigérian, alors qu’on nous montre le fils d’adoption de Mr. Bongo qui serait Nigérian. Troisième argument !

    Pour finir, admettons qu’Ali soit Gabonais, de père et de mère Téké de Lewai et d’Akieni respectivement. Pourquoi ne va-t-il pas souvent à Akieni chez sa mère. Pourquoi ne sait-il pas parlé Téké ? On sait qu’il avait été copieusement insulté en Téké à Bongoville, alors qu’il briguait un mandat a la députation. Confondant le mouvement de la foule et sa popularité, il ramena la cassette à son père, qui après avoir regardé les premières minutes, se fâchât du traitement reçu par son fils. Quatrième argument !

    Alors ses origines sont douteuses. Et s’il est Biafrais, très chers frères Gabonais faisons attention. Ces gens (Les Ibos) sont dangereux. Je le dis pour avoir travaille 4 ans dans la région du Biafra, dans le sud du Nigeria, le Delta du Niger. Ils sont prêts à tout pour obtenir ce qu’ils veulent ou ce qu’ils convoitent et surtout quand c’est le Pouvoir ou l’Argent.

    Sans rancune.
    La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons.
    Johny

  4. Dr ESSONO NGUEMA,

    Je me rejouis de notre échange. On peut parler de la modernisation de nos institutions sans s’insulter et dans le respect des uns et des autres. c’est ce qui manque cruellement aux militants du BDP.

    Depuis deux mois, je prépare un document que je veux FAIRE PARVENIR au ministre de la Défense. Ce document porte sur l’organisation du ministere de maniere générale et sur la politique de défense à la fois militaire et civile. De meme, je crois que la stratégie de communication du ministere de la Défense et la gestion de l’image même du ministre ne sont pas conçues de maniere moderne. J’ai suivi la derniere conférence de presse du ministre (à travers Internet car je suis en banlieue parisienne). Je dois vous avouer que cela reste très ancien pour ne pas dire un peu dépassé. Monsieur Ali Bongo n’a que 50 ans, mais sa communication ressemble trop à celle d’un homme qui aura bientôt 70 ans sinon plus. Il ne faut pas négliger la communication, car c’est le fond qui remonte en surface pour reprendre victoire Hugo. Je suis pour qu’il ne fasse pas seulement de la communication politique, mais qu’il fasse également du marketing électoral. Que sa stratégie soit plus agressive (plus ambitieuse) et qu’il soit davantage présent dans les médias et auprès des militaires. Il est l’un des responsables du PDG, mais fait il exactement? Là aussi il y a un silence absolu. On peut concilier une activité de ministre et une activité de responsable dans un parti politique.

    Que le ministre de la Défense arrete de communiquer sur sa nationalité. Qu’il laisse ces collaborateurs le faire. Il doit se concentrer sur l’essentiel: les préoccupations des militaires en étant à leur écoute et en mettant en avant les résultats pratiques de sa politique de Défense.

    Ce faisant, je serai enchanté de partager avec vous mes analyses sur la défense nationale. Jusqu’à présent, notre défense n’est pas entièrement nationale. La défense nationale implique tous les ministères dits stratégiques et l’ensemble de la nation. Il faut commencer à mettre en place de nouvelles structures dont une rattachée au président de la République (ici on peut reviser notre conseil la sécurité nationale qui deviendra le conseil de défense et de sécurité nationale) et des comités consultatifs ( un comité interministériel sur les questions de défense au sens mixte du terme présidé par le ministre de la Défense, un comité interministériel des affaires stratégiques et de la sécurité internationale présidé par le ministre des Affaires étrangères, un comité sur la sécurité et l’immigration présidé par le ministre de l’Intérieur…).

    Certains disent qu’il ne sert à rien de faire des propositions à nos ministres car ils ne tiendront pas compte, mais ils sont combien ceux qui ont fait des propositions? Quand on veut faire la politique, il faut aller vers les dirigeants non pas pour demander des nominations mais pour apporter ces analyses afin de participer au développement social, économique et politique.

    Cordialement.

  5. AU SUJET DE LA DEFENSE NATIONALE

    Cher compatriote « Stratégie ».

    Qu’il me soit permis de vous remercier pour votre dernier message que j’ai trouvé intéressant à bien des égards.

