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Lettre du Dr. Daniel Mengara au Parlement et à la Cour constitutionnelle gabonais: « Omar Bongo est démissionnaire… Que la loi s'applique! »

Dr. Daniel Mengara
Dr. Daniel Mengara, Président, BDP-Gabon Nouveau

Dans une lettre adressée au Parlement et à la Cour constitutionnelle gabonais, et que les membres de la Coordination Nationale  du BDP-Gabon Nouveau au Gabon porteront dès lundi 18 mai aux dites institutions, le Président du BDP-Gabon Nouveau, constatant l’inconstitutionnalité de la « suspension » des activités présidentielles par Omar Bongo, a appelé le Parlement gabonais et la Cour constitutionnelle du Gabon à faire respecter la loi et à constater la vacance du pouvoir au Gabon pour cause de démission ou d’incapacité.

Voici l’entièreté de la lettre du Président du BDP-Gabon Nouveau :

Pour obtenir le PDF de la lettre, cliquez ici.



BONGO DOIT PARTIR

Bureau du Président

N/R : BDPGN/USA/DIR/PR/DM/090518/001

OBJET : Démission ou destitution d’Omar Bongo, porté disparu, et application des injonctions constitutionnelles fixées à l’Article 13 de la Constitution de la République gabonaise, relatives à la vacance du pouvoir présidentiel au Gabon

Madame la Présidente de la Cour constitutionnelle,
Madame la Présidente du Sénat,
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

C’est avec étonnement, voire stupéfaction, que le BDP-Gabon Nouveau et les Gabonais, au nom desquels je m’exprime, constatent la légèreté avec laquelle les institutions républicaines que vous représentez se sont faites complices de la violation de la Constitution du Gabon par le régime Bongo.

Comment, en effet, expliquer la complicité tacite avec laquelle vous, Représentants du peuple réunis au sein du Parlement,  et vous, Défenseurs de la Constitution assemblés au sein de la Cour constitutionnelle, avez laissé le régime Bongo bafouer le texte fondamental qui doit, pourtant, régir l’Etat de droit au Gabon ? Ne voyez-vous pas le drame national qui découle du fait que la Constitution gabonaise ait été foulée aux pieds par ceux-là mêmes qui sont censés en garantir l’inviolabilité ?

Sous vos yeux, Mesdames et Messieurs, la Constitution du Gabon est en train d’être violée, mais vous ne dites rien ; sous vos yeux, les principes les plus fondamentaux de la Loi et de l’état de droit sont en train d’être bafoués, mais vous ne faites rien.

Ceci est inacceptable.

Le texte actuel de la loi constitutionnelle du Gabon est pourtant clair. Il énumère, en son Article 13, les conditions de la vacance du pouvoir au Gabon. Cet article dit:

Article 13 :
En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour constitutionnelle saisie par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, ou à défaut, par les bureaux des deux chambres du Parlement statuant ensemble à la majorité de leurs membres, les fonctions du Président de la République, à l’exception de celles prévues aux articles 18,19 et 116, alinéa 1er, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat ou, en cas d’empêchement de celui-ci dûment constaté par la Cour constitutionnelle saisie dans les mêmes conditions que ci-dessus, par le premier Vice-Président du Sénat. L’autorité qui assure l’intérim du Président de la République, dans les conditions du présent article, ne peut se porter candidat à l’élection présidentielle. En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par la Cour constitutionnelle, le scrutin pour l’élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constatée par la Cour constitutionnelle, trente jours au moins et quarante cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement.

Comme vous pouvez vous-même le constater, il n’y a  aucun langage ni aucune disposition constitutionnelle qui donne un droit de « suspension d’activités présidentielles ». Non seulement la Constitution actuelle ne reconnaît aucune mesure « suspensive » des fonctions du Président de la République, elle dicte aussi, en réalité, et très clairement, les conditions dans lesquelles l’intérim doit être, automatiquement, assuré.

De nombreux constats s’imposent, donc, qui confirment la nature anticonstitutionnelle de la « suspension » des activités présidentielles par l’homme qui se dit actuellement Président de la République :

Constat 1 : la Constitution actuelle, contrairement aux mesures « suspensives » arbitrairement appliquées par le régime en place sous les yeux outrageusement impassibles du Parlement et de la Cour constitutionnelle, dit clairement qu’en cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement définitif, le Gouvernement ou, à défaut, les deux chambres du Parlement, doivent saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle constate la vacance du pouvoir comme le commande la loi. Cette procédure a été violée et cela est inacceptable.

Constat 2 : la Constitution actuelle, contrairement aux mesures « suspensives » arbitrairement appliquées par le régime en place sous les yeux scandaleusement indifférents du Parlement et de la Cour constitutionnelle, dit clairement qu’en cas de vacance du pouvoir, pour quelque cause que ce soit, et quelle qu’en soit la durée, l’intérim est assuré par  le Président du Sénat.

Du moment, donc, que le Gouvernement a utilisé des mots aussi variés et arbitraires que la « suspension » ou le « retrait provisoire », c’est-à-dire des mots qui ne figurent nullement et nulle part dans la Constitution, ni ne sont nullement consacrés par le texte constitutionnel, ces mesures sont, par ce fait, frappées d’illégalité et d’anticonstitutionnalité, et doivent être déclarées nulles et non avenues.

