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Report de l'annonce des résultats officiels, calme précaire à Libreville

L’attente de la publication, initialement prévue pour mercredi soir, des résultats de l’élection présidentielle, se prolongeait pour les Gabonais, tandis que la détermination des camps de trois candidats revendiquant la victoire fait craindre des troubles.

André Mba Obame, ex-ministre de l’Intérieur (indépendant), Pierre Mamboundou, opposant historique, et Ali Bongo, ex-ministre de la Défense et fils du président défunt, Omar Bongo, devront attendre jeudi matin pour connaître ces chiffres officiels.

Les travaux de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cénap) ont commencé avec beaucoup de retard aux alentours de 19H00 locales (18H00 GMT) au lieu de 15H00 locales comme annoncé initialement dans un communiqué.

A 23H00, au moment d’une suspension de séance, les procès-verbaux (PV) issus des 2.800 bureaux de vote du pays n’avaient pas encore été examinés par les différents membres de la Cénap, composée de représentants de la majorité, de l’opposition et du gouvernement, d’après la télévision nationale.

Au moins 1.500 personnes, partisans de Mamboundou et de Mba Obame, étaient rassemblées depuis le début de l’après-midi à Libreville devant la commission électorale pour attendre les résultats. Les deux candidats étaient aussi sur les lieux, ainsi que d’autres présidentiables, comme Zacharie Myboto et Jean Eyéghé Ndong, ralliés à Mba Obame.

A minuit (23H00 GMT), aucun heurt n’avait émaillé le sit-in, organisé en présence d’un important dispositif de gendarmes antiémeutes pendant que la Garde républicaine, qui gère l’accès aux lieux, avait fermé le grand portail et en interdisait l’accès.

La tension était palpable dans la capitale comme le soulignait en Une le quotidien national L’Union, évoquant la faiblesse des activités à Libreville depuis le jour du scrutin, dimanche.

Selon des témoins l’ayant traversée vers 23H00, l’ambiance dans la ville était particulière: rues désertes sans aucune circulation ou presque, de rares piétons même dans des endroits habituellement fréquentés, important dispositif des forces de l’ordre déployés par petits groupes.

« Peur » et incertitude étaient les sentiments les plus exprimés dans le pays où les appels à l’apaisement se sont multipliés et dont les autorités se sont portées garantes de la sécurité. Lundi, des forces de l’ordre ont été mises en place aux carrefours stratégiques de Libreville.

Ces appels et assurances semblaient cependant avoir peu convaincu, en l’absence de résultats officiels.

La France a, elle, « appelé au calme », demandant aux candidats de « respecter ce qui va être dit par la commission ».

« Il faut absolument que les candidats qui n’auront pas gagné respectent les résultats du scrutin et que celui qui a gagné appelle au rassemblement des forces gabonaises. En tout cas, la France appelle au calme et vraiment au respect des institutions », a déclaré le secrétaire d’Etat à la Coopération Alain Joyandet sur la chaîne de télévision LCI.

Le camp de Mba Obame a assuré dans un SMS avoir gagné avec « 50,1% » des voix. Celui de Mamboundou a déclaré à la presse être en tête avec « 39,15% » des voix. Bongo fils a affirmé être « largement gagnant ».

Mercredi, l’envoi de SMS a été suspendu chez les trois opérateurs de téléphonie mobile du Gabon.

Une station satellitaire mobile de la télévision Go Africa, à vocation internationale appartenant à Mba Obame, a été mitraillée par des hommes cagoulés dans la nuit de mardi à mercredi à Libreville, selon Go Africa.

Les jours précédents, les entourages d’André Mba Obame et de Pierre Mamboundou avaient indiqué avoir pris les dispositions pour « protéger » leurs procès-verbaux des quelque 3.000 bureaux de vote ouverts dans le pays et à l’étranger.

Des observateurs de l’Union africaine et d’une ONG panafricaine ont jugé mardi le scrutin conforme à la loi, en dépit d »‘irrégularités » et de « faiblesses ».

Exprimez-vous!

  1. je tiens à informer aux gabonaise et gabonais, les règlements de compte ont commencés, la chasse au sorcière, même pas une nuit à la tête du Gabon, Ali Bongo a enlevé le gouverneur de port-gentil de ses fonctions, à cause d’avoir été honnête sur la délibération des procès verbaux, seul ce gouverneur qui n’a pas modifier les procès verbaux en la personne de Monsieur Beka obame Jean – Marie.
    Pitié ce père de famille qui n’aura pas travaillé pendant qu’Ali Bongo sera au pouvoir.
    Les gabonais qui ont fais campagne contre le°N 141 doivent partir en exile et ne doivent plus vivre au Gabon pendant qu’il est là c’est un grand tueur. COMME il avait tué Rawiri, rédjambe, sylvie et beaucoup d’autres!!!!!!!!!!!!

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