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Gabon : Et si l'Elysée exprimait ses regrets au peuple Gabonais.

Huit cent mille clics, la puissance des grands lobbies, des associations, des partis politiques, des intellectuels ont réussi a faire plier ce pouvoir sarkosiste qui ne reconnaît jamais ses erreurs.

Les Gabonais espèrent que ce moment viendra. Ce moment qui permettra à toutes ces familles éplorées de faire le deuil. Ce moment qui liberera ce peuple désabusé depuis 42 ans par une famille, un peuple qui voudrait que les libertés soient respectées, que l’homme ait une dignité, que la vie ait un sens.

Bléssé profondément depuis le coup d’Etat militaire orchestré par ALI BONGO suivi des exactions sur les populations. Choqué par l’approbation d’un tel acte par les autorités françaises, le peuple gabonais a multiplié des actions afin de réclamer la justice, le droit, la démocratie, la liberté et la considération.

ALI BONGO n’est pas reconnu par 90% de la population Gabonaise en tant que Président élu du Gabon. C’est un contexte difficile, quand prèt d’un million de personnes doivent vivre en sachant que le pouvoir leur est imposé de l’extérieur.

Bien sûr, une élection ne suffit pas à créer une démocratie. Encore faut-il un Etat de droit qui assure la protection des droits des citoyens. Mais comment créer les institutions démocratiques sans recourrir au suffrage universel ?

Certes le Gabon n’est pas la France, mais Jamais de l’histoire ce pays une élection fait autant parler d’elle. En effet dés l’annonce du résultat le jeudi 3 septembre par le ministre de l’Intérieur et de la Défense Jean François Ndougou créditant Ali Bongo de 41,73% des voix dans un scrutin présidentiel à un tour, un déclenchement de violence sans précédent dépassant ceux des années 90 sont déclenché sur l’ensemble du territoire gabonais dans les principales villes su pays Libreville, Oyem et principalement à Port Gentil ou à cette heure le calme est loin d’être revenu.

Malgré le dispositif impressionnant de sécurité et l’omniprésence de l’armée notamment à Libreville, des manifestations de mécontentement se sont déroulées entrainant plusieurs victimes et d’importants dégâts.

Le gouvernement gabonais tente en vain de prouver à l’opinion internationale que tout est rentré dans l’ordre et que cet épisode appartient désormais au passé.

Le Gabon restera en ébullition tant que ALI BONGO considéré comme fils adoptif de feu Omar BONGO cherchera à s’accrocher au pouvoir contre la volonté de tous. Une situation inquiétante qui, à la longue posera préjudice au pays.

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