Autrement dit, la Constitution, de facto et de jure, ne reconnaît que deux possibilités : la vacance temporaire du pouvoir pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, assuré par le Président du Sénat, ou la vacance définitive, elle aussi pour quelque cause que ce soit, auquel cas l’intérim est, automatiquement, et là encore, assuré par le Président du Sénat, le corollaire étant que la situation de vacance définitive entraîne, automatiquement, de nouvelles élections organisées conformément aux dispositions du même Article 13, c’est-à-dire « trente jours au moins et quarante-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou de la déclaration du caractère définitif de l’empêchement. » Cette procédure a, elle aussi, été violée et cela est inacceptable

Constat 3 : Il n’y a, ainsi, rien dans la Constitution actuelle du Gabon, pourtant déjà très bongoïste car taillée sur mesure, qui permette au Vice-Président de la République d’assurer l’intérim ou de remplacer le Président de la République par délégation de pouvoirs en cas de vacance temporaire ou définitive. Le rôle d’intérim est la propriété constitutionnelle du seul Président du Sénat et il n’y a aucune disposition intérimaire ni aucune disposition provisoire autre que celle-là. Quand le Président de la République ne peut, pour quelque raison que ce soit, assumer ses fonctions, l’intérim est obligatoirement assuré par le Président du Sénat. C’est ce que demande la Constitution. Un point, c’est tout.

En d’autres termes, la Constitution actuelle du Gabon, tout comme celles d’autres pays du monde, ne permet ni le vide politique ni le vide institutionnel. Or, de par leur passivité et leur complicité, le Gouvernement de la République, le Parlement de la République et la Cour constitutionnelle de la République ont entériné le vide politique et institutionnel et, partant, cautionné l’arbitraire qui permet aujourd’hui que, pour un seul homme et pour un régime agissants à titre partisan, l’inviolabilité et la neutralité de la Constitution soient compromises.

Il en va ainsi de l’imposture organisée actuelle du Vice-Président de la République. Les deux articles qui, dans la Constitution,  concernent l’exercice par le Vice-Président du pouvoir présidentiel par délégation sont, pourtant, très clairs :

Article 14a

Le Président de la République est assisté d’un Vice-Président de la République. Le Vice-Président de la République est nommé par le Président de la République qui met fin à ses fonctions, après consultation des Présidents des deux chambres du Parlement. Le Vice-Président de la république est choisi au sein du Parlement ou en dehors de celui-ci.

Article 14e

Les fonctions de Vice-Président de la République cessent à l’issue de la proclamation de l’élection présidentielle par la Cour constitutionnelle et en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif du Président de la République.

Ces deux articles ont pourtant eux aussi été violés puisque le Vice-Président de la République actuel, qui n’est qu’un simple « assistant » du Président selon la Constitution, ne peut prétendre à assurer un intérim qui est du seul ressort du Président du Sénat. En voici, pour votre édification, l’explication de texte :

1) « Le Président de la République est assisté d’un Vice-Président de la République » (Article 14a). Or, « assister » le Président ne veut pas dire « remplacer » le Président. On ne peut, logiquement, assister qu’un Président en exercice et non un Président en situation de vacance à durée indéterminée qui, de son propre aveu, ne peut plus assumer car « retiré » et « suspendu » jusqu’à nouvel ordre ;

2) « Les fonctions de Vice-Président de la République cessent (…) en cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement définitif du Président de la République » (Article 14e). Autrement dit, la Constitution actuelle n’accorde de pouvoir par délégation au Vice-Président que quand le Président est en plein exercice. Le Vice-Président n’a, pour ainsi dire, aucun pouvoir ni de représentation ni par délégation quand le Président auquel son titre et sa fonction sont accolés ne jouit pas du plein exercice de ses prérogatives pour quelque raison que ce soit. Il devient pour ainsi dire, caduc, en cas de vacance de pouvoir.

En outre, la délégation TOTALE des pouvoirs du Président de la République au Vice-Président de la République, comme cela semble être arbitrairement le cas en ce moment, n’est pas possible et constitue un acte contraire à la loi. La délégation des pouvoirs du Président au Vice-Président n’est valable que si elle est partielle car elle suppose, comme préalable, l’exercice total du pouvoir par le Président de la République, qui doit ainsi être en pleine jouissance de ses prérogatives pour pouvoir déléguer, à titre partiel, temporaire et pour des fonctions bien déterminées, son pouvoir.

En d’autres termes, quand le Président de la République, pour quelque cause que ce soit, se retrouve dans l’incapacité d’assurer le plein exercice de ses prérogatives, seul le Président du Sénat peut jouir, par intérim, de cette délégation totale des pouvoirs car il devient alors, de fait et de jure, le Président de la République gabonaise conformément à, et dans les limites fixées par, l’Article 13 de la Constitution. Du moment, donc, qu’Omar Bongo est « suspendu » ou « retiré », même à titre temporaire, mais pour une durée pour le moment indéterminée, et que, pendant cette période, il ne peut assumer le rôle que la Constitution lui commande de jouer dans sa plénitude, la vacance temporaire ou définitive du pouvoir doit, automatiquement, être constatée.

Il n’y a aucune contorsion légaliste ou politicienne suffisamment convaincante qui puisse, en ce moment, et dans le contexte des faits de vacance actuels, dispenser le Parlement et/ou la Cour constitutionnelle : 1) de constater la vacance temporaire ou définitive et, 2), d’affirmer le Président du Sénat dans son rôle intérimaire. Ce n’est pas une question de choix ni de supputation ni de « on a dit » ni de sorcellerie. C’est une question de droit qui, dans le contexte actuel, est commandé par la Constitution, donc, automatique.

