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Gabon: A cause d'Ali Bongo, le Gabon pourrait sombrer dans une instabilité politique chronique

L’Agence France Presse (AFP) vient de faire état de violents affrontements entre plusieurs gabonais et les forces de l’ordre avec à la clé plusieurs blessés.La raison de l’affrontement étant la démission exigée d’Ali Bongo du gouvernement pour qu’il se présente à l’élection présidentielle à armes égales avec ses concurrents politiques qui ont tous démissionné. Pour les observateurs et autres curieux de la scène politique gabonaise, il ne fait aucun doute que le Gabon , pays longtemps en paix, est en passe de sombrer dangereusement dans une crise politique profonde et durable. Une seule raison à cela ; l’obstination quasi granitique d’Ali Bongo de briguer la magistrature suprême à tout prix. Une obstination qui s’est revelé plusieurs fois depuis la mort du feu président Omar Bongo Ondimba, le 8 Juin dernier à Barcelone en Espagne.

D’abord à l’annonce de la mort de son père, Ali Bongo a fait fermer et rouvrir des frontières. Sans manifestement l’autorisation de sa hiérachie en l’occurence Jean Eyeghe Ndong qui était alors premier ministre. Il tenait ainsi à démontrer à tous qu’il est le nouveau patron du pays.

Autre indice, l’armée a tenté d’intimider Pierre Mamboundou, le leader du principal parti de l’opposition. Un char a été posté à l’entrée du quartier général de sa formation poltique, l’UPG quelques heures après l’annonce officielle de ce décès. Sur les ondes de RFI, Ali Bongo déclarait que c’était l’initiative d’un général qui voulait assurer la sécurité de l’opposant. Le Gabon était-il déjà en guerre ? Pas du tout.

Ensuite et à en croire certains médias crédibles que nous avons lu, Ali Bongo aurait même difficilement accepté que la voie constitutionnelle normale se mettre en branle. La présidente par intérim, « Rose Francine Rogombé aurait d’ailleurs reçu des menaces de mort de la part de certains acteurs politiques » peut-on lire dans le quotidien camerounais « Le Jour » du 25 Juin 2009. Là aussi, difficile de ne pas voir la main du patron des forces de sécurité.

L’on peut enfin relever le climat de suspicion et de doute qui a regné lors de la désignation du candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Au lieu de passer par les primaires, le PDG a choisi un mode de désignation « par consensus » où l’on a observé la désignation de Ali Bongo à la grande surprise des barons du parti qui avaient pourtant préséance sur lui dans la hiérarchie du parti. Cette désignation de type dictatoriale a eu pour conséquence, l’explosion du PDG qui est désormais affaibli non seulement parce que les partis de la majorité présidentielle ont quitté la barque du pouvoir, mais, les personnalités de poids comme Casimir Oyé Mba, André Mba Obame, Jean Eyeghe Ndong et bien d’autres ont choisi de faire dissidence.

Tout cela n’aurait pas vraiment d’incidence dans le jugement de la démocratie gabonaise si tous les candidats s’engageaient à combattre à armes égales (tout au moins en n’abusant pas des ressources institutionnelles et administratives du pays) et à respecter le verdict des urnes. Mais, chez Ali Bongo plane depuis toujours un sérieux doute. Pourquoi ne quitte t-il pas le ministère de la Défense? Poste éminemment stratégique qui fait penser à tous qu’il pourrait perpétrer un coup d’Etat comme l’a indiqué le père Paul Mba Abessolè s’il venait à être en difficulté lors du scrutin du 30 Août prochain.

Même si rien ne l’oblige à quitter son poste ainsi que ressasse les autorités et hier encore l’ambassadeur du Gabon au Cameroun, Michel Madoungou ; il y a que, par éthique et décence démocratiques, il aurait pû démissionner pour se donner l’image d’un légaliste et d’un démocrate qui sortira le Gabon d’une quarantaine d’années d’oppression politique.

Il ne fait rien car le sait-il, il ne pourra pas gagner une élection démocratique au Gabon. Flanqué de l’image du fils à papa dont l’élection porterait la marque d’une successionde type monarchique, biafrais supposé ne s’exprimant dans aucune langue locale, n’étant pas Fang, l’ethnie majoritaire du Gabon qui estime que son heure est venue de prendre le pouvoir, Ali Bongo incarne jusqu’à la caricature, l’image même du leader que les gabonais rejettent absolument. D’ailleurs, tous les confrères ou presque qui se sont rendus au Gabon pour y faire des reportages dressent un portrait presque saignant de l’impopularité marquante du candidat du PDG. « Même son père ne l’aurait pas souhaité » a t-on souvent rapporté des propos de certains gabonais.

