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Gabon/présidentielle: Peut-on se déclarer candidat à une élection et demeurer ministre? (Par Jean Rovys DABANY)

Absence de textes législatifs, appels à démission, stratégie politique: une polémique régnait toujours lundi autour du maintien dans l’actuel gouvernement de deux candidats déclarés à la présidentielle anticipée du 30 août prochain.

La combinaison présentée par Paul Biyoghé Mba, Premier ministre, fait monter les enchères depuis la formation le 17 juillet du nouveau gouvernement, incluant Ali Bongo Ondimba (ministre de la Défense) et Pierre-Claver Maganga Moussavou, (ministre de l’Enseignement technique), tous deux candidats à cette élection.

Depuis, les appels à démission se sont multipliés du côté de l’opposition en quête d’une éternelle légitimité qu’elle a perdue pour avoir flirté pendant plusieurs années avec le Parti démocratique gabonais (PDG).

’’Ali Bongo Ondimba qui est le candidat du PDG à la présidentielle n’a commis aucun impair en matière de procédure, et aucun texte législatif n’empêche pas à un candidat (…) d’occuper une fonction gouvernementale’’, soutient Laure Olga Gondjout, ministre de la Communication, citée samedi par l’agence de presse en ligne Gabonews.

Pas toutefois sûre, puisque Zacharie Myboto de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) ’’s’étonne de la présence encore de deux candidats déclarés à l’élection présidentielle et condamne cette mesure discriminatoire alors que tous les autres ont été sortis’’ de l’équipe.

Selon M. Myboto, lui-même candidat à la présidentielle, le maintien dans l’actuelle équipe gouvernementale d’Ali Bongo et de Maganga Moussavou ’’remet en cause l’égalité de traitement des candidats et l’impartialité attendue de l’Etat durant la campagne électorale’’.

Un deuxième gouvernement de transition a été formé par M. Biyoghé Mba qui a viré André Mba Obame et Casimir Oyé Mba, Paul Mba Abessole et Pierre André Kombila, autres barons dissidents du régime qui solliciteront eux aussi les suffrages des Gabonais le 30 août prochain.

Samedi, M. Mba Abessole, qui a revêtu son béret noir d’opposant radical n’a pas fait dans la dentelle en dénonçant lui aussi le maintien de ses rivaux au gouvernement, mais tout en reconnaissant l’absence du vide juridique à ce sujet.

’’Malgré le vide juridique, la logique et le bon sens aurait voulu que tous les candidats à la présidentielle sortent du gouvernement’’, estime Mba Abessole, leader du Rassemblement du peuple gabonais (RPG), dont la compromission depuis 2002 avec le régime a entaché la crédibilité.

Reprenant les recommandation du président République ‘’ Tout ministre déclaré candidat à l’élection présidentielle devra rendre son tablier’’ le président du RPG s’étonne donc du maintien de deux candidats au gouvernement, estimant que l’on ne peut pas être juge et parti.

Ali Ben Bongo Ondimba a été investi candidat du parti au pouvoir. Ce choix porté sur sa personne est très critiqué par ses anciens proches dont Jean Eyéghé Ndong, ancien Premier ministre, André Mba Obame et Casimir Oyé Mba tous candidats indépendants à la présidentielle.

Ali est ministre de la Défense depuis 1999. Des observateurs lui avaient toujours prêté l’intention de succéder à son père, estimant qu’il serait nommé à ce poste stratégique par son père pour éviter tout coup d’Etat. Mais lui-même n’a jamais répondu à ses détracteurs.

Sa reconduction aux fonctions de ministre de la Défense est très contestée par ses challengers à la présidentielle d’août prochain. Mais aucune loi n’autorise un ministre à démissionner de ses fonctions lorsque celui-ci affiche ses intentions de se présenter à une quelconque élection.

Selon certains observateurs, M. Ali Bongo devait rendre son tablier pour assurer une élection libre et transparente car se maintenir à ce poste pendant les campagnes pour la magistrature suprême pourrait influencer le vote.

’’ (…) Confier un ministère aussi sensible que celui de la Défense nationale à un candidat, c’est prendre le risque d’une déstabilisation du pays en cas de résultats non favorables à ce dernier’’, estime M. Myboto, qui a séjourné au gouvernement pendant deux décennies, avant de passer dans l’opposition en 2001.

Exprimez-vous!

  1. Une chose est vraie; Ali Bongo est déjà élu avant les éléctions. La france l’a déjà imposé aux gabonais, elle cherche tout simplement à démocratiser cette imposition.
    Je vous rappelle qu’à la veille de la mort du Président Bongo, les politiciens et les médias français annoncaient déjà son successeur alors qu’ils savaient bien que le Gabon devait organiser le éléctions.Quelle insulte!
    La france ne laissera jamais le Gabon (et l’Afrique) se démocratiser à cause des contrats bidons sur le pétrole. L’intéret de l’Afrique n’a pas d’importance pour les français.
    C’est aux gabonais de prendre des précautions pour ne pas tomber dans la situation de deux Congo.
    NB: Aucun pays africain ami de la France ne s’est déjà developpé, même essayer de sortir du lot de la misère.

  2. Abdou Ramane, pour l’instant le Gabon n’est pas un Etat de droit, c’est un Etat voyou où les les malfrats sont promus(ngolène ossouka,vincent ntoutoume emane,massima,mboubou myakou,Ali,Allaba Fall,blaise louembé…..)

    les justes et les honnêtes quant à eux sont guillotinés(Rédjambé,Ndouna depénau,Sam mvé ondo,Germain Mba,Ossiali,Mendene Anda, Mandja,la liste est longue et on oublie pas,bref)

    notre pays est aux mains de la mafia . On a la devoir de le délivrer des mains d’une bande de malfrat.