En tant que citoyen gabonais, de surcroît leader d’un mouvement politique, le BDP-Gabon Nouveau, qui a toujours eu à cœur la réforme de l’Etat et la confection d’un modèle constitutionnel qui soit garant de démocratie et de droits dans un contexte d’état de droit, la Constitution actuelle du Gabon me donne la prérogative suprême d’interpeller les institutions sur quelque sujet que ce soit qui soit en violation des principes les plus fondamentaux de la Loi.

Cette même Constitution gabonaise actuelle, de par sa reconnaissance, en son Préambule, de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, me donne également, à moi et aux citoyens gabonais, le droit de résistance à l’oppression, droit qui y est reconnu, en l’Article 2, comme un droit naturel, inaliénable et sacré de l’homme. Cet Article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 stipule en effet que « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »

Permettez-moi donc d’affirmer, Mesdames et Messieurs du Gouvernement, du Parlement et de la Cour constitutionnelle, le droit de résistance du peuple gabonais à cette oppression de l’arbitraire institutionnel qui, sous vos yeux indifférents et avec vos silences les plus complices, bafoue la loi sacrée du Gabon en toute impunité ; permettez-moi également de résister en votre propre nom, vous qui ne semblez pas savoir ce que vous faites et qui êtes, pourtant, censés veiller non seulement au respect de l’équilibre des pouvoirs, mais également au respect du texte de Loi tel que stipulé dans la Constitution gabonaise actuelle ; vous qui êtes censés me protéger, ainsi que la nation gabonaise dans son entièreté, de ce type d’arbitraires et d’agressions contre la loi du peuple.

Par conséquent, au nom du BDP-Gabon Nouveau, au nom du peuple gabonais et en mon nom propre, et fort des injonctions fixées dans la Constitution du Gabon que je prends ici à témoin devant Dieu, devant les hommes, devant la nation et devant l’histoire, je demande, Madame la Présidente de la Cour constitutionnelle, Madame la Présidente du Sénat, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, aux institutions de la République que vous représentez, d’appliquer la loi. Immédiatement.

Autrement dit,

1) considérant qu’Omar Bongo s’est évaporé dans la nature, ne laissant aucune trace ni indication aux Gabonais quant à la nature de son absence/retrait/suspension, la durée de cette absence/retrait/suspension et la nécessité de cette absence/retrait/suspension ;

2) considérant que les mesures de retrait provisoire ou de suspension d’activités présidentielles ne sont nulle part autorisées ni reconnues par la Constitution, ce qui les rend nulles et non avenues sur la base du simple fait que la Constitution ne reconnaît aucune mesure intermédiaire ni provisoire autre que celle de l’intérim  ;

3) considérant que la Constitution elle-même a déjà prévu, et commande que, quelle que soit la durée (temporaire ou définitive) de la vacance, et quelle que soit la raison pour laquelle un Président en exercice se retrouverait dans l’incapacité avérée d’assumer ses pouvoirs et prérogatives, le processus intérimaire qui évite le vide politique et institutionnel soit automatiquement enclenché,

4) et considérant, enfin, que les mots utilisés dans le communiqué de presse de la Présidence sont sans équivoque, vu qu’ils établissent clairement que « le président de la République a décidé de la suspension momentanée de ses activités », ce qui, dans les faits, aboutit automatiquement à une démission de fait, étant entendu qu’il n’existe aucune mesure ni provision suspensive dans la Constitution gabonaise autorisant un Président en exercice à suspendre unilatéralement  son activité sans automatiquement déclencher la procédure de vacance de pouvoir prévue par la loi,

Le BDP-Gabon Nouveau et le peuple gabonais dans son entièreté, par ma voix, considèrent que, sur la base du manque de transparence et du manque de justification qui ont entouré et entourent encore le retrait suspensif illégal et anticonstitutionnel d’Omar Bongo de ses fonctions, Omar Bongo est démissionnaire.

Par ailleurs,
du moment qu’il est, au-delà de tout doute, désormais avéré qu’Omar Bongo ne peut, pour le moment, assumer pleinement ses fonctions et prérogatives, ce qui interdit toute délégation, même partielle, de pouvoirs au Vice-Président de la République, nous demandons que la loi s’applique et que le processus intérimaire commandé par la Constitution soit immédiatement enclenché.

Qu’Omar Bongo veuille, comme le dit le communiqué de la Présidence de la République du 6 mai 2009, honorer les traditions familiales « à la demande pressante et renouvelée de la famille, de plusieurs personnalités politiques du pays qu’il a reçues et dans le souci de s’inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage », cela ne dérange personne et libre à lui de consacrer son temps, à titre privé, aux besoins de sa famille, même si cela doit impliquer, comme cela se devrait dans le cas présent, une démission en bonne et due forme des fonctions de Président de la République du Gabon.

Mais les traditions familiales ne doivent nullement nuire au plein exercice des prérogatives républicaines qui, elles, sont absolues et ne s’accommodent point des particularismes qui s’expriment hors de l’intérêt suprême de l’Etat et de la Nation. Autrement dit, l’intérêt supérieur de la Nation et l’intérêt particulier d’Omar Bongo ne peuvent et ne sauraient aucunement se confondre, surtout pas quand, dans le même coup, on cache aux Gabonais la vraie raison de l’absence d’Omar Bongo, qui n’a rien à voir avec le deuil familial ou le veuvage, mais qui tient tout simplement de l’indisposition née d’une maladie aux contours potentiellement fatals. Le Gabon semble être l’un des rares pays au monde où l’on cache au peuple l’état de santé de son Président et où, pour l’intérêt d’une famille aux aspirations monarchiques, on s’évertue à préparer la catastrophe en organisant le chaos institutionnel généralisé, hors des normes démocratiques et hors des normes constitutionnelles.

