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Gabon : Le peuple a besoin de la communauté internationale pour faire triompher la démocratie.

Seule la pression de la communauté internationale peut faire reculer le pouvoir sanguinaire de Libreville.
Le peuple Gabonais habitué à la tranquillité et à la paix rejette massivement les méthodes staliniennes utilisées par le candidat ALI BONGO, afin de s’imposer à la Préidence de la République.

Le pouvoir du candidat du PDG tient sur une corde raide. ALI le sait. C’est pour cette raison qu’il cherche rapidement des appuis à l’extérieur. Une démarche qui ne convaint personne.

De nos amis à l’intérieur de la délégation du candidat ALI, ce dernier n’est pas rassuré. « tout peut capoter à tout instant, et la communauté internationale n’acceptera pas que l’on s’en prenne une fois de plus à la population ».

Le candidat du PDG qui n’a obtenu que 19% des voix aux élections présidentielles, contrairement au 41,73% que le ministre de l’intérieur lui a affecté sait que sa position est assez fragile. S’il a toutes les instances publiques locales dans sa poche, rien n’indique que la communauté internationale lui accorde du crédit.

Le soutien voilé de la France commence à s’éffriter face à la multiplication des erreurs du pouvoir Gabonais et ceux de monsieur BOURGI qui risqueraient à terme de gener le pouvoir français, à la veille des échéances électorales.

Le candidat du PDG aurait sollicité des homologues africains, selon les amis intégrés dans son environnement, « la confiance et le soutien, pour assurer un mandat, à l’issue duquel, il pourrait céder le pouvoir ». Ce qui est loin de convaincre plus d’une personne, l’expérience ayant montré la transition démocratique n’est pas de mise, notamment pour ceux qui accèdent au pouvoir par des méthodes fortes.

Le comportement actuel de l’opposition qui n’a pas encore introduit de recours inquiété le prétendant au fauteuil. A quatre jours de son investiture, seul le candidat du MORENA aurait déposé ses observations à la cour constitutionnelle.Or cette cour, acquise à sa cause, en raison des relations de famille qui existent entre le candidat et la présidente de cette haute institution, aurait vite fait d’évacuer
les éventuels recours et de procéder à l’intronisation de ce dernier.

L’agence nationale de presse a publié cette dépêche : »Depuis plusieurs jours, l’opposition gabonaise semble avoir déplacé le débat sur un autre terrain. Alors que leurs militants attendent toujours que leurs leaders introduisent un recours chez le juge constitutionnel, l’opposition elle appelle à des ’’villes mortes’’. Une recette qui n’a pas fait ses preuves lundi au premier des 3 jours prévus pour cette opération.

« Déposera, déposera pas de recours ? Jean Eyéghé Ndong, ex-Premier ministre et aujourd’hui porte-parole de l’opposition a affirmé la semaine dernière qu’ils (chefs d’opposition) vont publier ’’le moment venu ’’les procès-verbaux dont ils détiennent les copies. Pourtant, le président élu Ali Bongo Ondimba, les a invité à déposer des recours devant la Cour constitutionnelle… »

Cette presse, elle aussi acquise à sa cause témoigne de la panique qui anime l’entourage du candidat PDGiste. La stratégie de l’opposition n’est pas claire. Elle tend à briser la demarche d’ALI.

Cette dépêche du 15 Septembre 2009 poursuit : « Plus diplomatique encore, l’affaire Francis Sala Beaud, journaliste travaillant auparavant pour la Chaîne de télévision privée TV+ appartenant à André Mba Obame, (2e à la présidentielle avec 25,88% des voix), est venue depuis quelques jours empoisonné les débats. Ambassadeurs se livrant à des démentis, chefs d’Etat voisins accusés à tort ou à raison de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays : les milieux politico-diplomatiques à Libreville bruissent aussi de rumeurs. Pour avoir été associé à un certain nombre de décisions, le journaliste affirme que M. Mba Obame aurait obtenu le soutien des mercenaires avec l’accord des autorités de ces pays (Guinée-Equatoriale, Ghana, etc.).

Des petits coups bats politiques, des arrestations des personnalités des corps d’arme suspecter d’organiser un coup d’état, limitation des libertés aux opposants, autant d’éléments qui montrent que le candidat ALI manque d’assurance.

L’élection d’un « soit » candidat des jeunes, des femmes a tourné au drame, près de 15 jeunes agés seulement de 18 ans auraient été tués par balles après la proclamation des résultats truqués. Une élection qui devait susciter l’angouement de tous si elle avait été démocratique, plonge finalement le peuple dans la tristesse.

C’est curieux !.

Exprimez-vous!

  1. Franchement si on est en à attendre la communauté internationale pour défendre nos libertés,notre developpement…..on peut toujours attendre.Après 42 ans qu’a t-elle fait pour nous votre communauté internationale.
    Arrêtons aussi de parler à la place du peuple;en 1990,1993 il n’a eu besoin de personne pour s’exprimer violemment contre le système.Lorsque toutes les conditions sont réunies pour une revolte, tous les peuples y vont sans se poser des questions.Le peuple Gabonais connait le prix à payé pour sa liberté et il est prêt à le payer.La question est de savoir si toutes les conditions devant amener à une alterance sont remplies.
    Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons.Les Gabonais sont en colères et veulent changer de regime certes mais pour lequel?
    Arrêter de leur donner des leçons de démocratie, de civisme, de citoyenneté.Chaque Gabonais à sa part de responsabilité dans ce qui est entrain de se passer,à chacun de prendre la sienne et de se demander qu’a t-il fait pour favoriser l’alternance, le changement de régime?Moi qui n’ait pas de BAC, je commence a en avoir assez de ces intellos-cultureux qui à longueur de posts ne font que discourir sans apporter de réelles solutions.

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