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Gabon : Mba Obame crée l’euphorie dans le Woleu-Ntem

André Mba Obame, Arrivé 3è à la présidentielle d’août dernier, a poursuivi le 5 décembre dans la province du Woleu-Ntem la tournée de remerciement et d’explication qu’il avait débuté à Lambaréné une semaine avant. Si l’étape de la province septentrionale confirme que l’homme est dans son bastion électoral, elle ne révèle pas moins les résistances du système que combat désormais l’ancien ministre de l’Intérieur.

La tournée nationale commencée par André Mba Obame le 28 novembre dernier à Lambaréné s’est poursuivie durant le week-end dernier dans la province du Woleu-Ntem. Les principales étapes de ce périple étaient les villes d’Oyem, Bitam et Minvoul, mais les haltes se sont multipliées du fait que chaque bourgade située sur le trajet tenait absolument à communiquer avec le «fils de la province» qui est arrivé 3è à la présidentielle d’août dernier.

Le Woleu-Ntem, qui avait fortement plébiscité Mba Obame lors de la dernière présidentielle, lui a accordé un accueil tout en jubilation. De l’avis d’un journaliste ayant suivi cette caravane, «c’est une tournée qui a attiré pas mal de monde et qui a tenu tout le Woleu-Ntem en ébullition durant tout le week-end. A Mitzic c’était l’euphorie, à Oyem c’était hallucinant, à Bitam le raz-de-marée…»

Le principe retenu au départ, en vue d’éviter l’interdiction de cette tournée, a donc été bien difficile à tenir. Il avait en effet été annoncé que ces rencontres ne se tiendraient pas dans des lieux publics et qu’elles consisteraient en des causeries dans des lieux privés (concessions individuelles, enceintes familiales, cours de maisons personnelles ou terrains privés). Ainsi, dans la ville de Bitam, la foule était si nombreuse qu’elle a largement débordé le terrain de football privé emprunté à une famille pour la circonstance. Les partisans de Mba Obame se retrouvant sur le trottoir, les autorités ont été tentées d’intervenir.

Selon un membre de l’Etat-major d’André Mba Obame, «les rencontres ne se sont tenues que dans les lieux privés. Mais, à Oyem on a envoyé des militaires investir la ville. A Minvoul, les bérets rouges poursuivaient des gens. A Bitam, on a interdit la première place qui avait été retenue. Avec le recours à l’armée, les autorités administratives locales ont interdit tous les espaces publics. (…) La population se demande si l’armée est là pour leur protection ou pour imposer au peuple une famille ou un clan, si l’armée est là pour défendre le pays ou pour défendre le PDG et la famille Bongo. En fait, le rôle de l’armée commence à poser un problème : On se demande si elle a vocation à défendre le Gabon ou à défendre un individu. Les populations ne croient plus en cette armée. Elles pensent qu’elle n’est là que pour deux ou trois personnes ou pour une famille.»

Le journaliste sus cité a conclu que cette tournée révèle une crise politique profonde au niveau des populations : «Crise de confiance envers les institutions que les populations croient être aux ordres d’une famille ; crise de confiance envers l’armée que les populations ne perçoivent plus comme leur armée, comme une armée sensée les protéger, mais plutôt comme une armée tournée contre elles pour les intérêts d’une seule personne, et crise de confiance envers la démocratie qui n’a jamais permis l’alternance au Gabon, au point qu’on va assister, lors des prochaines consultations électorales, à une montée sans précédent de l’abstention».

Contrairement au scénario déroulé durant les étapes du Moyen-Ogooué, André Mba Obame n’a pas lu de discours dans le Woleu-Ntem. Selon le membre d’Etat-major sus cité, le synopsis était le suivant : «Les populations viennent et parlent par l’intermédiaire de leur représentant (représentant des jeunes, des femmes, des notables, etc.) Et, en fonction de ce qui est dit et des questions posées, Mba Obame répond.»

Cette tournée qui devrait se poursuivre la semaine prochaine par la province de l’Ogooué-Maritime, permet à Mba Obame de prospecter les bases pour la création d’une grande formation politique. Le 22 octobre dernier, il confiait déjà à l’AFP qu’il travaillait à la création d’un parti politique. «J’ai obtenu 90. 000 voix, pourquoi ne le ferais-je pas ?», s’était-il interrogé.