Constatant ces dérapages et le danger de chaos politique qui en découlerait pour le pays, dont le spectre d’une ivoirisation orchestrée par ceux-là mêmes qui veulent se saisir du pouvoir hors des normes démocratiques, le BDP-Gabon Nouveau et le peuple gabonais dans son entièreté considèrent que :

  1. Tout manquement du Parlement et de la Cour constitutionnelle aux injonctions de la Loi, tels que ci-dessus rappelés, constituerait, aux yeux du peuple Gabonais, une atteinte à la Constitution et, donc, une agression aggravée vis-à-vis des institutions de la République, donc, par extension, un acte de trahison et d’agression à l’encontre de la souveraineté du peuple.
  2. De tels actes, qui remettent grossièrement en cause le principe même de l’Etat de droit et l’inviolabilité de la Constitution, sont un crime impardonnable contre la Nation gabonaise.

La Loi doit par conséquent, dans le cas présent, s’appliquer, immédiatement, et sans autre forme de procès.


Fait le 18 mai 2009 à Montclair, New Jersey  (USA)

Dr. Daniel Mengara
Président,
BDP-Gabon Nouveau

Ampliations :

  • – Comité Directeur, BDP-Gabon Nouveau, New Jersey, Etats-Unis d’Amérique;
  • – Coordination Nationale, BDP-Gabon Nouveau, Libreville, Gabon;
  • – Mme Rose Francine Rogombé, Présidente du Sénat, Libreville, Gabon;
  • – M. Guy Nzouba Ndama, Président de l’Assemblée Nationale, Libreville, Gabon;
  • – Mme Marie Madeleine Mborantsuo, Présidente, Cour Constitutionnelle, Libreville, Gabon;
  • – M. Jean Eyegue Ndong, Premier ministre, Chef du Gouvernement, Libreville, Gabon;
  • – Ambassades (France, Etats-Unis, Afrique du Sud, etc.), Libreville, Gabon;
  • – Médias divers.

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Exprimez-vous!

  1. Je n’ai surtout pas de mots à la suite de la lecture d’abord de la correspondance digne d’un docteur du docteur Mengara, et de la réaction du « frere » FIRMIN BA. Je n’avais pas su que des gabonais aimant leur pays existent encore. L’espoir rennait. Nous sommes déterminés nous nouvelle génération à marquer notre histoire. j’avais pensé que le Dr. aussi pousuivait les memes buts que les affamés opposants(MAMBOUNDOU et PAUL MBA) qui nous ont superchériés durant ces dix dernieres années. Qui pouvait croire un jour que MAMBOUNDOU pouvait prendre le partis de OB, à l’interview qui lui avait été accordé à l’occasion de l’absence de bongo de ces fontions.
    Peuple gabonais, l’heure n’est plus au considérations ethnique. Unissons nos énergies derriere le seul Gabonais qui peu encore oser. Mais surtout ne commettons plus la meme erreur des années 90 qui consiste à attendre tout du LEADER( je supose que ce sera le Dr. Mengara) que nous aurons choisi. Dans tous les cas, que pourrons nous dire de concret, les fameux opposants en ce moment?
    Commenssons à sensibiliser les plus jeunes à visiter les sites du BDP pour en connaitre davantage.
    Comptant sur vos encouragements au Dr. Je vous dit merci de faire rennaitre l’espoir.

  2. bonjour stratégie,
    je ne t’ai pas vu beaucoup sur le net, j’espère que tu vas bien. Tu peux me joindre à Izab2009@live.fr. la situation du pays est tout de même inquiétante. As-tu suivi les infos d’aujoud’hui? A très bientôt, merci

  3. Bien incontestablement que BONGO s’offre d’un cancer d’intestin (la prostate, maladie incontournable des présidents, nombreux des président africaines on vu la fin de leur jour, par cette défaillance intestinale). Tout les media du monde ce sont emparés de cette nouvelles.

    Les choses étant ainsi clair, cependant il convient de s’articuler sur les représailles qui en découlent de ce constat.
    Dr Mengara s’y est excellemment bien prêter à l’exercice sur l’analyse de cette situation au point de vue de l’application de la constitution en cas de d’absence/retrait/disparation du président de la république.
    Force est de constater que les entités comme, la cour constitutionnelle, l’assemble national, le Senat, organe de souveraineté du Gabon sont et las, présidé ou sous la responsabilité des PDGistes, donc ami(e) éternelle de BONGO. A cela s’ajoute, Mme Marie Madeleine Mborantsuo, qui est nous s’avons tous, une campagne de BONGO et avec qui ils ont fait des malheureux enfants.