    Je voudrais avant d’aller plus loin saluer la qualité de votre intervention, qui je le crois, gagnerait à servir d’exemples à plusieurs d’entre nous sur ce forum.

    Vous estimez que nous n’avons jamais eu d’excellents Ministres de la Défense. C’est votre droit. Simplement je relève que pour vous, Ali Ben BONGO semble avoir être le moins mauvais des Ministres de la Défense que le Gabon ait connu jusqu’à présent : ce qui rejoint dans une large mesure l’appréciation hautement positive que j’ai de l’action de notre actuel Ministre de la Défense.

    Pour avoir consacré des années de travail, en tant que Chercheur, à un domaine dont les applications (en terme de défense) sont amplement utilisés par des systèmes intelligents tels que ECHELON (ou dans une moindre mesure FRENCHELON , voire même HERISSON), je mesure bien la portée de votre affirmation relative à l’imbrication « militaire/civil » dans la sémantique moderne de la défense. Et, permettez moi de prétendre ici (en tant qu’Expert sur certains des aspects susmentionnés) que cette portée semble bien être prise en compte dans notre Gabon même si beaucoup reste à faire à ce niveau. Je m’arrêterai là pour l’instant car il ne me semble pas nécessaire de parler ici de ce qui semblent être à mes yeux les forces et faiblesses du SILAM, par exemple, au Gabon. En matière de Défense, le silence est une ressource stratégique à l’efficacité avérée.

    Ceci dit, bien que je puisse penser avec vous que l’organigramme du Ministère de la défense gagnerait à être optimisé, qu’il me soit toutefois permis de relever que, du point de vue structurel, les services (exp. Affaires stratégiques) par vous mentionnés ont bien existé ou existent au MDN (Ministère de la Défense Nationale) depuis l’arrivée de notre frère Ali à sa tête. Ils ont même été confiés à des spécialistes de haut niveau civil ou militaire. Mais voyez vous la route du développement est longue.

    Pour ce qui est du rattachement des États major au ministère au détriment de leur érection en Administration Centrale, je crois qu’il est bon de se donner le temps (considérations pragmatiques) et les moyens de parvenir efficacement à une telle réforme. L’une des conditions nécessaires (mais pas suffisantes) en la matière semble être avant tout de mettre l’accent sur la formation des Hommes ou ressources humaines (civils ou militaires) censés porter une telle réforme. Vous comprenez donc pourquoi j’ai salué la politique de formation, ainsi que l’instauration de mécanismes de maintien de compétences et de renforcement des capacités prônés par l’actuel Ministre de la Défense, M. Ali Ben Bongo. Sans la satisfaction de ces préalables, les réformes par vous suggérez (ou toutes autres réformes) pourraient lors de leur mise en œuvre échouer faute d’optimisation préalable de leur faisabilité opérationnelle, laquelle passe est pourtant nécessaire pour résoudre à priori les résistances au changement (résistances conceptuelles, résistances d’intérêt…etc.). Cher compatriote Stratégie, trop de projets de réforme échouent dans notre pays faute de conduite efficace du changement.

    Concernant l’organisation que vous suggérez pour les cabinets civil et militaire du MDN, je me dis pourquoi pas ? Dans tous les cas, une étude de la question pourrait s’avérer intéressante en ayant bien à l’esprit les principes de territorialité, et donc d’applicabilité, du droit de la Défense que vous citez en référence. Par ailleurs, il me semble crucial d’étudier cet aspect en le mettant en rapport avec la refonte de l’administration centrale du MDN.

    Pour ce qui est de la PESD (Politique Européenne de Sécurité et de Défense) par vous suggérée au MDN, je n’ose penser que les experts gabonais en service dans ce ministère n’en ont pas pris connaissance dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat de l’art.

    Pour ma part, je me bornerai à affirmer ici que la PESD présente certes des avantages mais elle comporte également des limites techniques qui rendent mitigé le bilan de sa mise en œuvre. Parmi ces limites figurent notamment :

    (1) les moyens mis à disposition pour gérer les opérations (carences dans des domaines comme le Commandement, la Communication, le contrôle, et l’Intelligence – encore appelé C3i). Cette situation fait que les dépenses de défense de l’Europe qui correspondent à 60% de celles des États-unis ne permettent malheureusement pas d’atteindre un résultat proportionnel.

