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Gabon : Ali Bongo au chapitre de la maladie

Ali Ben Bongo Ondimba, successeur désigné pour remplacer son père, Omar Bongo Ondimba, décédé le lundi 8 juin dernier à Barcelone par arrêt cardiaque, ne sera peut-être pas celui qui poursuivra l’œuvre de son père, comme convenu.

En effet, celui que son père présentait [à la famille] comme le seul capable d’assurer la continuité des intérêts du clan, serait, selon les dernières informations qui nous sont parvenues ce matin, dans un état de santé critique. Des sources anonymes avancent l’hypothèse d’un cancer, dont serait atteint le fils du président, et qui l’aurait forcé à un bilan médical d’urgence à Paris le 23 mai dernier.

Si la rumeur de maladie du fils venait à se confirmer, c’est tout l’échiquier politique du Gabon, et celui de l’avenir de toute la famille Bongo, qu’il faudrait totalement redessiner. Ali étant en effet le seul arbre qui cachait jusqu’à présent la vulnérabilité de ce clan, dont la plupart des membres, jeunes et inexpérimentés en politique, n’auraient d’autres alternatives que l’exil ; comme l’expliquait Antoine Glaser, rédacteur en chef de la «Lettre du continent», lors d’une interview accordée le mercredi 10 juin au quotidien français « 20 Minutes ».

C’est peu dire en avouant en effet que c’est bien pour la sauvegarde et la garantie des biens et intérêts de toute la famille Bongo, qu’Ali a été préféré à sa sœur pour succéder à leur père. Ali mort, c’est toute la famille Bongo qui périclite ; et avec elle, toutes les autres franges périphériques qui s’alimentaient grâce au régime tout au long des 41 ans qu’a passé le patriarche Bongo au pouvoir. Il va donc sans dire que les « dégâts » collatéraux d’un tel scénario seront considérables pour tout le système au pouvoir au Gabon. D’où l’importance que revêt un Ali pour le clan Bongo, et à l’ensemble des barons de la mamelle centrale qu’est le PDG.
L’hypothèse de la continuité du pouvoir telle qu’envisagée par le système Bongo et ses ramifications se heurte cependant à une inconnue majeure : le peuple gabonais.
Quelle réponse envisagent-ils de donner à peuple qui, suite à l’application [intérimaire] de la Constitution, vient de goûter à son tout premier élixir démocratique, après plus de 40 ans d’attente ? Faudra-t-il, au nom des intérêts du clan, marcher sur les cadavres de ce million et demi d’autres gabonais dont le « tord » sera d’oser simplement espérer à une meilleure distribution des richesses ?

La réponse sera connue dans 38 jours. Si toutefois Ali est toujours en vie.

Petit-Léon Mba Minko

Exprimez-vous!