    Somme de tout ce constat acérant, on ne peut espérer que la constitution soit appliquée.Mais, c’est une situation au profit d’une excellente stratégie de communication du BDP et donc du Dr Mengare. A ce titre, d’avoir envoyé officiellement entant que citoyen et président fondateur d’un mouvement politique BDP, une Lettre ouverte pour le l’application de la constitution dans la situation que nous connaissant tous. Lettre qui, je précise est à la disposition des media internationaux. C’est un élément supplémentaire, vue la conjoncture judicaire de que connait OMAR BONGO actuellement. C’est une preuve d’un système politique et de ces dirigeants, non respectueux des principes fondamentaux de la démocratie. Car la reconnaissance d’un pays démocrate passe par la liberté et clarté de la justice et donc de la cours constitutionnelle. Mais force est de constater que nous sommes dans un régime dictatorial.
    Comme je disais précédemment, il convient de voir les risques auxquelles la population gabonaise est exposée. D’abord, un extrait de l’article publié par info du Gabon, dont le lien est le suivant (http://www.infosplusgabon.com/article.php3?id_article=3481),
    Je site : (…) Les gabonais ont remarqué depuis plusieurs semaines un déploiement nocturne de militaires dans les rues de Libreville dès la nuit tombée et ce, jusqu’à l’aube. Si les contrôlent d’identité et les fouilles des véhicules se sont intensifiées, aucun dérapage n’a été signalé et l’opération de sécurité se déroule dans le calme.
    Nous pouvons déduire de cet extra d’article, une influence du peuple ayant pour finalité la prise du pouvoir présidentielle par l’actuelle ministre de la défense, je cite Mr ALI BEN BONGO. Ainsi, il y a des questions qui me surgissent. – pourquoi mettre en place un système de sécurité dans toutes les rues des provinces du pays ? Est-ce que pour tout déplacement de BONGO en étranger, un tel dispositif de l’arme a été déployé dans les rues du pays entier?
    C’est sur ces interrogations, que je vous invite solennellement Dr Daniel Meganra à débattre sur ce forum avec tous les Gabonais.

    Merci, ATTENTION, LA MONARCHIE EST EN ROUTE AU GABON!
    vive le Gabon libre !!!!

  4. DR MENGARA, votre rappel des lois de la constitutions est d’un patriotisme sans équivoque, mais comme vous le savez bien, il n’y aura jamais de démocratie au Gabon tant que le système BONGO gère notre pays.
    J’aimerais que vous fixiez une date à laquelle vous vous mettrez sérieusement en action; et vous verrez que les Bonoïstes commenceront à avoir peur, et à prendre conscience que le abon n’est pas leur propriété. Vous savez bien qu’Ali Ben a été placé au ministère de la défense pour succeder à son père. Du moins tous les Gabonais le savent. ce n’est plus qu’une affaire de semaines.
    Il faut maintenant mettre en place un véritable plan d’action pour forcer la démocratie à se mettre en place dans notre pays. Vos paroles sont très vraies pour être comprises par les tares du pouvoir qui, eux sont habitués au mensonge et à la tromperie.

  5. Arretez de nous faire du bruit!Bongo Doit Partir!vous l’avez dit depuis très longtemps et n’avez rien fait de concret. Voilà le pays qui s’en va dans les mains des étrangers,les gabonais,tous des peureux et manquent de patriotisme,allez raconter vos histoires à d’autres car ce que vous faites là c’est du bongoisme,des paroles sans actes. Y A T-IL ENCORE DES GABONAIS DANS CE MONDE?NON,TOUS SONT SOIT CONGOLAIS SOIT NIGERIANS.

  6. La constitution gabonaise a toujours ete violee. Mais ce que nous voulons cette fois ci c’est une opposition unanime et forte qui poura empecher la prise du pouvoir de force au detriment une alternance politique au moment ou nous assistons ala fin d’un regne

  7. La constitution gabonaise a toujours ete violee. Mais ce que nous voulons cette fois ci c’est une opposition unanime et forte qui poura empecher une alternance politique au moment ou nous assistons ala fin d’un regne

