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Gabon : Le marché Mont Bouët en flammes

Le plus important marché du pays, Mont Bouët, situé au coeur de Libreville, a été ravagé cette nuit par un violent incendie qui se serait déclaré aux alentours de 2H00 du matin. L’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée, mais les flammes continuaient de brûler en fin de matinée, consumant les marchandises et les échoppes des commerçants impuissants.

Près d’un tiers du plus grand marché du pays a été ravagé par les flammes dans la nuit du 13 au 14 août. Le marché Mont Bouët, situé en plein coeur de Libreville, était encore sous le feu de l’incendie cette fin de matinée.

Déclaré aux alentours de 2H00 du matin, l’incendie a réduit en cendres un bâtiment de près d’un kilomètre de long, le nouveau marché où était principalement vendus des vêtements et textiles. La promiscuité des stands, et les nombreuses étales en bois ont facilité la propagation de l’incendie.

Selon certains témoins, le feu aurait commencé au Sud du bâtiment et se serait rapidement propagé aux différentes échoppes, détruisant toutes les marchandises qui y étaient stockées.

Les sapeurs-pompiers seraient arrivés très rapidement sur les lieux mais l’étroitesse des accès aux foyers de l’incendie aurait freiné leur progression et la circonscription des flammes. Les citernes se sont relayées devant la violence grandissante des flammes.

« On a essayé d’aider les pompiers avec des seaux, mais il n’y a pas de robinets dans l’immeuble. Uniquement aux toilettes, et encore il n’y a pas de pression. On n’a rien pu faire », a expliqué monsieur Boussougou, dont l’échoppe a été réduite en cendres.

Un incendie similaire s’était déjà produit en 2001 selon des commerçants qui assurent qu’on leur avait alors promis l’installation d’une bouche d’incendie, qu’ils attendent encore.

Un commerçant tentant de sauver ses marchandises aurait été grièvement blessé et transporté à l’hôpital. Les sinistrés sont restés impuissants devant la violence de l’incendie. Au sein des commerçant, c’est la désolation. «J’ai tout perdu», se lamente une commerçante devant son stand réduit en cendres.

« J’ai tout perdu. Je n’ai plus que 1 000 francs CFA et les yeux pour regarder. Je ne sais pas comment je vais manger ce soir », pleure Sambou, vendeur de tissus et de matériel électronique.

Dans l’agitation générale, les pilleurs ont sévi pour s’emparer des marchandises qui n’avaient pas été emportées par les flammes. Une situation qui a déclenché la colère des commerçants sinistrés, qui se sont fait justice, entraînant de violents passages à tabac des voleurs attrapés.

En fin de matinée, les flammes brûlaient encore et des explosions se faisaient entendre, alors que les pompiers étaient déjà parvenu à criconscrire l’incendie.

Les causes du l’incendie sont encore inconnues, mais certains soupçonnent un acte criminel. Plusieurs commerçants arrivés très tôt sur les lieux auraient trouvé leurs serrures endommagées, rendant impossible l’ouverture des box pour sauver la marchandise.

Il y a deux semaines, le marché d’Oyem, dans le Nord du pays, avait été ravagé par les flammes. La piste criminelle avait également été évoquée.

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