  3. Viat2001 arrêtes de pleurnicher,on va laisser DIEU de côté si Ali tent un passage en force.Ce jour là satan sera avec nous.on va rappeler DIEU après avoir expulsé Ali du palais.

  4. Je pense que ceci est vrai test pour les gabonais qui veulent de l’alternance.

    Si l’on reussi à faire partir Ali de ce poste,cela sera un grand signe positif pour la suite des evenements si non il se dira qu’il pourra s’imposer de la meme facon apres le 30 aout.

    Faisons donc attention.Nous devons absolument gagner cette bataille.Ali est entrain de dester les partisants du changement.

    Il faudra dejà descendre dans la rue pour reclamer son depart.si cela reussi,ce sera parti pour l’alternance si non,il agira de la meme facon apres le vote

  5. Il faut être très vigilants et mener des actions pour mener ALI BONGO à démissionner car il n’est pas normal que dernier continue à occuper un poste aussi important que la défense.

    En homme honnête et sans arrière pensé il aurait démissionné de lui même comme l’ont fait les autres.

    Comme il tient absolument à être président, il compte rester à la défense et pouvoir obliger les militaires et autres à voter pour lui comme le faisait son défunt père (paix à son âme)moyennant une petite somme de 50 000 francs cfa.

    Ce qu’il ignore c’est que ces hommes et femmes sont las ces discriminations qui ne finiront pas au cas où il serait( jamais au nom de JESUS) président.

    DIEU TOUT PUISSANT AIME LE GABON ET LES GABONAIS ET NE PERMETTRA JAMAIS QUE CE VOLEUR VIENNE NOUS PRENDRE LE PEU QUI NOUS RESTE.

    DIEU PROTÉGE LE GABON.

  6. c’est illégal de maintenir Manganga et Ali au gouvernement c’est tous simplement la pur tricherie et cela ne fait pas dans aucun pays lorsque y’a election présidentiel, cela se passe qu’au gabon ou l’on fait n’importe quoi.c’est honteux de continuer a tromper le peuple. il veut a la fois conservé son poste de ministre et etre candidat pour intimider le peuple il peut tout faire on ne veut de ce clan T S A.tout pour eux rien pour les autres EGOISTE

  7. Je suis de la même avis que vous au sujet du débat politique entre candidat,cela est démocratique,chose que le gabonais ne connaisses pas;depuis 40 ans OB au pouvoir jamais un tels débat a eu lieu au gabon, pour quoi?pour la simple raison est que le gabon étais gouverné par quelqu’un qui avais déjà atteint de la menopause intellectuel,il a toujours eu peur des ces adversaires qui avait de la matière grise;on a eus affaire a un débile qui a réduit le gabon a son nivaux,voilà pour quoi son clan cherche a tous prix maintenir le gabon dans la précarité intelectuel,dans cette condition,le gabon est appelé à demeurer économiquement,politiquement,intellectuellement instable.nous avons le pouvoir de changer le gabon nous peuple gabonais,si non,chers compatriote nous sommes mal barrés pour encore un bon moment dans la prostitution pour joindre le deux bout du moi.

  8. Non et non , une élection présidentielle est quelque chose de très sérieux; il n’y aqu’au Gabon où l’on peut tolérer qu’un ministre de la défense soit un candidat à la présidentielle sans renoncer à son ministère. Ce sont là les prémices d’un coup de force. Attendre de réagir après la déclaration de la victoire d’ali BEN serait idiot, d’autant plus que c’est à ce moment là que les militaires Français rentreront sur scène pour soutenir cette victoire truquée;

    Que les gabonais agissent maintenant, où qu’ils se taisent à jamais.

    Nous savons tous qu’Ali Ben va jouer pile ou face, le pouvoir ou la mort.
    Que Dieu nous vienne vraiment en aide.

  9. Le débat, on en veut tous mais dans un environnement sain.Il est claire qu’Ali doit absolument démissionner pour mener à bien cette élection.Mais enfin Mme Rogombé sert véritablement à quoi?

  10. Le fait qu’ali ben et moussavou soit maintenus au gouvernement est illégitime comme tous gabonais même illettré le sais,et cela ne me surprend guère; puis ce que nous savons tous ce que ali manigance,cette stratégie est démoniaque et arcaillique,puis ce cela attirer l’attention des compatriote que nous sommes,juscequ’aujourd’huit tant qu’rouge ali ben est là,l’avenir du gabon est sombre,soyons vigilants notre avenir est en jeux.

  11. Le probleme n’est pas le maintien d’ali au gouvernement; on s’en fout de cela. Par contre, ce que les gabonais veulent, c’est un debat entre les candidats qui veulent briguer la plus haute fonction. Il faut absolument un debat televise’ d’au moins trois heures 30, ou’ chacun expose son programme. C’est cela qui interesse les gabonais. Les autres « gnieseries » ne sont que distractions et diversions.

  12. JE RESTE PERSUADER QUE MONSIEUR ALI BONGO PRESENTERA SA DEMISSION AU MOMENT VENU, A MON AVIS 3 JOURS AVANT L’OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CAMPAGNE…NOUS SOMMES D’APPARENCE DANS UN ETAT DE DROIT SI AUCUN TEXTE NE L’OBLIGE A SORTIR DU GOUVERNEMENT POUR CETTE ECHEANCE IMPORTANTE… IL EN PROFITTE…

  13. oui,on peut rester candidat et demeurer ministre dans une république bananière comme le Gabon,et non dans un pays qui se veut raspectable . On l’a vu dans un passé récent où un criminel a été protégé par l’assemblée nationale gabonaise. au gouvernement on trouve des malfrats il a fallu la pression des victimes (plainte)pour faire partir l’un de ces bandits. j’ai trop pitié pour mon pays.

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