  8. demander aux subalternes de bOngo de scier les branches sur lesquelles bOngo les a un à un fait asseoir (nzouba-ndama, rogombé, mborantsuo, nzafé, et « con »-sors) est une vue de l’esprit qui me surprend d’ailleurs de la part de MENGARA. mais je sais aussi que l’analyse de ce dernier ne visait pas à faire prendre conscience ces sur-illuminés constitutionnels ; car que peut-on attendre d’un sujet qui a bu l’eau des pieds de celui-là même vis-à-vis de qui on attend qu’il applique la loi ? assurément rien. la surprise nous vient plutôt de l’opposition traditionnelle, dont le tacite silence est terriblement inquiétant pour les nombreuses populations qui attendaient d’eux jusqu’à ce jour encore (à tord) l’espoir d’une éventuelle libération du long joug dictatorial bongoïste…
    et bOngo joue tellement avec tous ces pseudos opposants qu’il a fait de notre GABAO à tous sa villa personnelle. c’est ainsi qu’avant d’aller en Espagne, se reposer pour une durée indéterminée, le propriétaire ferme simplement « sa villa » gabon à clé. et juste avant de monter dans l’avion acheté avec l’argent du GABON, et chargé avec le kérozène du GABON, le propriétaire du gabon désigne simplement un ou deux agents de sa « SGS », Didjob-Divungui et Jean Pierre Léboumba, pour garder « sa villa » jusqu’à son hypothétique retour. sans toutefois manquer d’avertir à qui veut, c’est-à-dire à mAmboundou, mYboto, oGoulinguendé… mais également aSsélé, aBessolo, mAganga, aLi, bIssiélou… que « si vous osez toucher à un seul mûr de « ma villa »… vous allez me sentir à mon retour ! ».
    et cela a suffit pour que le propriétaire du gabon aille en villégiature suisso-espagnole à durée illimitée en paix. et revenir quand bon lui semblera, sans craindre qu’une mouche se pose sur son argenterie personnelle.
    INVRAISEMBLABLE !
    comment s’étonner alors que les autres communautés nous prenne pour des moins que RIEN, nous gabonais. certains vont même jusqu’à dire que nous « yana bon a rien ». « gabonais c’est de la merd… », disent certains.
    et ce qui est PLUS QUE DRAMATIQUE dans tout ça, c’est cette impression de complicité, dans leur silence, qu’affichent nos gRands pseudo opposants gabonais. où sont-ils donc ? où est mAmboundou mAmboundou de l’upg ? où est oGouliguendé du cdj ? où est mBou-yembit du far ? où se cachent donc tous ces pseudo-opposants pendant que la maison GABON qu’ils disent défendre est en train de prendre feu parce qu’un autopropulsé propriétaire a décidé de confisquer et d’emmener, par égoïsme viscéral, les clés avec lui, et ce jusqu’à la tombe.
    je désespère véritablement de cette opposition manioc. cette opposition ventripotente, qui, reconnaissons-le, n’est plus ce qu’elle était dans les années 80. ces années de gloire où l’on trouvait des vaillants gabonais tels JOSEPH RENDJAMBE, DOUCKAKAS NZIENGUI, MANDZA NGOUKOUTA ou encore ADRIEN NGUEMA-ONDO, des vrais patriotes, tous morts les armes à la main.
    à cette époque bien lointaine (ni démocratie, ni liberté d’action ni de parole), les choses ne se seraient pas passées ainsi.
    aujourd’hui l’on est obligé de se farcir des nouveaux opposants gabonais, irréversiblement trop poltrons pour agir comme des HOMMES. rien qu’à voir le regard de chien battu de mAmboundou, et le ventre rempli de bois amer de mba-abessolo, ou encore les yeux exorbitants d’ogouliguendé, on comprend aisément qu’aussitôt bOngo père-nourriture mort, ali ben prendra aisément le pouvoir face à eux. comme son père avant lui d’ailleurs. en 1993, 1998 ou encore 2005, qu’ont bien pu faire ces pseudos opposants, les yeux larmoyants, face à bOngo. rien.
    je pleure de voir combien toute une génération d’hommes et de femmes nous a servi à RIEN. strictement à RIEN.
    le fait que bOngo les brime encore aujourd’hui en fermant devant leurs yeux les portes de « sa villa » gabon est une preuve irréfutable que ce n’est véritablement pas avec ces gens que le GABON sera nôtre un jour.
    les étrangesr continueront à diriger notre beau pays et à entuber le million et demi de VRAIS gabonais que nous sommes devant leurs yeux de peurreux. et cela sera ainsi jusqu’à ce qu’une nouvelle génération les chasse définitivement du pouvoir.
    les mba-abessolo, mamboundou, ogoulinguendé et « con »-sors n’ont pas pu chasser les premiers étrangers (CONGOLAIS) du pouvoir. et dans bientôt, ce sera au tour des NIGERIANS maintenant de venir à leur tour, diriger, piller, éventrer et humilier notre beau GABON.
    c’est ainsi et rien d’autre.
    si ma génération veut marquer l’histoire, elle DOIT dès aujourd’hui s’organiser pour empêcher le rêve des BIAFRAIS de se réaliser. comme cela aurait dû être le cas avant les 42 ans que nous sommes en train de subir.
    Et j’espère surtout qu’après bOngo, les mAmboundou, oGoulinguendé, mBa et autres rigolos, ne viendront pas encore nous la jouer « opposants » sous l' »ère biafra ». car si ils n’ont pas réussi à éradiquer les CONGOLAIS, ce n’est pas avec les NIGÉRIANS qu’ils feront quelque chose.
    l’opposition des mAmboundou, mBa-Abess, oGoulinguendé, mAganga, mbou-yembit et autres doit prendre fin avec la mort de bOngo et du règne congolais. vouloir faire semblant de poursuivre à s’opposer après avoir échoué si lamentablement ne sera que PURE FUMISTERIE ! Et nous ferons tout pour que le peuple vous le fasse savoir !!
    Bande de poltrons va !
    c’est un petit bOngo qui fait peur à des gEANTS de 2 mètres comme vous.
    c’est donc 2 mètres d’argile, de manioc et de caca. Tout simplement !