    (2) la diversité de culture des défenses nationales en Europe (elle galvaude la manière dont les forces nationales engagées peuvent interagir et coopérer)

    En outre, au-delà de ces limites techniques, sur le plan politique, les observateurs les plus avertis s’accordent à reconnaître que les inconvénients de la PESD résident essentiellement dans le manque d’un leadership (pour coordonner l’action et garantir l’efficacité) et le manque d’une stratégie commune au niveau européen.

    Une analyse analogue peut être faite concernant la PESC et même concernant le livre blanc de Sarkozy (2009-2014). La défense, à mon sens, est u domaine où la personnalisation est une exigence fondamentale. Mais bien entendu, il est crucial de maîtriser l’état de l’art pour y parvenir. Et, à ce niveau la veille et le renseignement sont de mise.

    Voyez vous mon Cher compatriote stratégie, je ne le dirai jamais assez, le développement de notre pays, comme nous l’enseigne Hadj Omar Bongo Ondimba, est un défi permanent : il y aura toujours des choses à faire, à améliorer dans notre pays. Et les référentiels tel que « Mon projet des actes pour le Gabon », existent bien chez nous.

    Notre diversité est une de nos richesses.

    Que Dieu protège le Gabon.

  6. A monsieur ESSONO NGUEMA,

    Je suis entièrement d’accord avec vous. La nationalité du ministre de la Défense n’est pas un sujet de débat. Ceux qui prétendent le contraire ne veulent que créer la confusion dans l’esprit des Gabonais. Cette attitude me rappel un débat d’antan entre ivoirien au sujet de la nationalité de l’ancien premier ministre ivoirien monsieur Alassane Dramane Ouattara.

    Par contre, il est trop facile d’affirmer que monsieur le Ministre de la Défense est le plus grand ministre de la Défense que le Gabon notre pays n’ait jamais eu. Quand on se limite exclusivement à ce qui se passe chez nous, on pense assez vite qu’il est le meilleur ministre de la Défense. Vous citez certaines réalisations concrêtes de sa politique de défense. Je ne mets pas cela en cause. Mais, je crois que nous n’avions jamais eu d’excellents ministres de la Défense même si notre ministre de la Défense se démarque de ses prédecesseurs.

    Je suis outré quand je vois l’organisation et le fonctionnement de notre ministere de la Défense. A l’heure de la modernisation de la défense dans le sens militaire et civil, que fait le Gabon? Notre ministere de la Défense souffre d’un manque d’organes propres à la Défense. Nous n’avons aucun service des affaires stratégiques, de suivi, de gestion de crises et conflits, d’armement et de désarmement, de renseignement militaire, des affaires humanitaires…

    Les Etats majors des trois armes et de la gendarmerie nationale (force de police à caractère militaire) sont rattachés au ministère de la Défense.C’est inadmissible! Ils doivent constituer l’administration centrale du ministère de la Défense comme on le voit aux Etats-Unis au Pentagone ou en France au ministere de la Défense.

    Au niveau de l’organisation du cabinet, il y a des choses à faire. Notre ministre a un directeur de cabinet militaire et un directeur de cabinet civil. Ce qui veut dire que le militaire et le civil ou politique sont à égaliter. Le droit public interne de la défense est clair sur cette question: le pouvoir militaire est subordonné au pouvoir politique. C’est pourquoi, notre ministre de la défense devrait avoir un seul cabinet dit cabinet civil et militaire qui serait coordonné par un civil de haut rang. Par contre, la direction militaire devrait être dirigée par un chef de cabinet militaire. Cela montre très bien le pouvoir politique sur le pouvoir militaire qui n’est qu’un instrument.

    Parlons un peu de la politique de défense.Là encore je suis outré. Nous abordons les questions de défense dans un sens traditionnel, c’est-à-dire exclusivement militaire. Mais la défense est un concept mixte, à la fois militaire et civil. Pour ce, je suggère au ministre de s’inspirer de l’approche de l’Union européenne. Autrement dit de la politique extérieure de sécurité commune (PESC) et de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD. De même, il peut s’inspirer du nouveau livre blanc de la défense et de la sécurité nationale préfacé par le président Sarkozy ou de la loi de programmation militaire française 2009 2014.

