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Gabon : Les petites phrases de Rose Francine Rogombé

Le Président de la République, Rose Francine Rogombé, a voté à Lambaréné, son fief électoral situé à 234 km de Libreville. Si le Président de la République a appelé la population au calme, Elle minimise cependant l’ampleur de la fraude.

© D.R. – Le Président de la République, Rose Francine Rogombé

Madame Rose Francine Rogombé a accompli son devoir civique à Lambaréné, la capitale provinciale du Moyen Ogooué, sa province natale. A sa sortie du bureau de vote, le Président de la République a indiqué que la fraude électorale tant brandie par certains candidats n’aurait pas une incidence significative sur le scrutin.

Pour elle, la présence dans les bureaux de vote des représentants des candidats est un solide filet de production contre la fraude électorale.

«Les représentants des candidats dans les bureaux de vote et de plus les bulletins de vote sont visés par trois membres du bureau, ce qui est quand même une garantie de transparence», a-t-elle déclaré.

Tout en appelant la population au calme, Rose Rogombé a estimé qu’il n’y a aucune raison pour que les Gabonais se laissent gagner par la violence, car «cette élection est assez transparente».

«La violence n’est pas l’affaire des gabonais (…), le gabonais est une personne calme, quand elle est violente c’est qu’elle a été provoquée, mais pour cette élection qui est assez transparente, les gabonais votent librement le candidat de leur choix», a poursuivit le chef de l’État.

Prenant le contre-pieds des candidats qui ont appelé leurs militants à rester aux abords des bureaux de vote jusqu’au dépouillement des bulletins, Rose Francine Rogombé a conseillé aux électeurs de rentrer sagement chez eux.

«Rentrer chez vous après le vote et vaquer à vos occupations», a-t-elle déclaré, «parce que tout candidat à l’élection présidentielle qui menace de faire descendre des électeurs dans la rue, si tel ou tel autre candidat est élu, n’est pas démocrate et responsable».

Pour ce jour de la transition, Madame Rose Rogombé suggère une ligne de conduite à ceux des candidats qui ne seront pas élus : «la démocratie c’est aussi accepter la défaite ou la victoire, les candidats sont bien représentés dans les bureaux de vote (…), s’ils constatent qu’il y a des anomalies, qu’ils demandent au président du bureau de consigner cela dans les procès verbaux (…), le désordre ne servirait personne, la transition a débutée dans la paix et doit s’achever aussi dans la paix».

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