  9. demander aux subalternes de bOngo de scier les branches sur lesquelles bOngo les a un à un fait asseoir (nzouba-ndama, rogombé, mborantsuo, nzafé, et « con »-sors) est une vue de l’esprit qui me surprend d’ailleurs de la part de MENGARA. mais je sais aussi que l’analyse de ce dernier ne visait pas à faire prendre conscience ces sur-illuminés constitutionnels ; car que peut-on attendre d’un sujet qui a bu l’eau des pieds de celui-là même vis-à-vis de qui on attend qu’il applique la loi ? assurément rien. la surprise nous vient plutôt de l’opposition traditionnelle, dont le tacite silence est terriblement inquiétant pour les nombreuses populations qui attendaient jusqu’à ce jour encore (à tord) l’espoir d’une éventuelle libération du long joug dictatorial bongoïste…
    et bOngo joue tellement avec tous ces pseudos opposants qu’il a fait de notre GABAO à tous sa villa personnelle. c’est ainsi qu’avant d’aller en Espagne, se reposer pour une durée indéterminée, le propriétaire ferme simplement « sa villa » gabon à clé. et juste avant de monter dans l’avion acheté avec l’argent du GABON, et chargé de notre kérozène national, le propriétaire du gabon désigne simplement un ou deux agents de sa « SGS », Didjob-Divungui et Jean Pierre Léboumba, de garder la villa jusqu’à son hypothétique retour. sans toutefois manquer d’avertir à qui veut, c’est-à-dire à mAmboundou, mYboto, oGoulinguendé… mais également aSsélé, aBessolo, mAganga, aLi, bIssiélou… que « si vous osez toucher à un seul mûr de « ma villa »… vous allez me sentir à mon retour ! ».
    et cela a suffit pour que le propriétaire du gabon aille en villégiature suisso-espagnole à durée illimitée en paix. et revenir quand bon lui semblera, sans craindre qu’une mouche se pose sur son argenterie.
    INVRAISEMBLABLE !
    comment s’étonner alors que les autres communautés nous prenne pour des moins que RIEN, nous gabonais. certains vont même jusqu’à dire que nous « yana bon a rien ». gabonais c’est de la merd… disent certains.
    et ce qui est PLUS QUE DRAMATIQUE dans tout ça, c’est cette impression de complicité, dans leur silence complice, qu’affichent nos gRands pseudo opposants gabonais. où sont-ils donc ? où est mAmboundou mAmboundou de l’upg ? où est oGouliguendé du cdj ? où est mBou-yembit du far ?
    où se cachent donc tous ces pseudo-opposants, alors que la maison GABON, qu’ils disent prétendre défendre, va prendre feu parce qu’un autopropulsé propriétaire a décidé de confisquer et d’emmener, par égoïsme viscéral, les clés avec lui, et ce jusqu’à la tombe.
    je désespère véritablement de cette opposition manioc. cette opposition ventripotente, qui, reconnaissons-le, n’est plus ce qu’elle était dans les années 80. ces années de gloire où l’on trouvait des vaillants gabonais tels JOSEPH RENDJAMBE, DOUCKAKAS NZIENGUI, MANDZA NGOUKOUTA ou encore ADRIEN NGUEMA-ONDO, des vrais patriotes, tous morts les armes à la main.
    à cette époque bien lointaine (ni démocratie, ni liberté d’action ni de parole), les choses ne se seraient pas passées ainsi.
    aujourd’hui l’on est obligé de se farcir des nouveaux opposants gabonais, irréversiblement trop poltrons pour agir comme des HOMMES. rien qu’à voir le regard de chien battu de mAmboundou, le ventre rempli de bois amer de mba-abess, ou encore les yeux exorbitants d’ogouliguendé, on comprend aisément qu’aussitôt mort, ali ben prendra aisément le pouvoir face à eux. comme son père avant lui d’ailleurs. 1993, 1998 ou encore 2005, qu’ont bien pu faire ces pseudos opposants, avec de gros yeux larmoyants, face à bOngo. rien.
    je pleure de voir combien toute une génération d’hommes et de femmes nous a servi à RIEN. strictement à RIEN.
    le fait que bOngo les brime encore aujourd’hui, en fermant devant leurs yeux les portes de « sa villa » gabon, est une preuve irréfutable que ce n’est véritablement pas avec ces gens que le GABON sera nôtre.
    les étranger continueront à diriger notre beau pays et à entuber le million et demi de VRAIS gabonais que nous sommes. et cela sera ainsi jusqu’à ce qu’une nouvelle génération les chasse définitivement du pouvoir.
    les mba-abessolo, mamboundou, ogoulinguendé et « con »-sors n’ont pas pu chasser les premiers (CONGOLAIS) étrangers du pouvoir. et dans bientôt, ce sera au tout des NIGERIANS maintenant de venir à leur tour, diriger notre beau GABON.
    c’est comme ça et rien d’autre.
    si ma génération veut marquer l’histoire, elle DOIT dès aujourd’hui s’organiser pour empêcher le rêve des BIAFRAIS (à l’instar de celui des CONGOLAIS) de se réaliser.
    Et j’espère que les mAmboundu, oGoulinguendé, mBa et autres ne viendront pas encore jouer les opposants sous l’ère BIAFRA. car si ils n’ont pas réussi à éradiquer les CONGOLAIS, ce n’est pas avec les NIGÉRIANS qu’ils feront quelque chose.
    l’opposition des mAmboundou, mBa-Abess, oGoulinguendé, mAganga, mbou-yembit et autres doit prendre fin avec la mort de bOngo et du règne congolais. vouloir faire semblant de poursuivre à s’opposer après ne sera que PURE FUMISTERIE !