    Par ailleurs, j’ai une question à vous poser: Ne croyez vous pas qu’il est temps de relever le niveau intellectuel de nos officiers supérieurs? Le niveau bac est largement insuffisant pour prétendre à etre officier. On peut au moins aller jusqu’à un niveau Licence 3 étant donné que le deug a disparu. L’armée doit aussi former des élites. Il faut doter notre armée d’une véritable politique de recrutement, d’emploi et de carriere. De même au niveau des armes et des techniques modernes que disposons nous?

    Sur notre défense, il y a énormement à dire tant au niveau du contenu que de la forme ou de l’image(communication et information).

    Surtout ne pensez pas que je suis du BDP ni même du PDG. Tout ce que je souhaite c’est que le Gabon parvienne à moderniser ses institutions. Il est trop tard pour être pessimiste ou sceptique. Dans son domaine monsieur le ministre de la Défense peut réaliser cet objectif que nombreux Gabonais attendent. J’ai prévu écrire au ministre de la Défense non pas pour solliciter une nomination. loin s’en faut. Mais uniquement pour faire des propositions sur la modernisation de notre défense qui devrait aussi bien priviléger l’aspect militaire que l’aspect civil. Les membres de l’Otan, la Russie, la Chine, la Corée du sud,le Japon… modernisent profondément leurs armées. Il faut s’adapter aux nouveaux défis. Le Gabon notre beau pays ne peut rester en marge. Je ne demande pas au ministre de la Défense de faire comme les Etats-Unis ou la France, mais il peut s’en inspirer pour que notre armée soit plus efficace et très professionnelle.

    Profonds respects.

  7. Dr E.N.
    Le doute sur sa nationalité vient du premier cercle même de ses parents! certains affirment même avoir le matricule de son identification à Melen lors de son arrivée!!! Bref s’il est Gabonais né d’Omar et de Josephine, c’est bien pour lui. Mais il doit comprendre que ses parents sont aussi à l’origine de ce mythe en adoptant des biafrais, des éthopiens et que savons nous encore!!!!

    Pour ce qui est de son action à la Défense, je suis vraiment surpris que tu dises qu’il est le plus grand Ministre que le Gabon n’est connu!!! Avec sa position de fils ainé et potentiel héritier du trone, je ne vois pas comment il ne devait pas faire les opérations de charme que tu qualifies de grandes oeuvres!!!

    Ali charme les forces de défense pour que celles -ci le soutiennet au momentt convenable: c’est simple comme bonjour. On a pas besoin d’être un photon intellectuel pour le penser.

    Le Gabon n’est pas un royaume. Fils de Bongo ou pas, Ali doit faire fonctionner la démocratie au lieu de jeter la poudre aux yeux des Gabonais pour réaliser son rêve de succession de son père.

    Et c’est cela l’important car nous voulons un pays de (vraie) paix et de (sincère) liberté.

  8. Dr E.N.
    Le doute sur sa nationalité vient du prmier cercle même de ses parents! certains affirme même avoir le matricule de son identification à Melen!!! Bref s’il est Gabonais né de Bongo et de Josephine, c’est bien pour lui. Mais il doit comprendre que ses parents sont aussi à l’origine de ce mythe en adoptant des bifrais, des éthopiens et que savons nous encore!!!!

    Pour ce qui de son action à la Défense, je suis vraiment surpris que tu dises qu’il est le plus grand Ministre que le Gabon n’est connu!!! Avec sa position de fils ainé et potentiel héritier du trone, je ne vois pas comment il ne devait pas faire les opérations de charme que tu qualifies de grandes oeuvres!!!

    Ali charme les forces de dfense pour que ceux -ci le soutiennet au momentt convenable: c’est simple comme bonjour. On a pas besoin d’être un photon intellectuel pour le penser.

    Le Gabon n’est pas un royaume. Fils de Bongo ou pas. Ali doit faire fonctionner la démocratie au lieu de jeter la poudre aux yeux des Gabonais pour réaliser son rêve de succession de son père.

    Et c’est cela l’important car nous voulons un pays de (vraie) paix et de (sincère) liberté.

  9. Chers compatriotes,

    J’ai lu Zong Bidzi et Requin, d’où ce qui suit.

    Décidément zong bidzi s’obstine à se faire passer ici pour un nain intellectuelle dont la 21ème paire de chromosomes serait plus que défaillante. Mais nonobstant cette obstination, je ne le réduirais jamais à cet état, car je crois ce compatriote capable de mieux et donc je m’efforcerai de toujours le respecter.

