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Gabon : Violences politiques à Libreville et Port-Gentil

Dans la matinée précédant la proclamation du scrutin du dimanche 30 août, les forces de l’ordre ont brutalement dispersé les partisans des candidats à la présidence Pierre Mamboundou et André Mba Obame, rivaux d’Ali Bongo Ondimba. La prison de Port-Gentil, capitale économique du pays, a été détruite et ses prisonniers libérés par des manifestants.

© Static/gaboneco – Les forces de l’ordre face aux manifestants devant la Cité de la Démocratie.

Les partisans des deux rivaux d’Ali Bongo dans la course à la présidentielle gabonaise, Pierre Mamboundou et André Mba Obame, ont été brutalement dispersés par les forces de l’ordre qui ont tiré grenades de gaz lacrymogène. Ils campaient depuis mercredi aux abords de la Cité de la Démocratie, qui abrite notamment le siège de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP).

Selon le chargé de la communication de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) qui s’est confié au correspondant de « L’Express », lors de cette charge, Pierre Mamboundou, le leader de l’Union du Peuple gabonais (UPG), aurait été sérieusement blessé. « Notre président a reçu un projectile au niveau de la poitrine. Il a été embarqué aussitôt à bord d’une voiture pour être acheminé vers un hôpital susceptible de le soigner. »

Certaines rumeurs font état de l’interpellation de André Mba Obame alors que selon « L’Express », Franck Nguéma, PDG de TV+, aurait indiqué que l’ex-ministre de l’Intérieur a été « exfiltré et placé en lieu sûr ».

Ayant compris, à ce stade de l’encadrement de la manifestation, que le ministère de l’Intérieur s’apprêtait à annoncer la victoire d’Ali Bongo, les contestataires ont cassé la prison de Port-Gentil. Les détenus se sont éparpillés dans la foule et à travers la ville.

Tout comme à Libreville, les partisans de l’opposition acquis à la cause du candidat Pierre Mamboundou, observaient depuis mercredi à 15 heures un sit-in au carrefour Château, lieu mythique des manifestations de l’opposition dans la capitale économique du Gabon. On les évaluait à plusieurs centaines de personnes, vêtues de rouge pour la plupart.

« Nous restons ici jusqu’à la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 30 août dernier. Nous sommes là depuis hier à 15h et nous avons passé la nuit à la belle étoile pour revendiquer notre victoire. Les entreprise ayant fermé hier à 15 heure par mesure de sécurité demandant à leurs employés de rentrer chez », a expliqué le directeur communal de la campagne du ACR, joint au téléphone. «Nous risquerons de vivre une ville morte à Port-gentil. Les populations sont avec nous. Depuis le matin rien n’est ouvert dans la ville. Tout se passe dans le calme», a-t-il ajouté dans la matinée, avant que n’intervienne la destruction de la prison de Port-Gentil.

Il est à craindre que d’autres manifestations se déclarent dans la journée, après l’officialisation de la victoire d’Ali Bongo Ondimba. Dans la journée du mardi, la ville d’Oyem, dans le Nord du pays, a été le théâtre de manifestations politique relatives à une controverse autour des procès-verbaux électoraux.

Ouverte hier avec neuf heures de retard, la réunion plénière de la CENAP, organisme devant valider les résultats du scrutin du 30 août, s’est prolongée toute la nuit et a donné lieu à des débats houleux. Un désaccord de fond, portant sur le traitement des procès-verbaux électoraux et leur validité, aurait opposé les représentants d’Ali et les émissaires de ses deux opposants.

Aux dernières nouvelles, le consulat de France à Port-Gentil a été incendié par les manifestants.

Exprimez-vous!

  1. MAUDITS SOIENT TOUS CEUX QUI DE PRES OU DE LOIN ONT CAUTIONNE L’INSTABILITE CHRONIQUE QUI S’ANNONCE AU GABON PAR LE REGIME QUI SE MET SUR PIED.

    CE REGIME PERIRA ATTROCEMENT COMME CELUI DE BEBE DOC A HAITI POUR QUE LE GABON RETROUVE SA VERITABLE SITUATION DE PAYS BENI POUR SES HABITANTS-GABONAIS ET ETRANGERS!!!!!!!!!!!!!!

  2. ali bongo, batard, tu es président du haut ogoué lolo, tu n’as droit à aucun respect. tu vivras cacher derrière une armée, le peuple ne veut pas de toi.
    sale batard….

  3. A partir de ce jour, Ali BONGO et ceux qui cautionnent ce « vol » du droit de vote des gabonais; viennent de tuer l’âme des gabonais.
    Dès aujourd’hui, chaque gabonais a perdu toute confiance en notre gouvernement et toutes les institutions qui s’y rattachent. Moi, je suis en guerre contre ceux qui ont oser encore une fois voler la victoire du peuple contre les impérialistes à la gomme des blancs. ALI bongo, cache-toi bien, car si j’ai l’occasion de t’atteindre je n’hésiterai pas une seconde …pour le sang de chaque gabonaisque tu as versé.
    OEIL POUR OEIL!

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