  10. demander aux subalternes de bOngo de scier les branches sur lesquelles bOngo les a un à un fait asseoir (nzouba-ndama, rogombé, mborantsuo, nzafé, et « con »-sors) est une vue de l’esprit qui me surprend d’ailleurs de la part de MENGARA. mais je sais aussi que l’analyse de ce dernier ne visait pas à faire prendre conscience ces sur-illuminés constitutionnels ; car que peut-on attendre d’un sujet qui a bu l’eau des pieds de celui-là même vis-à-vis de qui on attend qu’il applique la loi ? assurément rien. la surprise nous vient plutôt de l’opposition traditionnelle, dont le tacite silence est terriblement inquiétant pour les nombreuses populations qui attendaient jusqu’à ce jour encore (à tord) l’espoir d’une éventuelle libération du long joug dictatorial bongoïste…
    et bOngo joue tellement avec tous ces pseudos opposants qu’il a fait de notre GABAO à tous sa villa personnelle. c’est ainsi qu’avant d’aller en Espagne, se reposer pour une durée indéterminée, le propriétaire ferme simplement « sa villa » gabon à clé. et juste avant de monter dans l’avion acheté avec l’argent du GABON, et chargé de notre kérozène national, le propriétaire du gabon désigne simplement un ou deux agents de sa « SGS », Didjob-Divungui et Jean Pierre Léboumba, de garder la villa jusqu’à son hypothétique retour. sans toutefois manquer d’avertir à qui veut, c’est-à-dire à mAmboundou, mYboto, oGoulinguendé… mais également aSsélé, aBessolo, mAganga, aLi, bIssiélou… que « si vous osez toucher à un seul mûr de « ma villa »… vous allez me sentir à mon retour ! ».
    et cela a suffit pour que le propriétaire du gabon aille en villégiature suisso-espagnole à durée illimitée en paix. et revenir quand bon lui semblera, sans craindre qu’une mouche se pose sur son argenterie.
    INVRAISEMBLABLE !
    comment s’étonner alors que les autres communautés nous prenne pour des moins que RIEN, nous gabonais. certains vont même jusqu’à dire que nous « yana bon a rien ». gabonais c’est de la merd… disent certains.
    et ce qui est PLUS QUE DRAMATIQUE dans tout ça, c’est cette impression de complicité, dans leur silence complice, qu’affichent nos gRands pseudo opposants gabonais. où sont-ils donc ? où est mAmboundou mAmboundou de l’upg ? où est oGouliguendé du cdj ? où est mBou-yembit du far ?
    où se cachent donc tous ces pseudo-opposants, alors que la maison GABON, qu’ils disent prétendre défendre, va prendre feu parce qu’un autopropulsé propriétaire a décidé de confisquer et d’emmener, par égoïsme viscéral, les clés avec lui, et ce jusqu’à la tombe.
    je désespère véritablement de cette opposition manioc. cette opposition ventripotente, qui, reconnaissons-le, n’est plus ce qu’elle était dans les années 80. ces années de gloire où l’on trouvait des vaillants gabonais tels JOSEPH RENDJAMBE, DOUCKAKAS NZIENGUI, MANDZA NGOUKOUTA ou encore ADRIEN NGUEMA-ONDO, des vrais patriotes, tous morts les armes à la main.
    à cette époque bien lointaine (ni démocratie, ni liberté d’action ni de parole), les choses ne se seraient pas passées ainsi.
    aujourd’hui l’on est obligé de se farcir des nouveaux opposants gabonais, irréversiblement trop poltrons pour agir comme des HOMMES. rien qu’à voir le regard de chien battu de mAmboundou, le ventre rempli de bois amer de mba-abess, ou encore les yeux exorbitants d’ogouliguendé, on comprend aisément qu’aussitôt mort, ali ben prendra aisément le pouvoir face à eux. comme son père avant lui d’ailleurs. 1993, 1998 ou encore 2005, qu’ont bien pu faire ces pseudos opposants, avec de gros yeux larmoyants, face à bOngo. rien.
    je pleure de voir combien toute une génération d’hommes et de femmes nous a servi à RIEN. strictement à RIEN.
    le fait que bOngo les brime encore aujourd’hui, en fermant devant leurs yeux les portes de « sa villa » gabon, est une preuve irréfutable que ce n’est véritablement pas avec ces gens que le GABON sera nôtre.
    les étranger continueront à diriger notre beau pays et à entuber le million et demi de VRAIS gabonais que nous sommes. et cela sera ainsi jusqu’à ce qu’une nouvelle génération les chasse définitivement du pouvoir.
    les mba-abessolo, mamboundou, ogoulinguendé et « con »-sors n’ont pas pu chasser les premiers (CONGOLAIS) étrangers du pouvoir. et dans bientôt, ce sera au tout des NIGERIANS maintenant de venir à leur tour, diriger notre beau GABON.
    c’est comme ça et rien d’autre.
    si ma génération veut marquer l’histoire, elle DOIT dès aujourd’hui s’organiser pour empêcher le rêve des BIAFRAIS (à l’instar de celui des CONGOLAIS) de se réaliser.
    Et j’espère que les mAmboundu, oGoulinguendé, mBa et autres ne viendront pas encore jouer les opposants sous l’ère BIAFRA. car si ils n’ont pas réussi à éradiquer les CONGOLAIS, ce n’est pas avec les NIGÉRIANS qu’ils feront quelque chose.
    l’opposition des mAmboundou, mBa-Abess, oGoulinguendé, mAganga, mbou-yembit et autres doit prendre fin avec la mort de bOngo et du règne congolais. vouloir faire semblant de poursuivre à s’opposer après ne sera que PURE FUMISTERIE !

  11. Qu’Omar Bongo veuille, comme le dit le communiqué de la Présidence de la République du 6 mai 2009, honorer les traditions familiales « à la demande pressante et renouvelée de la famille, de plusieurs personnalités politiques du pays qu’il a reçues et dans le souci de s’inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage »

    Donc les TRADITIONS CULTURELLES DU GABON doivent être effectués en ESPAGNE, pour finir en SUISSE !!! AH ça ! Quelle République !!!!

    BONGO a toujours un tour dans son sac ! il faut se méfier de ce bonhomme, fils préféré de MACHIAVEL.

    Mais Docteur, quand vous écrivez au Président de la Cour constitutionnelle, vous semblez oublier les raisons pour lesquelles elle ne peut proclamer la vacance de poste… Sinon les enfants qu’elle a eu avec BONGO risquent de ne plus porter le mignon titre de fils de président ; s’appeller fils de l’EX. président ce n’est pas bling bling.

  12. Effectivement, le peuple n’en veut pas et puis y’en a marre. Et Il n y a pas que lui! J’ai la conviction que le futur vrai président du gabon, je parle de vrai, parce qu’il y aura certainement plusieurs tentatives,avant d’arriver au vrai, celui-là, ne sortira pas de ce groupe. En tout cas je l’éspère!

  13. Ben ali est diabetique, et il a suffisament roulé les militaires avec ses tenues qui ont rapporté un vrai pactole. Il ne pourra pas tenir et l’armée ne le suivra pas; ses fameux ali boys ne sont que des famelettes qui detaleront comme des lapins au premier petard du peuple en courroux.

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