Les prochains mois pourraient donc être très agités en raison d’un Ali Bongo qui semble prêt à opérer un passage en force par la voie des urnes ou par la voie des armes et aussi à cause d’une population gabonaise qui n’entend pas se laisser faire comme en témoigne ces milliers de gabonais qui sont sortis dans la rue pour dire non à la volonté du candidat du PDG de maintenir son emprise sur les leviers de la force et de la violence dite légitime.
Que ce soit la France ou les pays de la CEMAC, personne n’a d’intérêt à ce qu’une guerre civile ou qu’un génocide éclate au Gabon. La position stratégique de ce pays ne l’autorise pas et un seul homme n’en vaut pas la peine. Surtout lorsqu’il a contre lui presque tous les poids lourds de la scène politique de son pays.
L’Afrique et même la France doit prendre garde à préserver le seul acquis pertinent que l’on peut concéder à Omar Bongo Ondimba : la paix !

Exprimez-vous!

  1. Pendant que Mme le Président passait les troupes en revue à l’aéroport de Koulamoutou le vendredi dernier, notre bourreau des populations passait son temps à échauffer les quelques militants PDG qui en retour scandaient Ali, Ali, Ali…
    Cette scène a surpris plus d’un qui ne comprennait pas ce comportement alors que nous étions encore loin de l’ouverture de la campagne électorale.
    En plus, pendant que ces malheureux acclamaient Ali à Koulamoutou, plusieurs de leurs parents se faisaient molester à Libreville et au mème moment.

    On finit de soutenir un dictateur et ensuite on rentre à la maison enterrer les corps tmbés sur l’ordre de ce sanguinaire.

    Voilà ou va le Gabon aujourd’hui… Oh mon Dieu.

  2. Comment peut-on dire des choses pareilles?Ali n’est en aucun cas cause des instabilités qui guettent notre pays car on ne l’ a jamais vu dans les rues ou passer dans les médias pour faire passre tel ou tel image,reportage,ou organiser tel ou tel manifestation.Si on doit accuser quelqu’un de vouloir attendre la stabilité poltique et sociale en ce moment c’est bien les membres de l’opposition qui serait en tete de liste.

  3. Comment est il possible que des gabonais qui on pour moralite et pour projet puissent avoir des idee de telles envergure.tous autant que nous sommes avant le droit detre candidat a une election alir lidee de penser que le gabon pourait sombre je ne sais ou est anti republicain

  4. Il faut tout faire et mener des actions qui pousseront ALI BEN BONGO ONDIMBA à démissionner.

    Même en allant donner de l’argent aux étudiants qui sont à l’étranger, ALI ne pourra jamais gagner cette élection.
    Ce que je conseillerais aux gabonais c’est de prendre cet argent qu’il leur donne et de voter opposition car c’est de l’argent volé qui aurais pu servir aux gabonais que nous sommes.

    Peut il nous justifier l’origine de tous ces milliards qu’il distribue sans compter???
    pourquoi ne pas avoir contribuer au développement du Gabon avec ces millions qu’il dépense pour corrompre et acheter les voix des Gabonais qu’il ignorait jusqu’aujourd’hui????????

    c’est désolant de l’entendre dire qu’il ne savait pas à quel point les Gabonais vivaient dans la misère!!
    C’est normal; lui fils de milliardaire,lui même milliardaire il ne peut compatir au désarroi des gens qui vivent avec les rats et les serpents,(comme cet enfant de 2 ans qui mangeait dans la même assiette avec un rat qui se croyait invité par le pauvre bébé dans une maison de NKEMBO)

    L’heure du bilan est arrivée, le changement aura bel et bien lieu et l’heure de la chute vertigineuse de ALI BONGO et son clan a sonné.

    ALI TON RÈGNE EST TERMINE, SOIT COURAGEUX D ACCEPTER QUE LE GABON N’ EST PAS TA CHASSE GARDÉE ET ENCORE MOINS UNE MONARCHIE.

    PRENDS UN MOUCHOIR ET PRÉPARES TOI A PLEURER OU ENCORE ACHETES 100 000 FRANCS DE COUPES COUPES ET QUATRE COCA COLA
    ( comme tu le fais souvent) QUE TU PRENDRAS LE JOUR DE TA DEFAITE

    CETTE FOIS LES GABONAIS POURRONS AUSSI RIRE DE TES MALHEURS ; CAR C’EST UNE MORT POUR TOI DE QUITTER CE JOLI PALAIS QUE TU CONSIDÈRE COMME TON VILLAGE.

