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Gabon/présidentielle: "faux débat" autour des ministres candidats

Les formations de la majorité au Gabon, menées par le Parti démocratique gabonais (PDG), ont qualifié jeudi dans une déclaration commune de « faux débat » les appels à la démission de ministres candidats à la présidentielle, visant notamment Ali Bongo en lice pour le PDG.

« Les partis politiques de la majorité marquent leur vif étonnement face au faux débat, maladroitement et insidieusement entretenu par un certain nombre de candidats à l’élection présidentielle du 30 août prochain, relatif à la présence dans l’équipe gouvernementale de deux candidats à cette même élection », affirment-ils dans cette déclaration obtenue par l’AFP.

« Aucune disposition ne disqualifie les candidats à l’élection présidentielle pour siéger au gouvernement. (…) Il n’y a donc pas matière à débattre », ajoutent-ils, assurant s’être engagés au « respect de la légalité constitutionnelle » après le décès – annoncé le 8 juin par Libreville – du président Omar Bongo Ondimba.

Les appels à la démission des ministres candidats ont été lancés ces derniers jours par une dizaine des 23 postulants retenus pour la présidentielle, scrutin à un seul tour, et par plusieurs personnalités de la société civile.

Ils visent le ministre de la Défense Ali Bongo Ondimba, fils du président Bongo, candidat du PDG, et le ministre de l’Enseignement technique Pierre-Claver Maganga Moussavou, en lice pour un parti de la majorité.

MM. Bongo et Maganga ont été reconduits dans le gouvernement formé le 22 juillet par le Premier ministre Paul Biyoghé Mba, dont ont été exclus trois autres candidats: André Mba Obame (indépendant), Casimir Oyé Mba (indépendant) et Paul Mba Abessole (majorité) alors que Jean Eyéghé Ndong avait déjà démissionné de son poste de Premier ministre le 17 juillet pour briguer la présidence en indépendant.

Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP, officielle), le candidat Ali Bongo a dévoilé jeudi son équipe de campagne, comprenant plusieurs entités.

Elle inclut notamment un « état-major » dans lequel figurent l’actuel maire de Libreville Jean-François Ntoutoume Emane, ainsi que la vice-Premier ministre chargée de l’environnement Georgette Koko, et parmi les porte-parole la ministre de la Communication Laure Olga Gondjout, d’après l’agence.

Sont également cités le Premier ministre Biyoghé Mba et le ministre des Affaires étrangères Paul Toungui comme membres de son « comité stratégique » de campagne.

« La bataille s’annonce d’un niveau très élevé. (…) Je veux une équipe engagée, rapide, solidaire et surtout percutante », a déclaré Ali Bongo, cité par l’AGP.

La campagne doit débuter officiellement le 15 août, pour deux semaines.

Exprimez-vous!

  1. A Annie,
    Je lis tes propos depuis dans ce site sinon il faut savoir une chose. Si Ali passe, le gabon ne sera plus le même, tu peux en être sùre. Pour une fois, la cruauté et la mort fréquenteront nos domiciles. Des genssont à bout du système bongo qui a mis la population contre le mur. La seule réaction qui reste est foncer sur lui.
    Par rapport à l’histoire que tu es loin de connaitre avant le gabon, des fang étaient déjà là. Nous avons notre mot à dire et tout le monde le connaitra au moment venu.
    Nzé Medang

  2. Annie,
    tu es aussi TRABALISTE que monefang,en attaquant les Fang.
    Toi non plus TU NE CONNAIS en rien l’histoire du Gabon.
    Les Bantou et les Fang ont rejoint les Pygmées dans le Bassin du Congo(Afrique Centrale,les premiers au 16 et 17è siecles les seconds 18è siécle)vous êtes tous les deux dans un débat DESTRUCTIF car on est tous Gabonais y compris ALI,il est notre frère même si nous sommes dans d’obédiences politiques différentes.

  3. monefang
    tu es un mauvais connaisseur de l’histoire,si tu connais pas le passé d’ali bongo ne te lance pas la dedans comme un loup.
    tes propos tribalistes ne construiront rien,et si tu avais un temps soit peu connaissance de l’histoire de ce pays tu pourras constater que ce pays a commencé au sud,et le peuple fang n’est qu’une ramification de son histoire,une contribution.les fang ne peuvent pas justifier leur nationalité gabonaise historiquement

  4. Quelle connerie! où est la démocratie dans cette histoire, parfois être Gabonais est une question à se poser? si le biafra passe au pouvoir, vous verrez ce qu’il fera de votre pays. ce n’est pas ce que son père a fait en 42 ans, vous saurer vraiment ce qu’est une dictature. Je suis amère parceque un gabonais ne peux pas admettre une chose pareille, et tous ces fangs qui encadrent cet homme, mon dieu où avez vous mis votre honneur.
    Parfois me reconnaître dans cette ethnie…J’espère que tous les fangs du gabon ne voteront pas pour ce biafra!!!!!
    Monefang

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