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Gabon: 8 présidentiables demandent la démission de deux ministres candidats

Huit candidats à l’élection présidentielle du 30 août au Gabon ont demandé lundi dans une déclaration commune la démission du gouvernement de deux ministres candidats estimant la situation « extrêmement grave », après un appel similaire d’un parti d’opposition.

« Nous ne comprenons pas pourquoi » ces deux ministres, Ali Bongo Ondimba (Défense) et Pierre-Claver Maganga Moussavou (Enseignement technique), « restent membres du gouvernement » alors que les autres ministres qui sont candidats à la présidentielle en sont sortis, a déclaré à la presse l’opposant Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé.

« Nous estimons que la situation est extrêmement grave », a ajouté M. Bourdès Ogouliguendé, mandaté par les opposants Pierre Mamboundou, Luc Bengono Nsi, les indépendants Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Anna Claudine Ayo Assayi ainsi que par le chef d’un parti de la majorité, Paul Mba Abessole.

« Qu’un candidat (…) se permette de disposer des services de renseignements qui peuvent lui livrer à tout moment les éléments dont il a besoin sur les autres candidats: c’est une situation que nous ne pouvons absolument pas accepter », a insisté M. Bourdès Ogouliguendé, en allusion à M. Bongo.

M. Bongo, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba et candidat du parti au pouvoir, est ministre de la Défense sans discontinuer depuis 1999. Pierre-Claver Maganga Moussavou est candidat d’un parti de la majorité.

Tous deux ont été reconduits dans le gouvernement formé par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba nommé le 17 juillet après la démission de M. Eyéghé Ndong. Les ministres André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paul Mba Abessole ont été exclus de cette nouvelle équipe.

Le parti de l’opposant Zacharie Myboto, autre candidat, avait déjà dénoncé le maintien au gouvernement de candidats. Il a lancé une pétition pour réclamer leur démission et vise 3.000 signatures, selon un de ses responsables.

Dans des déclarations ces derniers jours, le parti au pouvoir et M. Maganga Moussavou ont rejeté ces appels à la démission, expliquant qu’il n’y avait aucun désaccord avec les lois du pays à être ministre et candidat à la présidentielle.

Cité lundi par le quotidien national L’Union, le ministre de l’Enseignement technique a expliqué avoir décidé de rester au gouvernement « pour la bonne tenue des examens » pour le cycle relevant de son département. « Je prendrai la décision correspondant à l’éthique (…) avant que ne s’ouvre la campagne », le 15 août selon le calendrier électoral, a-t-il dit.

M. Bourdès Ogouliguendé et ses sept présidentiables alliés ont également dénoncé un établissement « illégal » des listes électorales.

« Il y a de nombreux compatriotes qui n’ont pas pu s’inscrire », les délais fixés par le gouvernement étant « trop courts » et ne correspondant « pas aux délais de la loi », a-t-il avancé.

« Nous allons vers une élection organisée de façon illégale. Allons-nous la cautionner ? », s’est-il interrogé, indiquant qu’ils allaient demander une audience avec la présidente intérimaire, Rose Francine Rogombé, pour lui exposer la « gravité de la situation ».

Au total, 23 candidatures ont été validées par la commission électorale sur 28 dossiers reçus pour la présidentielle, scrutin à tour unique.

Exprimez-vous!

  1. Nous sommes en danger avec ALI BEN BONGO.

    Imaginez ! il dit avoir 8 ans quand son père est passé au pouvoir, aujourd’hui,lui il tire le diable par la que pour être président il auras si je vois bien au minimum deux ou trois mandats donc 14 ou 21 ans après ce sera son fils qui viendra briguer le siège présidentiel et ainsi de suite.

    Que deviendront donc nos enfants petits enfants et arrières?

    soyons tous unis et que les opposants soient forts et mènent des actions pour contrecarrer ce ogre qui n a d’ambitions que s’enrichir encore plus et nous laisser dans notre misère.

    ALI VAS T OCCUPER DE TOUTE TA RICHESSE QUE TU POSSÈDES DÉJÀ ET LAISSES NOUS TRANQUILLE! LAISSES NOUS AUSSI RESPIRER , NOUS N AVONS BESOINS QUE DU MINIMUM

  2. Nous sommes en danger avec ALI BEN BONGO.

    Imaginez ! il dit avoir 8 ans quand son père est passé au pouvoir, aujourd’hui,lui il tire le diable par la que pour être président il auras si je vois bien au minimum deux ou trois mandats donc 14 ou 21 ans après ce sera son fils qui viendra briguer le siège présidentiel et ainsi de suite.

    Que deviendront donc nos enfants petits enfants et arrières?

    soyons tous unis et que les opposants soient forts et mènent des actions pour contrecarrer ce ogre qui n a d’ambitions que s’enrichir encore plus et nous laisser dans notre misère.