  1. Pour ce qui concerne le prochain président du Gabon, j’entends dire ça et là que ce sera Ali Ben Bongo ou Pascaline Bongo à travers son compagnon Toungui. Pour ma part, je reconnais que malgré les nombreux manquements du président Bongo, il avait fini par acquérir une certaine sagesse au fil des années. Ayant régné sur le Gabon sans partage et sans crainte, s’il avait été convaincu que son fils Ali Ben Bongo ou sa fille Pascaline Bongo étaient dignes et capables de le remplacer, il aurait émis expréssemsent le voeu de voir l’un ou l’autre lui succéder. Le président Bongo après de très longues années à la tête du pays avait fini par croire que les richesses du Gabon lui appartenaient, que c’est lui-même qui avait créé les gabonais et leur avait insufflé le souffle divin pour qu’ils s’animent bref que le gabon tout entier était sa propriété privée. De qui avait-il peur pour marmonner entre ses dents qu’il désire léguer le pouvoir à l’un de ses enfants? Personne. De plus la France qu’il servait ne pouvait que le soutenir dans cette nouvelle lubie. Même si le peuple gabonais est capable de réagir face à une injustice, le président Bongo était convaincu qu’il pouvait disposer du Gabon comme il voulait. Je suis donc persuadée que le président Bongo ne voulait pas qu’un de ses enfants rentre à nouveau dans le cycle infernal du pouvoir en Afrique et plus précisément au Gabon à cause des réseaux mafieux des hommes politiques français. Il en avait déjà peut-être marre lui-même. N’OUBLIONS PAS QU’IL SE SENTAIT TRAHI AVANT SA MORT PAR CEUX QU’ILS CROYAIENT ETRE SES AMIS LES HOMMES POLITIQUES FRANCAIS. Peut-être pensait-il aussi que ses enfants ne seraient pas capables de gouverner tout comme comme il ne croyait pas qu’un seul gabonais soit capable de diriger le Gabon. Nous savons tous que le président Bongo n’est pas mort par accident, il n’a pas été assassiné non plus, pourquoi n’a t-il pas béni son fils ou sa fille selon les coutumes africaines pour leur donner la chance et le courage de diriger le Gabon? Il se savait malade et condamné, il devait sûrement savoir que son heure pourrait sonner à tout moment. Pourquoi n’a t- il pas désigné le futur roi? Les africains aiment bien parler avec des proverbes. Il y a justement un qui dit ceci: « avant qu’une jeune fille parte en mariage, c’est d’abord son père et sa mère qui l’épousent  » Cela veut dire que les parents sont les premières personnes à évaluer leur fille, mûs de leur observation, ils sont donc capables de prédire que leur fille sera une bonne ou une mauvaise épouse. Le président Bongo en fin politiciien comme on le connaît avait certainement évalué ses enfants du moins ceux qu’il avait formés en politique et avait compris qu’ils n’étaient pas à la hauteur ou pas assez diplomates tel qu’Ali Ben qui dégaine facilement. Il se peut aussi que Bongo n’ait pas voulu que sa progéniture continue à être prisonnière et l’otage de la France comme ce fut son cas. N’avait-il pas tout au long de sa vie et son règne sur le Gabon, une épée de Damoclès supendue au-dessus de sa tête en permanence? Les français aiment bien faire chanter les marionnettes qu’ils placent à le tête des pays qu’ils exploitent lorsque celles-ci essaient de se rebeller ou bien lorsqu’elles essaient de vouloir rompre le contrat. En tout cas, jamais l’histoire n’aura eu autant de valeur et d’intérêt pour moi que maintenant. L’histoire vient de me revéler que le général De Gaulle est à l’origine des misères de l’Afique, celle qui a été colonisée par les français. Ma douleur a été très grande lorsque j’ai su que c’est le général De Gaulle qui a enfoncé le Gabon dans le bourbier où il se trouve en ce moment. Mon défunt père nous décrivait le général De Gaulle comme étant un grand homme. J’étais loin d’imaginer qu’il avait fait des combinaisons malhonnêtes pour continuer à sucer comme une sangsue les anciennes colonies françaises afin qu’elles restent dépendantes de la France tout en enrichissant la France. Quand nous savons que ce dernier ( De Gaulle) avait fui la France en guerre pour se réfugier à Londres en laissant les valeureux hommes comme le général Leclerc combattre l’ennemi. C’est à l’abri, à Londres qu’il a exhorté les français à continuer à se battre. Aujourd’hui son fameux appel de Londres lui vaut des honneurs. C’est dommage que les africains adulent ces gens.
    Je suis très déçue et très écoeurée.

  2. J’éprouve une joie immense lorsque j’entends parler de démission du gouvernement. Enfin notre pays va être liberé de tous ces menteurs et voleurs bongoïstes. Le temps de Dieu est arrivé.

    Louanges à l’éternel notre Dieu.

  3. Toutes ces analyses m’énervent entre Ali qui est malade Bongo qui a voulu que ce soit lui le prochain au pouvoir,Rose rogombé qui ne veut pas changer de gouvenement pour respecter la démocratie,les candidatures des gabonais de la diaspora qui seraient regetées pour je ne sais qu’elle raison.C’est trop pour nous.
    Il est vrai qu’une transition en douce serait idéale mais faut pas pousser ,on a eu Obo pendant 42ans ,ne venez pas nous imposer un de ces fils encore pour les 15 voir 25 prochaine années.Tout simplement parce qui’il faut protéger les interet d’une même et unique famille.Et nous le peuple et toutes ces familles qui subissent au quotidien la misère?Ne faites pas ça .Après la mort de Obo j’ai donc eu tord d’esperer à un gabon nouveau et d’y croire? C’est pas trop facile? de se résigner parce que je vous vois venir.Je ne demande aucune guerre mais une résistance pacifique .voir une révolution Orange pour nous restituer ce pouvoir.
    vive le Gabon

  4. Plus de  »clan Bongo » à entretenir dans nos esprits.Nous sommes un qu’Ali devienne président- par élections honnêtes- ou pas(cas d’échec) et ce,au cas où on le désignait candidat!

    Nous,Gabonais, avons le défi de continuer à vivre avec nos frères et soeurs Bongo dans le nouveau Gabon,ce nouveau havre de paix vraie et de prospérité que nous avons la vision et la lourde et délicate responsabilité de réaliser!

    Aidons nos frères et soeurs à pleurer leur papa qui était aussi notre père national à tous,malgré tout!!!!

    Une louable tradition gabonaise c’est de laver le linge sale en famille!

    Dieu est GRAND!!!!

    Vive Gabon!!!

  5. ça c’est du pure mensonge.bongo n’a jamais presenté ali ben comme son successeur;il a bien dit c’etait je crois bien en aout2005,que le gabon a une constitution et que seuls les gabonais pourront elir leur president et encore qu’il a presisé qu’ali n’etait pas son seul fils.
    soiyez quand meme critique et analyse les instants.de son vivant,s’il aurait voulu qu’ali soit son successeur,il l’aurait donné les rennes et non au vice president,comme castro à son frere.
    merci

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