LIBREVILLE (AGP) – La ministre gabonaise de la Communication, Laure Olga Gondjout, s’est dit ’’satisfaite’’ mercredi à Libreville du travail accompli par les médias avant et pendant la présidentielle du 30 août dernier.
»Tous les médias locaux ont couvert cet événement majeur de l’histoire politique de notre pays. Nous avons accordé plus de 110 accréditations à des journalistes étrangers. C’est dire l’importance de l’événement avec plus d’une centaine de journalistes étrangers côtoyant leurs confrères gabonais. Je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux en pareille époque », a déclaré Mme Gondjout au cours d’une conférence de presse.
Concernant une certaine presse, le ministre a estimé que certains feraient mieux de venir sur place se renseigner afin de ne pas tomber sur le coup de la désinformation.
Toutefois, même si les journalistes sont menacés de mort et l’objet des intimidations, d’une manière générale, Mme Gondjout a félicité l’ensemble des journalistes, qu’il s’agisse de la presse étrangère comme de la presse nationale.
»C’est un pari gagné. Rien ne pouvait présager dès le lancement de la campagne que les journalistes seraient à la hauteur. Une élection anticipée c’est une élection ouverte. Et les journalistes se devaient de restituer l’information et de la traiter de manière objective », s’est-t-elle réjouie.
»Maintenant, je comprends qu’il y ait pu avoir des dérapages parce qu’il y avait une certaine passion, il y avait un certain engouement. Malheureusement, certains médias se sont illustrés négativement en se faisant le relais des messages haineux, d’appel à l’insurrection. Et le Conseil nationale de la communication (CNC) dont le rôle est la régulation, a dû prendre des sanctions qui s’imposaient pour des cas d’espèce », a-t-elle souligné.
Mais, selon Mme Gondjout, on tirera des enseignements de cette campagne et ces médias qui se sont illustrés négativement saisiront une occasion, maintenant que l’élection est terminée et que nous avons un nouveau président de la République, pour s’amender et se mettre à niveau.
Pour le ministre gabonais de la Communication, la critique est autorisée, c’est l’invective, l’injure et l’appel à la haine qui sont vraiment à proscrire définitivement.