    ALI VAS T OCCUPER DE TOUTE TA RICHESSE QUE TU POSSÈDES DÉJÀ ET LAISSES NOUS TRANQUILLE! LAISSES NOUS AUSSI R ESPIRER , NOUS N AVONS BESOINS QUE DU MINIMUM

  3. Picon,tu as tout à fait raison.Mais on ne s’en prend pas vraiment au Docteur.Il est vrai qu’il existe cette petite pression de notre part sur lui.Mais cette situation se justifie pour deux raisons fondamentales,d’une part,pour beaucoup d’entre nous,on estime que Mengara est notre jocker du fait des valeurs qu’ils défend,aussi,son intransigeance vis à vis des Bongo.C’est l’un des rares leader aujourd’hui qui n’a jamais cautionné le système Bongo ni avoir eu de rapprochement avec ce dernier.Bref il reste incorruptible.

    D’autre part, on estime que les échéances sont très proches et que le BDP rencontre pour ma part, un certain nombre d’obstacles qui étaient tout à fait prévisibles,En interne et en externe.je me suis dit que non seulement il est psychologiquement au point pour faire face à la situation,mais aussi qu’il saura déjouer de façon subtile et efficace les pièges de son adversaire afin de préserver son image et celle du BDP.Il doit donc contre attaquer comme l’a suggéré Wanshitong. Occuper le train d’une part puis faire pression sur Ali d’autre part. Car pour moi, le véritable cauchemar du PDG,c’est le BDP. Et c’est la raison pour laquelle Ali tente de décrédibiliser le Docteur et destabiliser le mouvement.

    Pour finir,je suggère au Docteur de ne pas faire campagne avec un sigle à connotation (rebelle,MLN)car une grande partie de notre population risque de le mal interpréter,car très appeurée en ce moment.Mais tout en gardant sa fermeté vis à vis du PDG.

    Raid

  4. Moi je pense qu’il ne faut pas s’en prendre à Ali mais plutot à Rose francine rogombé pour sa manque d’autorité.Elle oublie qu’elle a les prerogatives du chef de l’etat.J’imagine qu’elle a pensé à ca et elle a du emettre des reserves que Ali ben reste à la defence.Mais devant le forcing de Ali ben,tout comme il en a fait au pdg,elle ne pouvait rien faire d’autre.Quant à Biyoghe mba,je me demande bien ce qu’il a à la place des organes genitaux males.

    Cette bataille est à gagner epuis cela va etre un test pour mesurer la capacité du peuple de faire partir Ali le jour qu’il va se proclamer vainceur,car cela va arriver inevitablement.

    Jules aristide bourdes ougouliguende,J ean eyeghe ndong,zakari myboto,pere mba abessolo(dans ton berret noire d’opposant),andre mba obame,casimir oye mba,mamboundou mamboundou pierre,pierre andre kombila,me louis gaston mayila,:METTEZ VOUS DEVANT ET ON VOUS SUIVRA POUR LA MARCHE VERS LA PRESIDENCE.ALLEZ NEGOCIER ET LA POPULATION VOUS ATTENDRA DEHORS.

  5. Ma stratégie d’abord, la dissuasion,exiger la démission d’Ali par la pression, puis voter le candidat le moins pire le jour du 30 août, tout en maitenant la pression: brigade anti-fraude,démoraliser et étouffer les bongoistes par pression psychologique, ils doivent craquer.puis une riposte sans précédant en cas de forcep du pdg. Il n y a rien à cacher les capitaines de notre bateau le Gabon sont des malfrats et il est temps de les maitre hors d’état de nuire.

  6. ON VEUT UNE CANDIDATURE UNIQUE DE L’OPPOSITION! Les candidats de peu de poids, retirez-vous et aidez à la campagne des autres!!! Comment un Ali Ben peut tourner tout ce beau monde en bourique et le peuple avec? Mrs les candidats soyez sérieux, le système est-il si vérouillé que ça? Si on laisse Ali passer, nous aurons droit à une dictature digne de l’époque stalinienne. Même les quelques libertés qui nous restent durement acquises sous Omar nous serons demain supprimées. Sommes-nous prêts à accepter une régression formidable de notre société pour l’institutionalisation d’une monarchie au Gabon? Et nos enfants, petits-enfants, quel avenir pour eux si ce n’est de continuer à être les serviteurs de sa majesté? Nous n’avons pas le droit de leur laisser en héritage la monarchie lorsque l’on est soi même née sous une République. Que ceux qui pensent que dans quelques dizaines d’années de reigne d’Ali, ils auront à nouveau l’occasion de changer les choses se leurrent. Cette occasion ne reviendra plus sauf au prix fort de vies humaines. Nous pouvons encore aujourd’hui stopper cette folie sans trop d’encombres. Par tous les saints, candidats de l’opposition, mettez vos égoïmes de coté et élaborer de vraies stratégies pour sortir le pays de cette impasse, le peuple soutiendra. La candidature d’Ali Ben successeur de son père est et restera plus qu’une une anomalie car elle met terriblement à mal la notion même de République!

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