Exprimez-vous!

  1. Outre le fait que votre semblant d’article est de qualité médiocre aussi bien sur la syntaxe que sur la forme, de plus, il brille par son éventail de contrevérités.

    Loin d’éclairer l’opinion, il tend vers la désinformation, le mensonge et même la sédition. On peut vous le concéder car, n’importe qui peut écrire n’importe quoi sur le net…

    Le camerounais vit paisiblement au Gabon depuis des décennies. Plusieurs y ont investi et s’y sont installés pour de bon; ce qui témoigne, s’il en était besoin, de conditions de vie meilleures qu’au Cameroun; quoi que ceci ne soit pas une règle dans l’absolue. Pour autant, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître aux sujets camerounais, quels qu’ils soient (Haoussa, Bamiléké, Ewondo, Boulou, hommes, femmes, filles, garçons, enfants, bref, tous) cet esprit de roublardise, de mépris et d’insolence envers leurs hôtes.

    Que je sache, du nord au sud, de l’est à l’ouest du Cameroun, l’homme est loin d’afficher ou de manifester le même tempérament. On serait même tenté de se demander qu’est-ce qui leur arrive une fois sorti du territoire camerounais. Est-ce la dictature du père Biya, qui dirige le pays d’une main de fer, ou c’est la promiscuité avec l’esprit anglophone nigérian?!?

    Pour illustration, allez voir à la gare routière, tous les box de vente de matériels scolaires (dont nombre sont issus du vol) sont détenus par les camers. Les mêmes s’attribuent les qualités d’enseignants (s’ils n’en sont pas fondateurs, ils s’attribuent ou s’improvisent la qualité d’enseignant et inondent toutes sortes d’établissements privés hors normes académique). Ils poussent le bouchon plus voir trop loin à proposer l’introduction de faux documents au Système éducatif gabonais (montés de toutes pièces dans une petites chambre du quartier et plagiés à l’identique de certains torchons du genre que l’on retrouve au Cameroun). Ne parlons même pas de ceux qui assurent le transport en commun (tout le Woleu-Ntem et les principaux centres urbains); ceux qui tiennent des ateliers et des garages; ceux qui jouent les bons offices auprès du fret douanier et portuaire;les matrones vendeuses de banane au PK8 du poisson frais à Mont Bouët, à la braise au Boulevard Bessieux, Couloir de la mort etc…ou celles nombreuses, filles de joie qui sillonnent nuitamment le bord de mer et autres artères de Libreville, si ce n’est yogo santé Nkembo, cocotier. Quels autres étrangers peuvent se permettre et se prévaloir de telles prouesses au Cameroun?????

    Alors, faites attention à ce que vous avancez; parce que cela pourrait en fin des comptes, se retourner contre vous-même et vos pairs.

    A bon entendeur.

  2. Mon ami Parmélien,on ne peut pas avancer si on ne pardonne pas aux gens leurs fautes. Hier Amo était un persécuteur,aujourd’hui il lutte pour la démocratie et l’alternance.Laisse Dieu l’utiliser pour le bien du Gabon. seule le présent compte. Amen

  3. Pitié à Mengara et à son mvment,c triste j vs jure!!!
    Aujordhui on se rend compte k la politik de mon mvt k j’étais fervent passionné à savoir bdp n’est k pur ethnique ou …!
    Pck comment comprendr (je parle d’un vrai opposant qui se soucie du peuple) k’un mvt réputé comme celui de du bdp de M. Mengara puis admirer soutenir et supporter un AMO?
    Comment comprendr qu’un gabonais, partisant du changement depuis 98(pour ma part) puis avoir la mémoire si courte?
    Comment concevoir ce type la apres tous ce qu’il a fait au peuple o bdp et aux opposants aux coté de son Dieu et père (OBO) de son frer et ami (ABO) puis ojordhui le lui pardonné?
    Pourquoi? Que l’on me l’explique!! Ou simplement pckil est fang??
    Vraiment je vs jure c triste pour mon BDP et pour le peuple

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