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Le Gabon, selon Martin Edzodzomo-Ela

Candidat à l’élection pour la présidence de la république Gabonaise en décembre 1998, a publié en juin 2000, un ouvrage intitulé  » Mon projet pour le Gabon « .

L’auteur passe au crible les maux qui minent la société Gabonaise dans les domaines politiques économiques et sociaux et donne les pistes pour redresser un pays ruiné par trois décennies de mauvaise gestion. Depuis son indépendance, le peuple Gabonais est réduit à la misère par les néocolonialistes à la peau noires, ses nouveaux maîtres sous la supervision de l’ancienne puissance colonisatrice.

 » Le peuple réduit à l’état de masse ne compte pas ou si peu. Le rapport de forces est à un pour le peuple contre deux ou davantage pour la nomenklatura. Celle-ci s’alliant pour la circonstance à des forces extérieures. Car depuis toujours c’est de l’extérieure que les privilèges des dictatures africaines détiennent leur pouvoir et attendent leur salut. La dictature dans les états de l’Afrique noire a besoin d’un protecteur extérieur contre le peuple. D’où ses alliances avec toutes sortes d’étrangers et sa vassalisation avec une puissance extérieure le plus souvent l’ancienne puissance colonisatrice  » .

Ainsi, quand la masse est soumise, le système fonctionne parfaitement, quand elle se révolte, elle est battue. L’auteur s’érige contre cette pratique qui jure avec les lois d’une véritable démocratie au Gabon et se présente comme porte parole de cette partie de loin la plus importante de la société gabonaise en pleine mutation. 1990 est l’année charnière qui a vu naître, à la faveur des conférences nationales une nouvelle société des opprimés, ceux qui, les plus nombreux, revendiquent plus de transparente, de justice et d’égalité  » Nous devons compter sur cette force cachée du  » pouvoir des sans pouvoir  » : c’est-à-dire des individus qui ont décidés de rompre avec la  » vie dans le mensonge « , de la dictature et de vivre dans la vérité, de dire à voix haute ce qu’ils pensent… nous devons compter sur le pouvoir de ceux qui, à cause des frustrations et des trahisons des dirigeants politiques ont cessé de participer aux élections dont ils se sont rendus compte que ce ne sont pas des élections. Les individus qui se sont révolté contre la dictature et qui par cette révolte sont sortis de la  » vie du mensonge « . Ils ont refusé le rituel et violé les règles du jeu. Ils ont accompli leur liberté. Leur révolte à été un acte qui ne peut être que  » révolutionnaire « .

Ce constat pour le moins déplorable d’une société Gabonaise qui peine à s’affirmer comme société démocratique consacre la faillite de l’Afrique post-coloniale. « Cinquante ans après les maux n’ont pas changés, les Africains sont improductifs et peu motivés. Le sol est pauvre, la paysannerie structurée, les exportations en régression constante. Les banques nationales sont en faillites. Le système bancaire est à réinventer. Au Gabon, toutes les fortunes viennent de l’état, elles sont nées de la corruption qui touche le chef de l’état autant que le petit fonctionnaire. La dette du Gabon vis-à-vis de l’extérieur est supérieure à son Pnb. « 

D’où la nécessité de nouvelles mesures et une stratégie de développement du Gabon et une nouvelle vision du Gabon pour le 3ème millénaire qui passe par  » Une nouvelle définition des politiques économiques et sociales reconnaissant la réalité du conflit entre les objectifs et les logiques dominantes de l’expansion néocoloniale d’un libéralisme sauvage et débridé. L’identification des forces sociales qui ont en commun un intérêt à la mise en œuvre de ces politiques. La construction des formes d’organisations démocratiques qui permettent de régler les conflits au sein des peuples. Le renforcement des fronts intérieurs par la poursuite d’un combat susceptible de contraindre le système néocolonial actuel à s’ajuster aux exigences du peuple.

Exprimez-vous!

  1. Mefiez vous des imposteurs

    Edzodzomo Martin a trompe des gens par le passe et continue d’en tromper aujourd’hui. C’est un agent de renseignement du systeme (jadis utilise par MM. Mbaye, Pouoh,..etc.), il suffit de se rapprocher de ceux qui connaissent bien ce gabonais fang du Woleu-Ntem pour avoir plus de details sur les mefaits d’Edzodzomo Martin, un homme flou qui trafique l’histoire du Gabon pour tromper les plus demunis.

    Meme ses propres enfants (dont la mere etait originaire du Sud du Gabon) le fuient depuis des annees pour toutes ces raisons la (le flou et la dangerosite de l’homme). M. Edzodzomo n’est pas celui qu’il veut faire croire mais plutot un etre tres dangereux pour les gabonais pauvres.

    Alors attention : le ver est parfois dans le fruit…

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