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Gabon : Libreville évalue sa gestion des produits chimiques et des pesticides

Le vice-premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, vient d’ouvrir à Libreville un atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la Convention de Rotterdam sur la gestion et le contrôle des produits chimiques et des pesticides. Ces travaux doivent permettre d’évaluer l’efficacité des plans nationaux de gestion de ces produits et de baliser la mise en œuvre des prochaines actions, notamment avec l’inventaire des produits chimiques et pesticides utilisés au Gabon ou le renforcement de la sensibilisation des populations et du cadre législatif d’importation et d’utilisation de ces produits.

L’atelier national d’évaluation de la mise en œuvre nationale de la Convention de Rotterdam sur la gestion des produits chimiques et des pesticides vient d’ouvrir ses travaux à Libreville.

Ouverts par le vice-premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko, ces travaux organisés avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), se déroulent en présence des fournisseurs et des utilisateurs nationaux de ces produits ainsi que des administrations concernées par leurs importations et leurs utilisations.

La convention de Rotterdam «permet de lutter efficacement contre les dangers que créé le commerce des produits chimiques très dangereux et leurs usages dans les divers secteurs socio économiques, notamment l’agriculture, la santé, la pêche, l’élevage, la foresterie, l’industrie pétrolière et chimique, le bâtiment, etc.», a expliqué le ministre de l’Environnement.

«Elle donne aux pays importateurs les moyens de décider du choix des produits chimiques indispensables pour le développement, la protection de l’environnement et des populations. Il est urgent que les Etats mettent en place des mécanismes juridiques en vue d’établir une première ligne de défense susceptible de prévenir les tragédies futures, en empêchant ou interdisant les importations des produits jugés chimiquement dangereux», a-t-elle souligné.

Le Gabon a signé le Traité de Rotterdam en 1998 et devenu Etat-partie à cette Convention par acte d’adhésion en 2002.

Georgette Koko a précisé que «le Gabon ne dispose pas encore de toutes les infrastructures susceptibles de lui fournir des informations utiles pour une meilleure gestion des produits chimiques et pesticides dangereux introduits chez nous et qui participent à l’essor des activités économiques».

«L’objectif est de permettre aux participants de définir les besoins en assistance technique ainsi que des éléments d’un plan d’action national pour la mise en œuvre effective de la convention de Rotterdam», a indiqué le représentant de la FAO au Gabon, Benoît Horemans.

«Ainsi à l’instar des autres pays, les éléments d’un plan national et plusieurs actions prioritaires basées sur les besoins réelles du pays ont été définies par le Gabon. Parmi les priorités définies figure l’inventaire des pesticides et d’autres produits chimiques utilisés au Gabon ; la sensibilisation et l’éducation sur les dangers liés aux pesticides et aux autres produits chimiques ; l’élaboration d’une réglementation spécifique aux dispositions de la convention de Rotterdam», a-t-il enfin ajouté.

Les impératifs environnementaux actuels imposent le développement durable dans l’élaboration des politiques de développement économique des pays. Ces produits utiles pour développer des secteurs clés de l’activité d’un pays doivent ainsi être soumis à une régulation stricte pour garantir la préservation des écosystèmes où ils sont utilisés.

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