Les flammes ont encore volé des toits dans la nuit du 26 au 27 août dernier, où un violent incendie à consummé quatre habitations au quartier Derrière la prison, dans le 1er arrondissment de Libreville.

Déclenché aux alentours de 21H00, l’incendie a ravagé quatre maisons dont deux étaient en planches et les deux autres en briques. Aucune perte humaine n’a été enregistrée mais d’importants dégâts matériels ont été causés, laissant 15 personnes sans abris.

Le feu se serait déclaré dans la chambre d’une des habitations et se serait rapidement propagé dans la maison entrainant l’explosion d’une bouteille de gaz, déflagration à l’origine de l’incendie qui a ravagé les trois autres habitations contigues.

L’incendie a mis du temps avant d’être arrêté en raison de l’absence des propriétaires sur les lieux au moment de l’incendie. «Ils l’auraient peut-être ralenti avant qu’il ne se propage sur les planches, le courant, les meubles les vêtements et enfin la bouteille de gaz qui n’aurait pas explosé», a estimé un riverain.

Dans la nuit du 13 au 14 août dernier, un incendie avait ravagé un tiers de Mont Bouët, le plus grand marché de Libreville. Une succession d’incendie qui remet sur le devant de la scène le problème des constructions anarchiques qui ne respectent pas les normes de sécrurité et empêchent souvent les pompiers d’intervenir.

Apres l’incendie à Pleine Niger le 28 février dernier, une trentaine de maisons brûlaient le 1er mars dans le 4e arrondissement, avant que cinq habitations partaient en fumée quinze jours plus tard au quartier Apostrophe dans le 3e arrondissement.

Le 15 mai dernier, c’est l’hôpital Jeanne Ebori qui brûlait, alors que le plus grand marché du pays, Mont Bouët, était ravagé par un violent incendie le 14 août dernier.