    Ceci dit, Je voudrais simplement inviter humblement Zong Bidzi a rencontrer Marc Ona (ce que moi j’ai fait à plusieurs reprises) ou de lire certains de ses entretiens dans la presse écrite : vous verrez que jamais il n’a accusé Hadj Omar BONGO ONDIMBA de l’avoir jeté en prison ou empêcher de sortir du territoire. Marc ONA cite explicitement l’auteur selon lui de ces actes et le dissocie du Chef de l’Etat.

    Que Zong Bidzi lise également l’entretien accordé par un Gabonais très respectable et respecté, M. Grégory NGBWA MINTSA, à la presse écrite à leur sortie (Marc et lui) de prison. Celà lui évitera de déverser ici des injures qui ne confèrent pas un gramme de pertinence à ses pâles élucubrations.

    A notre compatriote Requin,

    Le débat sur la nationalité d’Ali est un faux débat comme celui sur le sexe des anges.

    je voudrais dire que pour ma part je n’ai jamais eu le moindre doute sur la nationalité de mon frère (je dis bien mon frère) Ali BEN BONGO ONDIMBA. Comme Mengara, vous et moi, il est gabonais. J’ajoute que son oeuvre en tant que Ministre de la Défense (Ecole d’Etat Major, Prythanée militaire, Hôpital Militaire, Logements Militaires,équipements logistiques divers…, Mécanismes de maintien de compétence et renforcement des capacités dans l’armée, amélioration du traitement mensuel des militaires,…etc. bref, renforcement de l’efficacité de l’armée Gabonaise) témoignage d’un patriotisme que je souhaite à beaucoup d’autres gabonais d’avoir. Il est à mes yeux probablement le plus grand Ministre de la Défense que le Gabon ait connu jusqu’à ce jour. Et c’est cela le plus important : les nombreuses réalisations du Ministre de la Défense actuel.

    Laissons donc ce sujet fort léger (nationalité de notre frère) aux « photons intellectuels » dont je pense que vous gagneriez, cher « Requin » à ne pas faire partie.

  10. Mengara!!!
    Le Nigérian d’Ali Ben alias Alain Bernard Bongo a dit hier à la Télé Gabon qu’il était bien le fils d’Albert Bernard Bongo et Josephine Dabany et qu’il serait né en 1959 à Brazzaville!!!

    Toi qui est bien renseigné, qu’en dis-tu?

  11. Oui, et c’est pour cela que ton fameux président qui encourage la société civile a empêché par 5 fois le pauvre Marc de se rendre à l’étranger?

    Ne me fais pas le coup de l’entourage de Bongo. Les autres fois où Marc n’a pas pu sortir, Bongo n’a pas tapé sur la tête de ses minsitres. Il a même laissé Marc croupir en prison pendant une semaine sous son nez et en plein nouvel an. IL a fallu les lettres de 4 congressman américain pour le sortir de là. Pour recevoir son prix, les américains ont dû taper du point sur la table pour que ton président laisse sortit Marc Ona. Ton président a une drôle de manière d’encourager les associations à coups de prison et d’interdictions de sortir du territoire national.

    Mais tu es idiot ou quoi, toi le voyou de Dr. « lèche-cul »?

  12. Félicitations.

    Qu’il me soit permis d’adresser ici mes sincères félicitations à Marc Ona Essangui pour cette énorme performance (obtention prix Godman, le plus doté des prix lié à l’environnement) réalisée depuis le Gabon où il réside.

    Marc vient de hisser haut, très haut le « VERT-JAUNE-BLEU ».

    Cette distinction qui honore notre pays le Gabon couronne le travail colossal abattu par Ona Essangui dans le domaine de l’environnement. En outre, il atteste également de ce qu’au Gabon, le Président de la République Hadj Omar BONGO ONDIMBA et le Gouvernement ont mis en place un cadre favorisant l’action et l’expression de la société civile. « Un plus un égal trois ».

    Il y a quelques temps, alors que nous nous entretenions Marc et moi dans ma voiture du côté de la BICIG (LBV), je lui rappelais mon respect pour le travail impressionnant abattu par lui dans le cadre de Brainforest en lui souhaitant de se concentrer essentiellement sur ce qu’il fait de mieux à mes yeux : l’écologie.

    Aujourd’hui, une reconnaissance internationale vient conforter mon souhait. Encore Bravo et sincères félicitations Marc.

    Vive le Gabon.

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