  5. Je réagirais sur cet article plus tard, toute fois, la plus part des infos lues ici proviennent de Gaboneco, mais ce site vient de publier un impair sur la biographie officielle de certains candidats. si vous avez votre candidat à faire valoir, présenter le nous vous même ou par le biais de GOOGLE, qui donnent toutes les infos exactes ou presque. Voici la biographie officielle (source assemblée nationale du Gabon et Wilkepedia) du Candidat que je soutiens.
    BIOGRAPHIE ET PARCOURS POLITIQUE DU SECRETAIRE GENERAL DU CONGRES DE LA DEMOCRATIE ET DE LA JUSTICE (C.D.J).

    Monsieur Jules Aristide BOURDES OGOULIGUENDE est né le 28 février 1938 à Libreville.
    Il fait ses études primaires d’abord à l’école Montfort de Libreville puis à l’école Saint-Louis de Port-Gentil.
    C’est au collège Bessieux de Libreville et au collège Chaminade de Brazzaville qu’il fait ses études secondaires.
    Il est Bachelier de l’enseignement du second degré de l’académie de Bordeaux.
    En France, il amorce ses études supérieures à la faculté de Droit et des Sciences Economiques de Lille, les poursuit à la faculté de Droit et des Sciences Economiques de Montpellier et les achève à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l’Université de Paris-X Nanterre.
    Il est titulaire du Doctorat d’Etat en Droit (Option Histoire du Droit et des Faits Sociaux), du Diplôme d’Etudes Supérieures de Sciences Criminelles et du Diplôme de l’Ecole Nationale de la Magistrature Française.
    De 1961 à 1962, il est membre de la fédération des étudiants de l’Afrique Noire en France (F.E.A.N.F), section de Lille.
    De 1962 à 1964, il est responsable de l’Union des Etudiants catholiques Africains (U.E.C.A) de Lille.
    De Novembre 1967 à juin 1968, il est Président de l’Association Générale des Etudiants du Gabon (A.G.E.G) en France.
    En Décembre 1968, il est intégré dans la Magistrature gabonaise en qualité de substitut stagiaire du Procureur de la République auprès du tribunal de Libreville.
    Du 5 juin au 15 novembre 1972, il occupe les fonctions de Conseiller juridique au Ministère de la justice.
    Du 15 novembre 1972 au 25 juin 1973, il occupe le poste de Vice-président de la Chambre judiciaire de la cour suprême.
    Du 25 juin 1973 au 15 mars 1976, il est Président de la Chambre judiciaire de la cour suprême.
    Le 15 mars 1976, il est nommé Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.
    Le 15 février 1978, il est nommé Ministre de la Fonction publique, de la justice, Garde des sceaux.
    Le 22 août 1981, il reçoit le titre de Ministre d’Etat, chargé du Travail et de l’Emploi.
    Le 15 mars 1983, il est nommé Ministre d’Etat, chargé de l’Enseignement Supérieur, de la recherche Scientifique, de l’Environnement et de la Protection de la Nature.
    Du 27 mars 1984 au mois d’avril 1990, il est Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
    Après la Conférence Nationale en 1990, il assume successivement les fonctions de Ministre de l’Agriculture et de l’Economie rurale, Ministre du Commerce, de la Consommation et de l4industrie jusqu’en Octobre 1990.
    Membre titulaire du Comité Central du Partie Démocratique Gabonais (P.D.G) depuis le Congrès extraordinaire de Janvier 1973.
    Membre du Bureau Politique du Parti Démocratique Gabonais depuis le congrès de 1979.
    En octobre 1990 il est élu député P.D.G du Canton Océan dans la province de l’Ogooué-Maritime, il entre dans la nouvelle Assemblée Nationale Multipartiste.
    Le 20 Novembre 1990, il est élu Président de l’Assemblée Nationale Multipartiste.
    En Septembre 1991, il est élu Président de l’Assemblée Internationale des parlementaires de Langue française (A.I.P.L.F) à Ottawa au CANADA.
    Le 27 Janvier 1993, il quitte le P.D.G
    Le 23 Avril 1993, il démissionne du poste de Président de l’Assemblée Nationale.
    Le 17 Décembre 2006, réélu député dans la même circonscription (Canton Océan) dans l’Ogooué-Maritime.
    A ce jour, il est Président de la commission des Affaires Sociales, des Affaires Culturelles et de la Communication de la XIème législature.
    Depuis la création en 1994 du Congrès pour la Démocratie et la Justice (C.D.J), il est Secrétaire Général de ce parti ancré dans l’opposition.
    Commandeur de l’Ordre National de l’Etoile Equatoriale
    Commandeur de l’Ordre Nationale du Mérite
    Commandeur de L’Ordre Nationale de l’Education Nationale
    Commandeur de la Légion d’Honneur de France
    Commandeur des Palmes Académiques de France
    Grande Croix de la Pléiade et du Dialogue des cultures de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
    Jules Aristide BOURDES OGOULIGUENDE (J.A.B.O) est marié et père de 8 enfants.

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